Réponse du général Nezzar à ceux qui font aboyer Aboud à partir d’Alger
Par Abdelkader S. – «Si je devais répliquer à chaque déjection de cette raclure fétide dénommée Hichem Aboud, on n’en finirait pas», a ironisé le général Khaled Nezzar, sollicité par nos soins pour répondre à la dernière galéjade de l’aboyeur de la meute aux abois. «Que tout le monde sache une fois pour toutes, et j’espère que je n’aurais pas à le rappeler à chaque fois que ce raté débloque, que je ne détiens aucun bien à l’étranger, que ce soit en Espagne, en France, en Suisse ou ailleurs, et que le seul compte bancaire que j’ai se trouve à Alger», a encore précisé l’ancien ministre de la Défense nationale. «Ces pays connus pour leur transparence peuvent à tout moment chercher à en connaître si un canal officiel algérien le leur demandait», a-t-il assuré.
«Si j’ai décidé d’intervenir par deux fois sur les chaînes Ennahar TV et Echorouk TV, ce n’est, cela s’entend, pas pour quelque désir éperdu de m’exhiber devant les caméras, mais pour m’adresser directement à l’opinion publique, sans fard, et briser cette fausse image que ceux dont je dérange les gros intérêts en Algérie et au-delà des frontières ont voulu me coller en se servant de mille et un subterfuges, allant des ragots de café au borborygme de Hichem Aboud et de ses gémeaux», a rétorqué le général Khaled Nezzar.
«Dire que je n’aurais pas déserté de l’armée française et que je n’aurais pas été condamné pour cela est tout simplement une ânerie que seul un godillot de l’extraction de Hichem Aboud peut commettre», a affirmé l’ancien adjoint-militaire au chef de Zone de la Base de l’Est, en rappelant que cela se sait depuis vingt ans, soit en 2000, année de parution de ses mémoires (voir ci-dessous) qui reprennent les attendus du verdict le condamnant à dix ans de prison ; lui et d’autres compagnons d’armes, dont le défunt Abdelmalek Guenaïzia.
Par acquit de conscience et en respect de nos lecteurs qui ont demandé à connaître la version du général Khaled Nezzar, ce dernier a indiqué que l’information sur une prétendue nationalité française dont il serait détenteur est un ragot inventé par le clan qui utilise la marionnette Hichem Aboud pour propager des calomnies et des bobards à chaque fois qu’ils subodorent une réaction de l’ancien patron de l’armée qui sait tout sur tout le monde, à commencer par Gaïd-Salah – dont les errements dus à son inculture et à son complexe d’infériorité ont enfanté une crise inextricable – et ses résidus, peu nombreux mais nocifs, qui sont toujours à la manœuvre. «Je dis à ces gens-là, à ces marionnettistes qui actionnent à l’aide de fils inapparents leur Pinocchio en chair Hichem Aboud, que leur jésuitisme est vain et que leur fin est proche», a dit le général Khaled Nezzar.
S’agissant de l’appartement de Lotfi Nezzar, cité par l’autolâtre qui a quitté la France sur conseil de ses avocats pour fuir la justice française qui ne badine pas avec le cancan et la clabauderie, le concerné affirme qu’il l’a acquis en toute transparence et en toute légalité, et que c’est le fruit de son labeur. «J’ai acheté ce bien à la sueur de mon front, je n’ai ni détourné l’argent public ni transféré des devises illégalement», assure le directeur général de SLC, entreprise fermée sur instigation du réseau mafieux constitué par les généraux Wassini Bouazza, Abdelkader Lachkhem et autre Amar Boussis.
«Quant à cette odyssée selon laquelle j’aurais fui le pays à bord d’un zodiac, d’un yacht ou que sais-je encore, je la mets sur le compte de la trisomie discernable sur le visage de cette jacasse qui se fait de l’argent en frelatant les réseaux sociaux avec sa mythomanie», s’est défendu Lotfi Nezzar, en parlant d’«élucubrations dignes d’un James Bond qui ne peuvent provenir que d’un cerveau dérangé».
Enfin, le général Khaled Nezzar a affirmé que ces mensonges orduriers tissés à Alger et colportés par Hichem Aboud iront grossir le dossier – déjà épais – introduit devant un tribunal français.
A. S.
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