Jil Jadid : «L’Algérie doit rapidement retrouver une stabilité institutionnelle»

Sofiane Jil Djadid

Par Mounir Serraï   Le parti de Sofiane Djilali, Jil Jadid, estime qu’il est urgent et impératif que l’Algérie retrouve «une stabilité institutionnelle». «L’heure doit être à l’unité et au rassemblement des forces. Il est impératif de dépasser les conflits internes et les divisions néfastes au pays. Une nouvelle gouvernance, avec une nouvelle Constitution, en seront les fondements», affirme ce parti à l’issue de la réunion de son conseil politique.

Au plan des libertés, Jil Jadid estime que «quels que soient les griefs des uns et des autres, il est déplorable d’avoir des compatriotes en prison pour des motifs politiques.»  «A l’avenir, avec des règles du jeu politique claires et transparentes, nul ne serait tenté d’exercer un rapport de force avec des autorités légitimes. Le but de tous est de construire un Etat de droit. Le moment d’apaiser les esprits est venu», ajoute ce parti qui considère que la liberté d’expression et de la presse «doit être l’un des objectifs à concrétiser». «Vingt ans de mensonges, de gabegies et de corruption ont laminé la confiance du peuple. Des excès en ont naturellement résulté comme conséquence et réaction. Un Etat fort est celui qui peut rétablir des liens de confiance, en étant juste et magnanime», souligne encore Jil Jadid qui plaide pour des règles claires et transparentes, érigeant la liberté d’informer comme valeur incontournable» car étant «une nécessité pour l’Etat de droit».

«L’ensemble des organes de presse doivent être traités équitablement. De ce fait, seule une justice indépendante doit être la garante de l’application de la loi. La suspension ou la fermeture d’un média dépassant les limites de la loi sont des décisions qui doivent relever de l’institution judiciaire», précise encore ce parti.

Sur le plan financier, Jil Jadid prévient contre une grave détérioration des conditions de vie des Algériens. Jugeant la situation complexe, Jil Jadid réitère une proposition déjà présentée : la récupération par les circuits officiels de la masse monétaire «informelle». Un changement de billets de banque amènerait les détenteurs de fortunes thésaurisées à les réinjecter dans les banques. Aussi, propose-t-il, les changements de billets se feraient sans pénalités, cependant les retraits du cash seraient limités.

«Toutes les opérations dépassant un seuil (1 million de dinars) devront se faire par transaction officielle (chèques, virements bancaires, etc.)  de manière transparente et traçable. A charge pour les systèmes bancaire et fiscal de se mettre au plus tôt au diapason des normes modernes», souligne encore ce parti qui estime plus qu’impérieux de mobiliser l’appareil productif industriel. Pour lui, l’ensemble des PME/PMI et les entreprises utiles à la production doivent être soutenues avec des reports des paiements fiscaux et, surtout, leur permettre l’accès à des prêts bonifiés pour maintenir leur viabilité.

De premières mesures ont été prises. «Il serait utile d’ouvrir un large dialogue avec les opérateurs publics et privés. De multiples mesures doivent être arrêtées pour tempérer la récession en cours qui causera une montée significative du chômage», ajoute ce parti.

M. S.

Comment (40)

    De la graine d'homme d'Etat!
    15 avril 2020 - 21 h 08 min

    @Yacine 13h20
    Ils n’ont pas participé au pouvoir mais mangé dans la gamelle. Dans tout les cas, nous sommes beaucoup d’Algériens, la majorité silencieuse qui ont marché durant le Hirak, mais on est pas dupe. On ne fera jamais confiance à ta bande de pieds nickelés de l’opposition dont ton support paraît bien suspect que j’ai cité dans mon précédent post. Ils ne sont pas qualifiés voir disqualifiés pour jouer les premiers rôles dans un futur proche. Le changement se fera mais pas avec ce personnel que tu défends, l’Algérie saura passé cette tempête, elle est plus grande que nous autres et le génie Algérien vaincra sans les haineux, les aigris, les frustrés et les anti patriotes !!! A bon entendeur salut

    Anonyme
    15 avril 2020 - 15 h 09 min

    Moh. Abas

    Vendredire c’est beaucoup mieux.
    là, on doit répondre à Moh et à Abas

    Yacine
    15 avril 2020 - 13 h 20 min

    @De La Graine D’homme D’état , vous avez la mémoire sélective et le jugement à la carte ! Vous vous plaisez à dénoncer les soit disant accointances de Louisa Hanoun et Said Sadi avec l’ancien système, bien qu’aucun d’eux n’ait exercé une quelconque responsabilité exécutive au niveau de l’état, à l’exception de mandats de députés que le peuple leur a confié, même si j’en conviens que le parlement algérien n’est qu’une chambre d’enregistrement , mais cela est une autre histoire , mais vous ne vous en offusquez pas que votre Djilali puisse épouser les mêmes idées et emprunter l’agenda que le pouvoir propose . Cela ne vous gêne pas non plus que votre favori s’essaie à la stratégie de l’entrisme et faire les yeux doux aux puissants du moment dans l’espoir qu’ils l’intègrent dans leur jeu , et pourquoi pas devenir leur pantin après le départ de Tebboune !
    La stratégie de l’aplat ventrisme et les yeux de biche aux généraux a été essayée pendant 16 ans par un autre harki du système , en l’occurrence Ali Benflis qui a fait toutes les courbettes à Gaid Salah et le clan qu’il représentait, sans succès !
    Cette stratégie de l’entrisme et la courbette a été aussi jouée par Nahnah et Boukrouh mais elle n’a pas été payante non plus , car le pouvoir sa propre logique qui n’est pas celle des courtisans de tous poils !
    A moins que Sofiane Djilali n’ait reçu des promesses d’une éventuelle cooptation du régime qui l’a conseillé de jouer sur les deux tableaux . Verser quelques larmes de crocodiles sur le sort réservé au hirak du peuple tout en l’appelant à se ranger derrière lui et cesser toute contestation depuis la désignation de Tebboune en décembre 2019 , et prôner la démarche du pouvoir qui s’apprête à un simulacre de révision constitutionnelle pour justifier les prochains viols électoraux à tous les niveaux de la responsabilité !
    Moi , je ne connais pas personnellement Sofiane Djilali , et il pourrait être tout à fait respectable, mais sa stratégie et sa façon de jouer perso , me font douter de sa sincérité et ses capacités à apporter quelque chose !
    Le peuple veut un changement de système, le plus vite possible car l’Algerie a besoin de changer de cap, et vous parlez d’un changement progressif , par étapes dans le système , que Bouteflika et son clan , et bien avant lui ,Chadli et son clan , et bien avant lui Boumediene et son clan , et bien avant lui Benbella et son clan nous ont tous chanté sur tous les toits , et rien n’est changé jusqu’à ce jour !
    Voilà pourquoi la stratégie des petits pas ne marchera pas , parce que les tenants du pouvoir n’ont aucune intention de le lâcher, et ils l’ont toujours démontré jusqu’à cet instant! A moins que vous ne soyez un de leurs drabki et auquel je comprends parfaitement votre musique !

    Anonyme
    15 avril 2020 - 13 h 16 min

    J’ai lu tous les commentaires avec beaucoup de concentration…Mais je ne suis pas encore arrivée à déchiffrer qui est ce SOFIANE.

    De la graine d'homme d'état!
    15 avril 2020 - 8 h 19 min

    @Yacine 19h45
    Le patron actuel du RCD est un illustre inconnu pour moi, il est d’une médiocrité tel qu’il me laisse indifférent et m’intéresse pas. Il juste dans le vindicatif et la négation, aucune valeur ajoutée au débat d’idées ! Quand a Saïd Sadi et Louisa Hanoune qui eux hurlent avec les loups et pleurent avec le berger, on se rappelle tous de leurs parcours et leurs proximités avec les cercles obscurs du système, leurs trahisons et leurs accoquinances avec le précédent pouvoir. Faut il vous les rappeler? Quand à Sofiane Djilali, n’en déplaise à certains, il a une maturité politique plus aboutie que les autres et un sens de l’Etat développé. Il a compris et opté pour la stratégie du compromis , la gestion du changement en douceur, il a intégré qu’elle était la solution la moins pire pour la République Algérienne et la plus prometteuse pour la Nation. Il a la bonne analyse et connaissance des Algériens et du système. Il suffit de constater que les autres partis d’oppositions et pseudo majorités sont atomes, disqualifiés et dépassés par les évènements. Sofiane Djilali suscite la jalousie, de la crainte au sein de la classe politique car c’est un talent actuel du paysage politique Algérien qui est au dessus du lot. D’ailleurs rewarder par une ONG Américaine et d’autres ! Il n’est pas dans une approche négative mais constructive en apportant des recommandations réalistes, pragmatiques et intelligentes, ce qui énerve les « Yacine » et ses compères qui sont toujours a regarder dans le rétroviseur et incapable de se renouveler et à nous ressasser leurs raincoeurs, aigreurs et pessimistes a longueur de journée. A bon entendeur salut!

      Souk-Ahras
      15 avril 2020 - 12 h 02 min

      @De La Graine D’homme D’état

      J’ajoute que l’homme de mérite qu’il est, honore humblement son emploi parce-qu’il sait le remplir avec dignité. Ce qui ne se fait pas « ailleurs ».

    Il n'y a pas pire ...
    14 avril 2020 - 21 h 08 min

    …sourds ou aveugles que ceux qui refusent d’entendre ou de voir.
    On vous le dit, on vous l’écrit et parfois même on vous le chante que le Rab dzaïr sera toujours un militaire et le Brézidane ne sera qu’un préposé à la gestion de pénuries.
    Capito ! Ou on recommence !

      Hirak88.
      14 avril 2020 - 23 h 37 min

      Karim tabou est dans lès geôles et ses copains d’el maghrabia ,saadi,ferhat,zitot,amir el mazda passent du bon temps en france et à Londres.

        Anonyme
        15 avril 2020 - 7 h 14 min

        @Zoro pourquoi tu changes de pseudo? Zoro est pourtant bien??

      Hirak88
      14 avril 2020 - 23 h 38 min

      Karim tabou est dans lès geôles et ses copains d’el maghrabia ,saadi,ferhat,zitot,amir el mazda passent du bon temps en france et à Londres.

    Yacine
    14 avril 2020 - 19 h 45 min

    @Monsieur De La Graine D’Etat , la différence de taille , c’est que Karim Tabou , l’enfant du peuple souffre arbitrairement dans les geôles du régime , alors que Sofiane Djilali coule de beaux jours et n’est jamais inquiété par le pouvoir , car lui même ne lui donne aucune inquiétude !
    D’autre part , comment expliquez -vous que tous les partis de l’opposition , notamment démocratiques ont pu ranger leurs égos dans les tiroirs et entamé un travail collectif pour peser face au pouvoir auquel il s’opposent pour certains depuis 1963 et d’autres depuis les années 1980 , alors que notre ami Sofiane qui n’a découvert l’opposition que depuis 2012 , fait cavalier seul et s’aligne systématiquement sur l’agenda du pouvoir ?
    Pour votre gouverne , Saïd Sadi et Louise Hannoune ont tous deux connu la cour de sûreté de l’état et les prisons de Lambese et Berroughia pendant les années de plomb du parti unique dans les années 1980 , alors que Sofiane Djilali était sous l’aile de Boukrouh l’adepte de l’islamiste Malék benz ni !
    Sofiane Djilali ne peut pas être une alternative au régime pour la bonne et la simple raison qu’il s’inscrit dans l’agenda du régime !
    Enfin , quand on ignore jusqu’à l’identité d’un homme politique , on s’abstient de le nommer . Bel abbés s’appelle Mohsen et non Mohand comme vous l’écrivez sans réfléchir car il vous plairait qu’il s’appelle Mohand !
    N’oubliera pas une chose : Le peuple n’a pas encore dit le dernier mot , et la pandémie du COVID-19 n’est pas éternelle !!

    Quibec et peri
    14 avril 2020 - 19 h 25 min

    Mr sofiane djillali est homme intelligent et sage ,en voyant le hirak infiltrés par lès troubles makers lès banous koreira et lès banous François avec l’aide dès opportunistes lès assoul ,bouchachi et lès partis minuscules que personne connait s’est retirer avec la majorité dès authentiques hirakistes qui ont compris le dangereux jeux des kidnappeurs.Merci Mr sofiane Djillali tés un vrai patriote.

      Anti-douba
      15 avril 2020 - 5 h 00 min

      Tu ne peux pas être d’accord avec Djillali car lui est allé voir Tebboune pour lui demander la libération de prisonniers d’opinion alors que toi tu demandes la multiplication des emprisonnements et l’alourdissement des peines. Si lui est patriote toi tu es donc un fasciste!!!

    58 ans
    14 avril 2020 - 19 h 22 min

    l Olympe se casse la gueule ne reste que quelques quarts de dieu qui s accrochent becs et ongles dans la crainte de ce que peuvent dévoiler les derniers détenus pour trahison

    CofidisCornaroVerrue
    14 avril 2020 - 18 h 46 min

    Gilles jadis , parti qui pue la soumission du harki 2.0 ou comment exister à tout prix pour maintenir un système pourri.
    On a dit «  gaw barra »

    Yacine
    14 avril 2020 - 17 h 52 min

    @L’hadi , quand un suppôt du régime se donne des prétentions intellectuelles pour nous asséner « sa » science infuse , ça donne ce charabia , et je vous cite : « Il ne fait pas de doute que le type d’état achevé est l’état légal -rationnel , fondé sur une activité de nature bureaucratique . Il n’en demeure pas moins utile de mettre en évidence les attributs de l’état algérien auquel manque , par ailleurs des caractéristiques « modernes ».
    Question : Quel rapport entre la première phrase de votre énoncé et la deuxième ? Les lecteurs apprécieront. Êtes vous dans l’obligation de plagier et de copier coller pour montrer que vous avez de la jugeote ?

    Ghedia
    14 avril 2020 - 17 h 14 min

    Je m’adresse spécialement à ceux qui se cachent toujours derrière des pseudo pour dénigrer les hommes politiques comme mon ami Soufiane de jil jadid. Oui, le chef de jil jadid a toujours des idées et des propositions très intéressantes. Il est patriote. Il est animé par le désir de sortir son pays de la crise multidimensionnelle dans laquelle l’ancien régime l’a fourvoyé. Que ceux qui ont des choses beau oup plus intéressantes que ça se montrent. C’est tout. Quant à notre ami Lhadi, qu’il m’excuse. De son très long commentaire, je n »ai pigé que dalle !

      -DZ
      14 avril 2020 - 18 h 41 min

      Ghedia ,

      On pratique la démocratie non émotionnelle.

    ZORO
    14 avril 2020 - 17 h 09 min

    Tous ceux qui acceptent de tenir des reunions dans des bureaux où la forchitta est adulee, sont des opportinistes, dont l unité du pays et l unicité de son drapeau sont leur dernier soucis , ils sont donc prêt a vendre l Algerie au plus offrant.
    SigneZORO. ..Z….

    Anonyme
    14 avril 2020 - 16 h 33 min

    L’Algérie doit apprendre elle aussi de ses erreurs, certains en ont été capables.

    « Les religions, les cultures juive et chrétienne se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et le dynamisme – je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français – l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. »

    Hocine Aït Ahmed, un ancien du FLN.

      ZORO
      16 avril 2020 - 0 h 08 min

      Si c est Ait ahmed qui a tenu ce discours ,cela explique pourquoi il s est soulevé contre l Algerie alors qu elle pansait ses plaies.
      SigneZORO. ..Z…

    Kahina-DZ
    14 avril 2020 - 14 h 34 min

    Sofiane dit »: L’Algérie doit… ».
    L’Algérie dit »: Sofiane calme toi et confine toi comme tous les autres citoyens. »

    De ma part aussi, il ne m’inspire pas confiance. Je n’ai jamais aimé ses interventions sur les chaines des pays du Golf.

      Moh.abbas
      14 avril 2020 - 15 h 30 min

      @Kahina dz,
      Sofiane dit »: L’Algérie doit… »…………………..,
      Kahina aussi dit »: L’Algérie doit… »

      Rayes Al Bahriya
      14 avril 2020 - 20 h 02 min

      Mahekmetlouch ni avec l’opposition
      Du zeralda connexion…
      Ni avec le Hirak dont il revait etre son
      Cheval. a la belle criniere et veut croire
      A sa belle etoile , en jouant tends moi
      La perche et je te tend ma main…
      Finalement il est opportiniste et mauvais
      Eleve de la politic..
      Il veut etre elu depute pour s’offrire une
      Belle chaise qui slow…
      Yaw fakou bik…

    De la graine d'homme d'Etat
    14 avril 2020 - 8 h 50 min

    Ce Mr Djilali est un des rares hommes politiques a être dans une opposition constructive qui est force de proposition de surcroît toujours pertinente. Il est aussi un des rares à avoir la carrure d’un homme d’État et à prétendre d’endosser un jour le costume de la magistrature suprême si on lui sabote pas son parcours surtout des amis opposants comme les Zoubida Assoul, Saïd Sadi, Mohand Belhabes, Louisa Hanoune,.. Je dirais que l’autre potentiel est Karim Tabbou, ces 2 hommes politiques représentent le futur paysage politique, d’autres vont se révéler dans les mois à venir.

      Moh.abbas
      14 avril 2020 - 11 h 21 min

      @De La Graine D’homme D’Eta,
      J,ai cru lire aussi que contrairement à hanoune par exemple, il vivrait dans un simple f4, ce qui fait qu,il soit plus près du peuple pour comprendre ses doléances et exigences.

      Anonyme
      14 avril 2020 - 14 h 47 min

      Ton monsieur du khorti restera un khorti mais jamais un homme d état…compris zighoto. Toi aussi tu a appris la chita et la bassesse du fln..un de ces jours tu nous ramènera un cadre avec la photo de ton traître et tu nous dira de faire la courbette. Écoutes bien mon petit chouchou si tu veux gagner une vie honorable , va travailler va faire ta vie hors circuit de la chita et les courbettes…un vrai algérien ne fait jamais de courbette mais toi tu dois être un preneur de cousin marocain. Ton idole pour moi était un traître et maintenant île est un traître formater par le nouveau régime à El mouradia. Donc il a un nouveau grade de : traître formater par le chef daira.

    Yacine
    14 avril 2020 - 8 h 41 min

    Le peuple algérien n’a pas de problème d’union. Il l’a démonté depuis une année dans sa révolution pacifique et le démontre encore maintenant avec son combat contre le virus civil-19 .
    Mais il ne pourra jamais se soumettre à un pouvoir illégitime , si c’est ce que vous cherchez .
    Mais question pour les nuls : Comment un pouvoir illégitime et instable peut-il construire des institutions stables et légitimes ?
    Pourquoi le ferait-il demain , alors qu’il a tout fait pour casser la révolution du peuple et imposer un pantin à la place d’un grabataire sourd et muet ?
    En quoi le pouvoir actuel est -il différent de celui d’avant , alors qu’ils sont tous issus du même moule politique et idéologique, et ont été installés par les mêmes parrains et tuteurs ; l’état major de l’armée ?
    Vous voulez faire une offre de service au pouvoir , c’est votre affaire . Mais vous allez le faire tout seul , le peuple ne vous bénira pas comme il n’a pas béni ceux qui agissent en son nom et qui l’ont floué un certain 12 décembre 2019 !!!

    Lghoul
    14 avril 2020 - 8 h 32 min

    Ce type se fait actionner aux moments opportuns. Ils ne sort que quand on le règle comme une horloge ventriloque. Il est l’un des piliers caché du système, qu’il joue a travers un rôle camoufflé dans une « opposition » exterieure. Pendant que les « oppositions » de boutef sont visibles en actant de l’intérieur. Ce type simule même qu’il se fait « tabasser » par la police. Il ne pourra plus rouler les naifs. D’ailleurs c’est le seul qui sort la tête au milieu du coronavirus pour essayer d’aider ses maitres.

    Anonyme
    14 avril 2020 - 8 h 03 min

    « L’heure doit être à l’unité et au rassemblement des forces. Il est impératif de dépasser les conflits internes et les divisions néfastes au pays »!!! Ça y est!!! Il est devenu porte-parole de Tebboune!! Je le verrai bien directeur de cabinet du parachuté!!

      Rayes Al Bahriya
      14 avril 2020 - 12 h 39 min

      Voila un autre thayyabit el hamam…
      Il parle pour ne rien dire..
      Il a ete formate par le nouveau regime..
      Il veut devenir ministre ou deputee …
      Il ne represente que lui mm ce sanafir..
      Taisez vous (…..)

    Lghoul
    14 avril 2020 - 7 h 56 min

    « urgent et impératif que l’Algérie retrouve «une stabilité institutionnelle». » D’ou sort il celui la ? Il veut une stabilité institutionnelle avec un pouvoir illégitime. Ce jilali n’ayant absolument rien a faire dans la vie, est perdu dans le confinement de cette crise de corornavirus.

      Rayes Al Bahriya
      14 avril 2020 - 12 h 47 min

      Voila un autre thayyabit el hamam…
      Il parle pour ne rien dire..
      Il a ete formate par le nouveau regime..
      Il veut devenir ministre ou deputee …
      Il ne represente que lui mm ce sanafir..
      Taisez vous ya cheyyatt..
      Le hirak vous rejette et vs jouer les intermediaires
      Pour esperer tirer des dividendes…
      Fakou

    Moh.abbas
    14 avril 2020 - 6 h 58 min

    « stabilité institutionnel », cheval de bataille des 5 mandats, on l,à entendu des centaines de milliers de fois à toutes les sauces et par n,importe quelle quidam.
    Ces 2 mots à eux seul auront permis la dillapidation de 1400 milliards de dollars.
    La stabilité en vous faisant les poches ou la matraque.

    lhadi
    14 avril 2020 - 6 h 23 min

    Il ne fait pas de doute que le type d’Etat achevé est l’Etat légal-rationnel, fondé sur une activité de nature bureaucratique. Il n’en demeure pas moins utile de mettre en évidence les attributs de l’Etat algérien auquel manque, par ailleurs, des caractéristiques « modernes ».

    L’émergence d’un Etat patrimonial, qui est, à mes yeux, une forme politique issue du principe patriarcal. Le trait majeur qui se dégage est donc la faiblesse de l’institutionnalisation du pouvoir d’Etat. Au pouvoir personnel du Prince, il est peu de contre-pouvoirs autonomes institués. Le concept de néopatrimonialisme garde tout son sens si on le circonscrit à l’analyse des vingt dernières années de l’Etat algérien où, derrière une éventuelle façade d’institutionnalisation, demeure la réalité d’un pouvoir personnel, orienté vers la satisfaction d’un clientélisme familial élargi échappant largement aux contraintes du droit écrit, et entretenant dans ses pratiques administratives, une frontière ambiguë entre la sphère du privé et celle du public. L’Algérie a constitué le terrain d’élection de cet idéal-type.

    La nouvelle gouvernance doit institutionnaliser le pouvoir politique, dans un Etat républicain surtout pour faire émerger une allégeance collective de nature plus impersonnelle, mais non moins forte au niveau émotionnel. Le « loyal sujet » se mue en citoyen, et l’idée de patrie, de nation ou de république va constituer l’objet privilégié de ses réinvestissements nécessaires..

    L’Etat légal-rationnel assujettit tous les citoyens aux mêmes charges et leur ouvre les mêmes conditions d’accès aux emplois publics. Au nom de l’égalité devant la loi, il poursuit un travail d’homogénéisation des mentalités, créant le même droit pour tous. La participation politique de type démocratique joue dans le même sens. La citoyenneté n’est pas seulement un système de droits et de devoirs qui s’exercent au sein de Etat, elle est aussi une manière de décliner une identité commune. Qualité d’autant plus précieuse qu’elle doit compenser les effets de diversification identitaire engendrés par la segmentation croissante des sociétés modernes, où règne une division plus poussées des tâches et des rôles.

    Invoquer solennellement l’intérêt national vise à faciliter le dépassement des conflits internes ou à mieux faire accepter par la population des sacrifices essentiels. Son rôle est donc majeur dans la régulation des tension de la société. Mais cet appel n’a de chances d’être efficace que si le sentiment national est fortement intériorisé par l’ensemble des citoyens et ne se heurte à aucune allégeance investie d’une légitimité supérieure, qu’elle soit de nature politique ou religieuse. C’est pourquoi le travail d’idéalisation de la nation, de célébration de l’identité citoyenne prend une importance si considérable dans les instances éducatives et dans le débat public.

    A contrario, la fragilité d’un Etat contemporain réside dans son incapacité à susciter une conscience nationale qui pénètre toutes les couches de la population. Ce déficit d’identité collective libéré la force centrifuge des allégeances ethno-culturelles particularistes ou produit l’apathie.

    Il me paraît très important de souligner le processus d’institutionnalisation qui se manifeste sous deux aspects principaux : Tout d’abord en ce que le pouvoir de coercition n’est pas exercé arbitrairement mais, au contraire se trouve juridiquement codifié. Les gouvernants et leurs agents adoptent, selon des procédures déterminées, les mesures juridiquement obligatoires ; ils en assurent la mise en oeuvre et recourent le cas échéant à la contrainte, en respectant certaines règles. Toutes ces prérogatives sont exercées dans le cadre juridiques applicables, de façon à éviter les conflits des normes. Mais l’autre aspect du processus d’institutionnalisation n’est pas moins important. Il réside dans le fait que ces gouvernants ou ces agents n’agissent pas en vertu d’une volonté propre mais au nom d’une entité abstraite dont ils ne sont que le représentants. C’est en ce sens que le Président de la république, par exemple, ou le Parlement sont des « organes de l’Etat. Cette conception juridique permet de penser la continuité de l’Etat et des services publics par delà les changements de personnes qui en affectent la représentation.

    La muraille de l’Etat patrimonial qui a permis l’émergence d’une république de copains et de coquins a été lézardé de tous les cotés au point qu’il ne reste qu’un « champ de ruines ». Au jour d’aujourd’hui, il importe au Président de la république d’oeuvrer, là aussi, à l’édification d’un Etat légal-rational, une nation juridiquement organisée, qui défend les valeurs républicaines afin que le pays d’un million et demi de martyrs ne soit plus source de critiques.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Anonyme
      14 avril 2020 - 8 h 38 min

      Voilà encore l’Hadi un autre porte parole de Tebboune!! Je n’ai pas lu ton post mais je parie que tu parles d’unité, dépasser les divisons, se ranger derrière Tebboune et le laisser travailler!! Je me trompe??

      Anonyme
      14 avril 2020 - 14 h 53 min

      El hadi, je suis sûre que tu es un bon gars etc… mais nom de dieu arrête ton plagiat. Tu copie et coller m agace. Soit gentil et arrête. Si Je prends une phrase de tes écrits et je fais un lookup, je vais trouve la source de ton copiage.. arrête stp.

    Oum el Bouaghi
    14 avril 2020 - 2 h 37 min

    Oui douktour (…) les algériens doivent obéir aux pseudo-partis créés par Toufik et betchine. Je me rappelle d’un grand Zaim du mouvement national auquel on n’a posé la question sur Ouyahia, il a répondu: l’intelligence au service du MAL. J’espère que Mokri, soufiane djil âli, ssaid said le loup ( uccay), djaballah, mou kri, nna louiza hannounti trouveront leurs comptes après avoir été délaissés par le patron TOUS FIKOU.

    loklan
    14 avril 2020 - 0 h 01 min

    C’ est qui ce mec ?? Pour qui se prend il ?? Il a la nature d’ un soumis, il est missionné en tant qu’ éclaireur pour sonder tebboun. On se souvient tous qu’ il a accepter de dialoguer avec celui qui a été placé par gaid, c’ est un aveu d’ acceptation et rien d’ autre. Les Hirakistes n’ oublierons jamais que ce tebboun a été placé de force et avec mépris envers le peuple. Il n’ y a pas de mots pour qualifier cet homme qui est prêt à accepter l’ inacceptable dont ni la lucidité, ni la rationalité ni la sagesse ne pourrait accepter. Nous parlons d’ usurpation et d’ illégitimité et vous venez nous parler d’ économie comme si vous faisiez parti de ce gouvernement sans assise populaire. La lâcheté est votre, le hirak vous honni ya djillali.

    Zaatar
    13 avril 2020 - 22 h 32 min

    Il ne m’a jamais inspiré confiance ce bonhomme. Peut-être que je me trompe. En tous les cas il m’a toujours fait rappeler Amara Benyounes je ne sais pas pourquoi.

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