Célébration du 3 Mai : la LADDH appelle à libérer la presse
Par Mounir Serraï – La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) saisit la Journée mondiale de la presse pour réitérer son appel à la libération des journalistes qui sont en prison. Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, la LADDH demande ainsi la remise en liberté de Khaled Drareni et de Sofiane Merakchi.
«Libérez les journalistes pour libérer la presse, la parole et l’opinion libres, pour libérer l’expression et la démocratie. Il ne peut y avoir de démocratie sans liberté d’expression. Il ne peut y avoir de liberté d’expression sans une presse libre. Il ne peut y avoir de presse libre sans journalistes libres», a écrit LADDH qui rend «un hommage particulier aux journalistes qui exercent encore leur métier dans des conditions difficiles, marquées par les détentions arbitraires, la censure, le harcèlement, l’étouffement économique». La LADDH rappelle dans ce sillage «l’exigence du respect des libertés démocratiques, des droits fondamentaux, la liberté de la presse qui est la pierre angulaire des autres libertés, un indicateur pour mesurer les démocraties dans le monde».
«Cette année, l’Algérie est au bas des tableaux de classement en matière des libertés, l’Algérie nouvelle promise par le pouvoir et tant attendue par le peuple est encore à réaliser», estime encore la LADDH qui regrette ainsi que des journalistes soient emprisonnés malgré l’abrogation du délit de presse et toutes les garanties obtenues dans le droit national et les conventions internationales des droits humains ratifiées par l’Algérie».
M. S.
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