Le lieutenant-colonel Larbi Cherif : une pièce maîtresse dans le réseau Bouazza
Par Abdelkader S. – Les Algériens l’ont découvert après l’irruption du Hirak sur les plateaux des télévisions de propagande. Lui, c’est l’ancien lieutenant-colonel Larbi Cherif, qui s’est distingué par ses calomnies itératives et ses attaques violentes contre son ancien chef, le général Toufik qu’il accuse de tous les maux. Cet ancien officier, qui usurpe le titre de colonel plein, radié des rangs de la Direction centrale de la sécurité de l’armée, par le général Mehenna Djebbar, pour sa conduite immorale, a été récupéré par le réseau mafieux dirigé par le binôme Bouazza-Lachkhem pour servir de bouclier médiatique pour voiler les frasques des quelques généraux qui, autour de Gaïd-Salah, pillaient le pays et instauraient une dictature.
Il n’est pas exclu que Larbi Cherif soit entendu voire arrêté dans le cadre des enquêtes que mène actuellement la DCSA pour nettoyer le ministère de la Défense nationale des officiers véreux qui ont exposé cette honorable institution à la vindicte populaire par leurs actes antinationaux. L’ancien officier est, en effet, coupable d’avoir participé à une entreprise de déstabilisation du pays en s’employant à semer la haine entre les Algériens et à créer une division au sein de la société sur instigation de l’ancien directeur de la sécurité intérieure et avec la complicité des médias à la solde de ce dernier qui exécutait l’ordre de lui ouvrir leurs studios sans se soucier des conséquences néfastes des messages haineux qu’il véhiculait à travers ses chaînes de télévision téléguidées par les services de Bouazza.
La notoriété de l’imbu Larbi Cherif, il la doit au parrain de la bande, le général Gaïd-Salah qui, à travers ses fidèles lieutenants qui constituent le réseau mafieux en voie de démantèlement, a fait de sa guerre contre sa bête noire, le général Toufik, sa raison d’être. Une guerre commencée bien avant, au temps où l’inénarrable Amar Saïdani dirigeait le FLN d’une main de fer, avant d’en être lui-même éjecté de la même manière qu’il le fit avec son prédécesseur Abdelaziz Belkhadem. Larbi Cherif est, en quelque sorte, le continuateur de la sale besogne qui avait été confiée à l’ancien président de l’APN aujourd’hui installé à Paris. Ses heures sont comptées, indiquent des sources informées. Il rejoindra donc bientôt dans sa cellule celui dont il est le bouffon, nous assure-t-on.
A. S.
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