Le FFS dément avoir répondu à l’appel au dialogue lancé par Abdelmadjid Tebboune
Le FFS dément avoir répondu à l’appel au dialogue lancé par Abdelmadjid Tebboune, tel qu’annoncé par des médias proches du pouvoir. Le parti dénonce une «cabale médiatique de désinformation et de désorientation de l’opinion publique» menée par des «organes de propagande par excellence du pouvoir et du chef d’Etat illégitime, résultat d’un coup de force électoral rejeté par la majorité des Algériennes et des Algériens». Une cabale qualifiée par le FFS de «vaine tentative de frapper la crédibilité du FFS, un parti qui a choisi le camp des Algériennes et des Algériens dans leur quête pour la consécration de leur autodétermination et le changement radical et pacifique du système en place».
«Devant ces allégations mensongères contraires à l’éthique journalistique, le FFS réitère sa position (…) contre la tentation d’organiser un pseudo-dialogue sous son égide dans une conférence non souveraine, visant à valider une feuille de route préétablie, avec un ordre du jour déjà fixé et des participants de son choix», souligne le parti dans une mise au point par laquelle il «dénonce avec force les basses tentatives de certains cercles de détourner le FFS de l’essentiel qui consiste à accompagner le peuple algérien dans sa révolution jusqu’à l’aboutissement de ses revendications et asseoir un Etat de droit démocratique avec l’avènement d’une deuxième République».
Pour le FFS, qui met en garde contre ces «viles tentatives d’étouffement de toute voix discordante et opposante à la restauration autoritaire du système», le pouvoir «assumera seul l’entière responsabilité du refus d’écouter les Algériennes et les Algériens».
N. D.
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