Maghreb, civilisation, langues, culture : si Mohamed Arkoun avait été écouté !

Arkoun Maghreb
Le penseur algérien Mohamed Arkoun. D. R.

Par Kamel M. – Dans une interview enregistrée quelque temps avant son décès, le penseur algérien Mohamed Arkoun, enterré au Maroc, faisait un constat amer sur la situation du Maghreb. «Soixante ans de politique souveraine des Etats postcoloniaux dans cet espace politique ont choisi la fermeture intellectuelle, le rejet de la connaissance scientifique, le rejet des cultures européennes, ô combien enrichissantes et innovantes», regrettait-il. «Je ne veux pas dire par là de négliger la culture arabe. La culture arabe, elle-même, avec l’islam, a subi les vicissitudes de l’histoire depuis le XIIIe siècle. La langue arabe a coupé totalement avec le dictionnaire philosophique qui s’est enrichi du VIIe jusqu’au XIIIe siècles avec de grands philosophes qui pensaient et faisaient de la philosophie arabe, avec les juifs, les chrétiens et les musulmans, tous ensembles parlaient l’arabe», affirmait-il.

Evoquant la très sensible question des langues qui a refait surface en Algérie depuis les discours racistes de Gaïd-Salah, Mohamed Arkoun soulignait que celles-ci «sont la dignité et la richesse de l’Homme». «Il n’y a pas d’Homme sans langue qui l’enrichit», expliquait-il, en ajoutant : «Je m’enrichis du latin, du grec, de l’arabe et du berbère qui est la langue vernaculaire de la population de ce vaste espace depuis Benghazi jusqu’au Maroc.» «Effacer les langues et les civilisations, quelles qu’elles soient, est un crime contre la dignité de l’Homme», assénait encore le philosophe décédé à Paris en 2010. «Il faut savoir séparer le politique en tant qu’idéologique et le destin des cultures et des langues humaines», ajoutait-il.

Selon lui, «si l’espace maghrébin avait eu des dirigeants qui aient pu avoir dans la tête cette culture que je viens d’évoquer, l’espace maghrébin, aujourd’hui, serait intégré dans l’espace européen sans aucune espèce de différenciation». «Cette histoire ouverte sur l’ensemble de l’espace méditerranéen a été stérilisée, ignorée et chassée de la mémoire historique des Maghrébins. Saint-Augustin n’existe pas, maître de l’Europe, maître du catholicisme qui vivait à Hippone», regrettait-il.

Mohamed Arkoun critiquait sévèrement «l’option idéologique aveugle qui a appauvri intellectuellement, culturellement, scientifiquement, spirituellement, moralement l’ensemble de l’espace maghrébin qui ne serait absolument pas ce qu’il est aujourd’hui devant des impasses historiques, politiques, économiques et éducatives».

Si ce grand intellectuel algérien avait été écouté…

K. M.

Comment (79)

    karamazov
    28 mai 2020 - 13 h 45 min

    Yaya mon Kapitène! Si E=MC² , Dieu existe .

    Lors de ma circoncision pendant que Dda Qaci n’Targa me charcutait mon prépuce, mon Oncle Slimane me gavait d’œufs comme un canard dont on veut qu’il fasse du foie gras. Etch timelaline etch timelaline m’ordonnait-il , pour détourner toute l’attention de mon cerveau vers cette zone de conflit-là. Arkoun et Khali Slimane même combat.

    Quand j’étais mioche Jidda me racontait des histoires que la vôtre vous a sans doute racontées aussi. Je n’ai jamais douté de leur véracité , même si pourtant Jidda n’a jamais cherché à m’en convaincre ou à m’en dissuader. Teryèle, Voughzène, le chat qui s’est fait retirer la queue parce qu’il avait osé chiper un peu de lait, Uchène de Bel3ejout , un village sdew Guezgata, et d’autres que je lisais à lipouk : contes et légendes d’Alsace, de Bretagne, la chèvre de Monsieur Seguin , moua j’y croyais dur comme fer que c’était vrai de vrai.

    Après tout que cela soit vrai ou non qu’est-ce que j’y perdrais ? je ne voue aucun Lucte a Teryèle a Voughzène , ou à qui que ce soit.

    Iporta Jidda n’y mettait aucune musique ou symphonie . Ih, on ne peut pas dire qu’elle accompagnait ses narrations de Bitov nagh Mouzar, d’une envoutante mélodie ou d’une quelconque référence livresque nagh khalsoum de ketchup oula de mayonnaise pour mieux me faire gober les couleuvres qui auraient pu semer le moindre doute en moua .

    Donc va savwar a Mes3oud si ce gout qu’ont ces couleuvres est dû aux capacités des cuistots à nous faire croire que c’est des anguilles d’eau douce qu’ils ont été pêcher sous roche nagh au fait que pour le quidam qui écoute tout ce qui vient dans le filet c’est du poisson : crocodile, pageot oula crabe.

    Sidna 3issa qui jonglait avec les paraboles comme Thalès ou Pythagore ou presque avait répondu à un pèlerin qui lui avait dit : Seigneur, je vous cherchais, vous ne m’auriez pas cherché si vous ne m’aviez pas déjà trouvé.

    Quand j’avais siza, mon père m’avait envoyé à la mosquée chez Si Lwenes apprendre awel errebi, et alif ur inouqed ara, la parole de Dieu et alif ma younqout chi. Dès le premier jour j’ai reçu la falaqa qui correspondait à mon impertinence en guise de poésie. J’en ai eu pour mes illusions , am win itama3en lehrir ar thzougwart, comme Brel, au lupanar du régiment, qui aurait aimé un peu de tendresse.

    Jidda qui était pieuse ne connaissait du Coran que quelques mots qu’elle ânonnait pendant ses prières, et qu’elle ne comprenait guère, était une fervente croyante.

    Ihi spliki-moua, we3lech Jidda qui était plus analphabète que ses pieds , qui n’a jamais lu un seul livre, qui n’a jamais fréquenté de mosquée , est kamim musulmane jusqu’ au fond de son âme.

    Mais comment oserait-on dire que c’est dans le Coran qu’elle a trouvé la foi et non dans sa propre
    tête ?

    Le charbonnier quand il croit n’a pas besoin qu’on lui démontre quoi que ce soit. Que Dieu existe ou pas, ça ne lui coûterait rien d’y croire. Comme dirait Pascal.

    Ça ne coûte pas plus de ne pas y croire non,plus .

    Kp10
    27 mai 2020 - 22 h 38 min

    « Le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi » avait dit un certain.
    Un autre avait fait une expérience de pensée et à trouver qu’un chat pouvait être mort
    et vivant en même temps.
    Elémentaire, mon cher Watson, mieux c’est Kant-ique.
    Et le troisième qui savait qu’il ne savait pas, fut condamner à boire la ciguë pour perversion de la jeunesse.
    Depuis, nous savons qu’il savait alors que les sophistes, ses adversaires, continuent toujours la parlote.

    Karamazov
    27 mai 2020 - 13 h 13 min

    @ Ziri Warsenis

    Décoiffant ! Doummage que je ne suçasse pas le dire ainsi !

    Dans la bibliothèque de Guezgata , dirigée par Wardiya ward ena3na3 ? Le fantasme de tout le village, sauf que contrairement à Sainte -Marie- Madeleine, la Sahiba d’un autre prophète, elle, personne ne l’a eue, il y a un rayon où des ouvrages qui excommunieraient l’apôtre le plus dévoué , comme dans la bibliothèque du Vatican, du célèbre : « le nom de la rose » où des ouvrages haram ont été enduits d’arsenic pour châtier divinement ceux qui auraient zozé aller chercher à contre-courant des psalmodies . Sur la porte est écrit: « à vos risques et périls » , ce que vous perdrez en rentrant , vous ne le récupérerez plus en sortant. Puisque c’est Sainte-M … Wardiya qui nous le dit . Sans allégorie , ih .

    Je n’ai jamais dit qu’Arkoun n’est pas un génie , à sa façon. Lucifer aussi est un génie , à sa façon aussi. Zidane aussi , et Cheb Khaled, d’accord.

    Sauf que quand on me dit qu’il faut croire Copernic quand il dit que c’est la terre qui tourne autour du soleil , mais il faut le croire quand il dit que c’est l’inverse aussi parce …. ? Parce que c’est un génie , bons sang ! Il faut aussi croire Pascal quand il dit 2+2 font 4 et il faut le croire quand il dit que 2+2 font 6. Parce que c’est un génie ipicitou , (…)
    Arkoun n’a pas poussé le savoir jusqu’au mur de Planck pour revenir nous avouer qu’il ne sait pas ce qu’il y a de l’autre coté. Non, il y est allé par la fesse cachée , la face Ô-Lucte, autrement dit. La seule qui mène tout droit au paradis et qui n’est pavée que de bonnes intentions d’où le moindre doute est banni.

    Et comme la voie du seigneur est mystérieuse et impénétrable : coitus interruptus ,à vos tapis. Et pourtant elle était grosse comme ça , pardi ! L’arnaque , que je cause , grosse comme-ça elle est.

    C’est vrai que plus elle est grosse plus elle passe mais ! Mêêêê !

    Ainsi, à coups de références livresques au grand dam du carbone14 , du rubidium, de la paléontologie , Arkoun nous en met plein les fouilles avec une érudition cum libro qui nous échevellerait le moindre poil de sachience qui aurait osé pousser sur nos caboches d’abrutis.

    Zombretto , il a dit : le Coran , quelle poésie ! Ih, sutout par blue-tooth.

    Lhoucine bwargeontay , a répondu à Wardiya , notre institutrice , qui lui demandait : c’est quoi le Coran a Lhou ? Beeeeeeeeeeeeeeen , une embuscade ? répondit Lhoucine.

    Si le Coran , c’est de la poésie, un nectar des dieux , alors « la légende des siècles » , « l’Illiade », Abou Qacem Ecchabi , c’est quoi ? Du jus de betterave?

    Iben moua je vous avoue que j’ai plus tendance à croire aux Dieux en lisant l’Illiade qu’a celui de tous les livres saints du monothéisme.

    ZORO
    27 mai 2020 - 12 h 48 min

    A Zombretto 26 mai 22h 54
    Salem Zombretto, je peux te dire que tu te trompes lourdement quand tu t imagines que ZORO est incapable de faire du mal a une mouche, Alors saches que Z0R0 a tué de nombreuses mouches il en a meme ressuscité d autres pour passer le temps en attendant le repas qui tardait a venir dans le refectoire.Pour ce faire on prenait une mouche on la mettait dans l eau ,une fois inerte on la saupoudait de cendre de cigarette sitot elle reprenait l envol.Cependant je dois reconnaître qu il y aussi verite dans ta vision sur ZORO et pour te conforter dans ton analyse je te raconte cette histoire qui j en suis sur te fera sourire.
    Il environ 2 ou 3 ans , j ai eu des visites nocturnes d un intrus qui s en prenait a coeur joie a tout ce qu il trouvait dans mon debarras ,meme les fils électriques n ont pas echappe aux criocs de ce (…) de rongeur .Durant un mois j ai utilse toutes les combines pour l avoir mais de jour en jour il me prouvait qu il etait plus intelligent que moi . ZORO moins intelligent mais plus tenace decida de fabriquer de ses propres mains un piege a rat .Le lendemain le rongeur etait là bien vivant devant moi je voyais ,la frayeur qui se dégageait de ses yeux a l approche du danger.A ce moment toute la haine que j avais pour cette bestiole i commencait a se dissiper, c etait de la pitié que j eprouvais envers cet ennemi du mois.Ne sachant plus quoi faire de la bestiole je lui ai adresse la parole il me donnait l air qu il m ecoutait et me comprenait .
    Ecoute rat !! ca fait un mois que tu me cherches aujourdh ui je t ai entre mes mains je peux faire de toi ce que je veux, mais comme je n arrive pas expliquer ce qui m arrive je vais te donner une chance a condition que tu ne remettes plus les pattes chez moi ,sinon je ne serais plus clement, j ai ouvert la bouche d egout ,et la cage pour le laisser partir ,depuis ce temps je ne l ai plus revu.
    SigneZORO. ..Z…

      Zombretto
      27 mai 2020 - 18 h 41 min

      Eh oui, Zoro, je n’en attendais pas moins de toi. It takes one to tell one, comme on dit en ingliche. Non seulement ton post m’a fait rire, mais je l’ai relu encore une fois ou deux. A propos, je ne dis pas que je pense que tu n’as jamais tué une mouche de ta vie, mais tu sais ce que je veux dire, n’est-ce pas? Quand j’avais 12 ou 13 ans je me suis fait un (ou une?) tire-boulette comme tous les autres gosses de mon âge. J’ai vu un moineau perché sur un arbre et je lui ai tiré une pierre. Je l’ai touché en pleine poitrine et il est tombé sec à mes pieds. En voyant son thorax déchiré, gisant là, inerte, un sentiment de tristesse énorme est tombé sur moi de la tête aux pieds. J’ai pleuré et jeté mon (ou ma?) tire-boulette. J’ai ramassé l’oiseau et je l’ai enterré. Ce soir-là je n’ai pas pu me débarrasser de ce sentiment immense d’accablement. Ça m’a pris plusieurs jours pour m’en remettre. Je me répétais à moi-même dans ma tête: Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?!!
      Je ne sais pas si tu connais l’histoire des trois frères nommés Mohamed tous les trois et quand leur père est mort il a laissé un testament disant: Mohamed héritera de la moitié de mes biens, Mohamed héritera de l’autre moitié, et Mohamed n’héritera de rien.
      Elle a un lien avec mon post. Si tu ne la connais pas je te la raconterai.

        ZORO
        28 mai 2020 - 8 h 58 min

        Salem Zombretto , l histoire des mouches c était pour plaisanter, celle des Mohammed sincèrement je en ai eu vent mais je l ai perdu j aimerai bien l entendre.thanks
        Signe ZORO…Z…

          Zombretto
          28 mai 2020 - 18 h 34 min

          Salut, Zoro! Voici l’histoire soufie des trois frères Mohamed, connue en Afrique du Nord autrefois.

          Un riche marchand avait trois fils, nommés Mohamed Kbir, Mohamed Sghir, et Mohamed tout court. A sa mort il a laissé un testament disant « Mohamed héritera de la moitié de mes biens, Mohamed héritera de l’autre moitié et Mohamed n’héritera de rien. » Naturellement, aucun des trois frères ne voulait accepter qu’il était celui qui n’hériterait de rien. Personne dans leur petite ville n’était assez éclairé pour résoudre cette énigme. On leur a alors conseillé d’aller voir un cadi renommé pour sa sagesse, sa perspicacité et son sens de la justice, à une centaine de kilomètres de là. Les trois frères prirent leurs chevaux et commencèrent le voyage. A mi-chemin ils se sont arrêtés pour bivouaquer, nourrir et abreuver leurs chevaux sous un grand arbre. Sur le sol sous l’arbre il y avait une multitude de traces d’animaux et d’êtres humains. Mohamed K’bir s’est accroupi et a examiné les traces pendant quelques minutes, mais sans rien dire, puis bien reposés, ils ont repris leur voyage.
          Arrivés le soir, ils ont raconté leur problème au cadi. Le cadi s’est lissé la barbe, a réfléchi un petit moment puis Il leur dit qu’il a connu leur père et qu’il devait avoir une bonne raison pour avoir laissé un tel testament. Il ajoute que c’est un cas unique qui nécessite beaucoup de réflexion, donc en attendant il les invite à diner et passer la soirée chez lui. Ce cadi avait un très bon cuisinier et le repas était somptueux.
          Pendant qu’ils mangeaient, le berger du cadi est entré et l’a informé que sa chamelle avait disparu. Mohamed K’bir lui demande:
          – « Est-ce une chamelle borgne d’un œil et qui transportait des sacs de blé d’un côté et du miel de l’autre et qui s’est échappée avec son chargement sur le dos? »
          – « Oui, c’est bien ça! Où est-elle? »
          – « Je n’en sais rien. Je n’ai jamais vu cette chamelle. »
          En entendant ça le juge est interloqué et commence à soupçonner Mohamed Kbir d’avoir volé la chamelle. Il lui demande de s’expliquer. S’il n’a jamais vu la chamelle, comment donc savait-il tout ça??!! Mohamed Kbir lui répond:
          – « C’est bien simple. En nous arrêtant pour bivouaquer, j’ai vu des traces de chamelle sur le sol et je les ai analysées: l’herbe était plus broutée d’un côté des traces que de l’autre alors j’en ai déduit qu’elle est borgne. Il y avait des abeilles affairées par terre d’un côté et des foumis de l’autre, donc elle transportait du miel et du blé, et enfin il y avait une trainée très légère sur le sable tantôt d’un côté tantôt de l’autre, de toute évidence faite par la bride qui traînait par terre, donc la chamelle s’était enfuie.»
          Aussitôt qu’il finit de parler, un homme entre et dit que la chamelle a été retrouvée, donc Mohamed Kbir est disculpé. Le cadi est étonné de l’incroyable perspicacité de Mohamed Kbir mais ne dit rien.
          Ils continuent leur repas. A un certain moment, Mohamed Sghir déclare:
          – « Votre honneur, votre cuisinier vient de se couper la main avec son couteau. »
          Le cadi répond:
          – « Comment peux-tu dire ça alors que le cuisinier est dans la cuisine et ne s’est jamais montré ce soir? Tu ne sais même pas à quoi il ressemble! »
          Mohamed Sghir insiste. Étonné mais douteux, le cadi appelle son cuisinier. Celui-ci arrive, et en effet il a un pansement sur la main droite! Mohamed Sghir explique:
          – « Je savais qu’il s’était coupé la main et voilà comment je l’ai déduit: Je suis un très fin connaisseur de la cuisine; jusque-là j’étais absolument impressionné par tous les mets et j’admirais l’art exquis de votre cuisinier. Mais voilà que tout à coup il y a eu un écart de quelques minutes entre les mets, ce qui est déjà incongru pour un cuisinier d’un tel talent, mais encore les mets suivants manquaient un tout petit peu de sel. La seule conclusion possible pour moi est qu’il s’était coupé la main et ne pouvait pas trop toucher le sel et il s’est arrêté un moment pour se panser la main. »
          Le cadi était vivement impressionné, mais il a remarqué que pendant tout le repas le troisième Mohamed le dévisageait d’un air mystérieux. A la fin il lui a demandé pourquoi il le regardait de cette façon. Mohamed lui dit brutalement:
          – « Ton père n’est pas ton père! »
          Le cadi se lève en colère et sa première réaction est de couper la tête de cet insolent, mais il se ravise en pensant à la perspicacité des deux autres Mohamed. Il demande:
          – « Et comment saurais-tu que mon père n’est pas mon père, toi qui ne m’a jamais vu avant? »
          Mohamed répond:
          – « Je ne me trompe jamais sur ça. C’est comme un sixième sens que j’ai. Il me suffit de regarder un homme pour le savoir. »
          – « Tu ne l’as pas déduit logiquement, comme tes frères? »
          – « Non, il me suffit d’un coup d’œil. »
          Le cadi sort et va voir sa mère. Il tire son épée et la menace de la tuer tout de suite si elle ne lui dit pas qui est son vrai père. Elle finit par lui avouer qu’elle a eu une liaison avec un voisin pendant une guerre, croyant que son mari avait été tué et qu’il ne reviendrait jamais. Donc celui qu’il croyait être son père n’était pas son père.
          Il revient dans la salle et annonce:
          – « Messieurs, je comptais vous donner mon verdict demain, mais je viens de résoudre l’énigme du testament de votre père. Pas besoin d’attendre jusqu’à demain. Donc, Mohamed Kbir héritera de la moitié, Mohamed Sghir héritera de l’autre moitié, et Mohamed n’aura rien. Et c’est parce que otre père savait que Mohamed n’est pas son fils. »
          Mohamed se lève et proteste. Comment le cadi pouvait-il dire une chose pareille??
          Le cadi répond:
          – « Parce que seul un fils de (hachak…) peut en reconnaître un autre rien qu’en le regardant! »

          La relation de cette histoire avec tes commentaires et les miens est que “it takes one to know one” , c’est tout.

    lhadi
    26 mai 2020 - 20 h 40 min

    A la fin du XI siècle et surtout au XII siècle de l’ère chrétienne, de nombreuses oeuvres arabes sur les mathématiques, l’astronomie, les sciences naturelles, la chimie, la médecine, la philosophie et la théologie ont été traduites en latin, dont plusieurs oeuvres d’al-Ghazali, notamment Ihya Ulum al-Din, Maqasid al-Falasifa (que d’aucuns ont pris, par erreur, pour un exposé de la pensé d’al Ghazali alors qu’il s’agissait d’un récapitulation des principes philosophiques en cours, à l’époque), Tahafut al-Falasifa et Mizan al-amal. En outre, un certain nombre de savants européens connaissaient l’arabe et on pu prendre directement connaissance des points de vue d’al Ghazali.

    L’influence est très nettement perceptible chez de nombreux philosophes et savants du Moyen âge et du début de l’ère moderne, particulièrement chez saint Thomas d’Aquin, Dante et David Hume.

    – Saint Thomas d’Aquin (1225-1274), dans sa Somme théologique, doit beaucoup à l’oeuvre d’al Ghazali (notamment Ihya Ulm al Din, Kimiya-yi sa’adat et Ar-Risala al-laduniyya). Les écrits de Dante (1265-1321) révèlent clairement le pouvoir islamique d’al Ghazali et Risalat al-Ghufran (Epitre du pardon) d’al-Maari. Et al Ghazali a également exercé une domination sur Pascal (1623-1662), surtout en donnant la primauté à l’intuition sur la raison et sur les sens, et cette influence se fait sentir chez Hume (1711-1776), dans sa réfutation de la causalité.

    Il semble qu’al Ghazali ait eu une emprise plus profonde encore sur la pensée juive que sur la théologie chrétienne. Nombreux, en effet, étaient les savants juifs du Moyen Age qui connaissaient parfaitement la langue arabe, et certaines oeuvres d’al-Ghazali avaient été traduites en hébreu. Mizan al-amal, en particulier, a trouvé un public chez les juifs du MoyenAge : il a été plusieurs fois traduit en hébreu, et même adapté, les versets du Coran étant remplacé par les mots de la Torah.

    Un des grands penseurs juifs, qui ont subi l’influence d’al Ghazali, a été Maimonide ( en arabe : Musa Ibn Maimun ; en hébreu : Moshé ben Maimon (1135-1204), cette influence étant manifeste dans son Dalalat al-Har’irin, rédigé à l’origine en arabe, l’une des oeuvres les plus importantes de la théologie juive médiévale.

    A méditer !

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Santa Claus
      27 mai 2020 - 14 h 57 min

      sacré le hadi, toujours à copier-coller des propos glanés ça et là!
      au fait, quel rapport y a t il entre la question de la marginalisation de Arkoun et ce que déblatère, dans son post, le hadi?

    Anonyme 24 mai 2020 - 13 h 47 min
    25 mai 2020 - 21 h 42 min

    Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, le problème en Algérie n’est pas un problème de dualité démocratie/dictature, islam/laïcité, civil/militaire, modernité/archaïsme, arabe/berbère,… Le vrai problème c’est l’absence d’un sentiment National fort. Tout le monde a sa part de responsabilité dans ce désastre idéologique, aussi bien le régime que l’opposition. Mais la responsabilité des intellectuels est encore plus grande et plus grave

    Karamazov
    25 mai 2020 - 18 h 31 min

    Le titre de cette lumineuse contribution est: « si on avait écouté Arkoun …. » Cela m’a rappelé Pascal ou Saint Augustin qui disait apipri : peu de science éloigne de Dieu , beaucoup de science y ramène. Venant de ces deux bigots cela ne m’a étonné guère.
    Je me suis donc demandé à quel moment Arkoun a trouvé assez de science pour revenir vers Dieu.

    C’est qu’il ne fait pas que pour lui-même .Il récupère aussi les agneaux égarés ou rebutés par les islamistes avec son islam soft.

    Tu as remarqué Tovarich que ma légendaire retenue m’a empêché d’accuser ces érudits de malhonnêteté intellectuelle. Pourtant non seulement abusant de leur notoriété ils renforcent et apportent du crédit à l‘imposture religieuse mais ils s’acharnent à anéantir le moindre grain de lucidité ou de doute qui oserait germer dans la caboche de monsieur lambda.

    Ces érudits, ces savants des religions, font croire qu’ils ont remonté le temps pour assister à la passation du message de Jibril au Prophète . ils ne rapportent pas des histoires sujettes à caution que des gens se racontaient mais des preuves irréfutables. Ils participent ainsi à la grande arnaque .

      Kp10
      26 mai 2020 - 0 h 14 min

      Cher Karamazov,
      Vous n’allez pas par le dos de la cuillère.
      D’après les biographes, Pascal est qualifié de génie universel et Saint Augustin, un des quatre père de l’église avait un magistère correspondant à la Sorbonne, l’ Ecole Normal (rue d’Ulm) et Polytechnique.
      Vous n’êtes franchement pas objectif en qualifiant ces grands esprits de bigots
      J’ai l’impression que le matérialisme scientifique vous joue de tes tours.

        Karamazov
        26 mai 2020 - 10 h 25 min

        Heueu!
        Copernic était chanoine, et beaucoup de scientifiques étaient des hommes d’église, parce que l’église détenait le savoir qui a fini par lui échapper;

        Qui aurait dit : « mettez-vous à genoux priez et implorez, faites semblant de croire et vous croirez » si ce n’est un bigot?

        Quant à l’autre égérie de l’inquisition , c’est vrai que c’était un grand laïc.

          Kp10
          27 mai 2020 - 5 h 18 min

          Salem,
          « faites semblant de croire et vous croirez ».
          Euh. Comment dire.
          Il faut replacer les citations dans leur contexte et il va s’en dire correctement.
          La problématique du génie universel qu’est Pascal concernait le Salut.
          Son « pari » était que vous avez tout intérêt à vous mettre à genoux pour prétendre à être sauver.

          Quelque chose qui me turlupine est qu’en Islam, des personnes qui auraient fait le mal toute leur vie peuvent être sauvé à la dernière minute inversement une personne peut commettre un acte répréhensible à la dernière minute.
          Tout ça pour dire que je n’ai pas de prétention à apporter un jugement de fond de vos posts mais simplement de reconnaître objectivement un génie universel (philosophie, mathématique, physique) ou un grand esprit quelque soit leur croyance.
          Fraternellement humain.

      Ziri Warsenis
      26 mai 2020 - 22 h 24 min

      @Karamazov
      Nigh-ak à Hend, dans tout ça il y a un peu de la faute à votre triumvirat de Guezgata, Ujanjal, Ouardia et l’autre le béni d’entre tous, qui comme le trio en dormance de “Nath ifri”, ne vous a pas permis d’appréhender avec sérénité la suave voie qui mène à la douce redemption, celle qui fond l’individu dans cette consubstantialité de l’esprit, du corps et des sens reliés au Divin, qu’on ne décèle qu’une fois materné et emmailloté dans les plus profondes arcanes arkouniennes.

      Unjanjal, votre intendant qui régnait sur l’économat et le trésor fruit des recettes de batinta payée par l’adroum, aurait dû renflouer la bibliothèque guezgatienne de la scolastique de l’oustad, pour l’infime plaisir de découvrir les pistes suivies où le penseur a usé ses semelles dialectiques et spirituelles, passant d’Aristote à Plotin, de St-Augustin à Avicenne, d’Arnobe à Pascal, de Descartes à Spinoza, d’Averroes à Thomas d’Aquin, de Leibniz à Kant et même de s’enivrer de la mystique d’Ibn Arabi à Djallal Eddin Rumi et Sohrawardi, de Denys l’Areopagite à Maître Eckhart aller jusqu’à Balthasar Gracian etc.

      Hélas, la tentative réformante de l’oustad n’a pu se détacher du sacerdoce de sa hauteur vertigineuse très éloigné des rangs populaires afouadjène afouadjène, qui en bout ligne l’a reclu et campé dans un modèle haut standing de gagne-pain, à défaut de le consacrer en héraut annonciateur new look adulé, le but probable inavoué de la quête glorieuse.

      On serait porté à poser la question comment est-ce qu’avec un périple à travers les âges de la pensée humaine, si ce n’est des plus éclairées au moins des plus réfléchies, ce brillant oustad participe à l’entourloupe métaphysique en reprenant là où Averroes avait échoué : concilier l’inconciliable, faire copiner la foi et la raison. En édulcorant au possible la sauce rance pour passer son aigreur, tout en vêtant un duo complet-cravate au lieu d’un qamis-chéchia immaculés.

      On serait également porté à comparer deux destins originant de Taourirt Mimoun, l’un “n ufella” (Mammeri), l’autre “n uadda” (Arkoun).
      Mammeri s’est consacré à la recherche sur le terrain en allant à la rencontre des gens, de leur culture vernaculaire, dans les mots de Mohand U Lhocine ou dans l’Ahellil du Gourara, puiser dans les racines de la culture et de la langue amazigh dans toutes ses variantes, faire d’une anthropologie singulière dédiée aussi bien à la redécouverte mais, sans doute plus encore, à la préservation de la mémoire patrimoniale collective fragilisée et menacée par le déni d’un autoritarisme négationniste. Comme il l’a si bien résumé lui-même, étant un être libre, il n’aime pas être encagé.

      Arkoun de son côté s’est confiné dans un enclos déterminé d’où il ne pouvait plus se désister encore moins s’évader. Aller sur la mer libre de la connaissance comporte des risques, comme l’a bien dit Jean Amrouche. On devient voleur de feu et, à ce stade, la précaution absolue étant de ne pas finir comme voué au destin de Prométhée.
      Après avoir goûté aux écrits et spéculations philosophiques des plus grands esprits, exercice de liberté certainement, il a rebroussé chemin pour retourner à son confortable confinement. Comme pressentant le tragique d’une rupture chagrine sous le poids d’un inconvenant retournement.
      Ainsi, dans son cas, comme l’avait dit Nietzsche au sujet de Kant : “Le renard qui retourne dans cage après avoir brisé ses barreaux”.

      Ce drame de pensée figée entortillée dans des concepts abscons, qu’elle soit pimentée ou enveloppée de chantilly, elle est le gage de ceux qui vende à la criée l’idée d’un Démiurge courroucé, menaçant et promettant les pires supplices aux impies, récompense céleste pour un passage fugitif terrestre inscrit entre la naissance et la mort sur lesquelles personne n’a de contrôle.
      De l’autre côté, des rivières de miel et de vin, des vierges, fraîches et joyeuses dixit Brel, campées en promesses lascives sur le quai de gare en attente du train de satisfaction et de jouissance éternelle promises aux bienheureux élus de la foi ardente.
      Tout ça venant d’un Omnipotent et Omniscient, autosuffisant et sans besoins. Comme absurdité, il n’y a guère mieux, puisque la raison n’a que faire des prescriptions supposées divines, elle est leur antithèse.

      Malheureusement, comme l’a susurré Bennabi, un genre de Bossuet muslim, alliant l’art de l’acrobate et le sophisme du rétheur, pour fourguer ses potions d’apothicaire, évitant scrupuleusement d’évoquer le saccage de la pensée rationnelle par les Almohades unitaristes, lui leur admirateur, ainsi que leur déroute militaire de Las Navas de Tolosa, prélude de leur chute, mais en pleurant chaudement la déperdition de son présumé homme post almohadien, sans oser dire affaibli et appauvri par l’indigence et le glaive des bigots.
      Tout progrès notoire fut ainsi banni, son bipède post almohadien fut voué dès lors à végéter en déchéance jusqu’à la domination et l’occupation étrangère.

      Après les longues nuits de razzias ottomanes et coloniales françaises, survenues comme une calamité de plus, qu’à cela ne tienne, l’avènement et la grande consécration de la famille révolutionnaire doublera la mise de l’indigence intellectuelle.
      Aujourd’hui revoilà les chantres de l’orthodoxie sclérosante agrandir indéfiniment l’empire de la bigoterie et offrir à la plèbe avide ses rations de pensée magique, de superstition et de transe enivrante, extirper de l’oubli les reliques sacrées autant que les délires de l’archéologie lithique anti philosophiques d’Al Ghazali, les élucubrations d‘Al Ashaari relayées par Ibn Toumert, les prêches d’Ibn Taymiyya parmi les plus éminents sans oublier les gourous “new generation” que les TV satellitaires délivrent en fenaison de mangeoires aux adeptes boulimiques, dans une espèce de trabendo tout Import Import exonéré de toutes restrictions douanières.

    Abou Stroff
    25 mai 2020 - 9 h 15 min

    au fait, si nous nous rappelons que le coran s’adresse à monsieur tout le monde, cela veut dire qu’il est nécessairement écrit en un langage simple à la portée de monsieur tout le monde.
    1ère question à deux doros: pourquoi faut il passer par des « oulémas » (de ibnou kathir à el qaradhaoui, en passant par arkoun, ramadhan et chemsou) pour comprendre un texte qui s’adresse directement au commun des mortels?
    2ème question à deux doros: le foisonnement remarquable de « oulémas » de toutes sortes, n’est il pas un moyen pour ceux qui vivent (en parasites remarquables) de la religion, de camoufler les platitudes saillantes du texte coranique?
    moralité de l’histoire: mes questions ne sont pas idiotes. elles suggèrent simplement que le texte coranique, comme tous les textes religieux, est une création humaine qui répond à des problématiques purement humaines (atténuer l’angoisse existentielle de tout être vivant qui sait qu’il va mourir, dans un premier temps et servir, dans un deuxième temps, de paravent à la domination inavouée par des couches minoritaires (maîtres d’esclaves, féodaux et bourgeois, entre autres) de couches majoritaires auxquelles la religion sert de puissant anesthésiant (i. e., la drogue la plus dure parmi les drogues dures).

      Zombretto
      25 mai 2020 - 11 h 02 min

      Salut, Abou Stroff!… Les croyants musulmans et le Coran lui-même ne disent-ils pas que la preuve, le seul miracle, de Mohamed est justement la beauté inégalée et inégalable de ses textes? Or, il est bien connu que la poésie (car c’est bien de poésie qu’il s’agit) est intraduisible d’une langue à une autre. On peut traduire le sens du texte plus ou moins bien mais on perd quasiment toujours sa beauté en le traduisant, même en se permettant la liberté d’être créatif en s’écartant du sens original pour essayer de préserver la beauté des sons. Dans le cas du Coran, on ne peut évidemment pas s’écarter le moins du monde du sens des mots, donc il reste impossible de traduire et le sens et la beauté de l’original. Pour apprécier la beauté du Coran, il faut donc connaître l’arabe classique, il n’y a pas à tortiller là-dessus.
      Ainsi donc des centaines de millions de musulmans au monde qui ne parlent pas un traître mot d’arabe croient dur comme fer que la beauté de l’arabe du Coran est insurpassable! J’ai eu des discussions avec des pakistanais et des africains à ce sujet, et je l’atteste. Des gens avec des doctorats ont essayé de m’en persuader, moi qui maîtrise assez bien l’arabe classique, tandis qu’ils ne pouvaient même pas bien prononcer les mots Qur’an ou Mohamed.

        Abou Stroff
        25 mai 2020 - 14 h 27 min

        Komrads Zombretto et Karamazov, je vous salue!
        j’adhère totalement à vos propos et j’ajoute que toute classe dominante doit produire ou adhérer à l’idéologie dont la domination lui garantit une reproduction sans accroc.
        ainsi, toutes les couches dominant les formations sociales pré-capitalistes ont utilisé la religion pour asseoir leurs domination en poussant la populace à croire que la gadoue dans laquelle elles baignaient était « normale » et « naturelle » puisqu’elle (la gadoue) participait à la réalisation des desseins, ô combien divins, du Bon Dieu (d’où, en ce qui concerne l’islam, les « hadda mine fadhli rabbi », « bi idhni allah », « soubhan allah », « rabbi yarzqak wa ijazik », etc).
        je termine en soutenant que la bourgeoisie a trouvé un moyen imparable de se débarrasser, en grande partie, de la religion en mettant en exergue un nouveau Dieu, i. e., le Marché qui est supposé régir la société dans son ensemble.
        en effet, puisque le marché, placé au dessus de chaque individu lambda, est supposé (d’après la théorie économique dominante) s’auto-réguler, réguler la société dans son ensemble et favoriser une répartition optimale des richesses, la bourgeoisie n’éprouve plus le besoin de se référer à une entité aussi abstraite que le Dieu des religions pour s’imposer en tant que classe dominante. le marché est donc le nouveau Dieu des sociétés modernes et le Dieu des religions perd nécessairement ses attributs à mesure que le capitalisme impose sa logique.
        conclusion imparable: si nous (les algériens) voulons diminuer autant que possible l’impact du discours religieux sur la populace, nous devons agir (de quelle manière, là est la Question?) pour que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation dont l’idéologie idoine est la religion (d’où la convergence d’intérêts entre la marabunta qui nous gouverne et la vermine islamiste) soit dépassé par l’émergence du système capitaliste (qui n’a guère besoin de la religion pour asseoir sa domination et enclencher sa reproduction élargie).

        ZORO
        26 mai 2020 - 19 h 16 min

        Salut Zombretto.
        Si comme tu l avances sans la moindre retenue que les arabes feurent envoûtes seulement par la poesie du coran et qu il faut maitriser l arabe classique pour tomber sous le charme des textes coranique, Pourqoui Abou stroff euh pardon ABOU LAHAB a t il échappé a cette regle, et pourquoi billal el habachi et salmen el farisi qui n etaient pas arabes furent de proches compagnons du prophete .
        Je prefere t entendre parler de musique ou poesie là tu peux Todivaguer sans faire de mal a personne.
        Enfin cher Zombretto ,votre auguste savoir, celui de aboustroff et de karmaziov tous les trois dotés d’ intelligence sans limite ,fera certainement de vous les 3 nouveaux prophetes sur ce site qui rallieront sans doute a leur cause quelques amazigh égarés en quete d identité.
        SigneZORO. ..Z….

          karamazov
          26 mai 2020 - 21 h 28 min

          Mais non Don Diégo!
          Il y avait aussi le charme et la gentillesse des conquérants qui ont islamisé le monde.
          Sinon comment des peuples qui ne connaissent pas un seul mot du Coran auraient été conquis?

          Zombretto
          26 mai 2020 - 22 h 54 min

          Salut, Zoro! Premiérement, il faut que je te dise que tu es bien sympathique et que je n’ai rien contre les gens comme toi. Je ne crois pas que tu ferais du mal à une mouche, et même je crois que si une mouche te demande de l’aider tu feras de ton mieux pour l’aider. Est-ce que je me trompe? Un hadji qui aime beaucoup la musique et le Melhoun ne peut pas être un mauvais gars.
          Mais ça ne change pas le fait que je crois que tu te trompes. Je n’ai pas dit que le Coran obnubile les musulmans à cause de sa poésie. Je dis que c’est de la poésie, mais je ne veux pas dire que c’est parce que c’est de la poésie que les musulmans sont subjugués par lui. J’espère que tu es d’accord que les sourates du Coran sont sous forme de poésie, avec des rimes, et surtout un rythme exceptionnel. C’est de la très belle poésie en fait. Mais je le répète, je ne dis pas que c’est le fait que ce soit de la poésie qui a converti les arabes à l’islam. Mais le Coran lui-même défie quiconque de produire des textes de la même nature. Je le re-lisais dans la sourate el-baqara ce matin-même. Ma réponse est que premiérement beaucoup de poètes ont produit des textes aussi beaux et plus beaux. C’est une question de goûts de toute façon, et moi je trouve les poètes du Melhoun plus beaux. Même quand ils chantent les louanges de Mohamed, auquel je ne crois pas, ça me met en transe de les écouter. C’est parce que Dieu est un symbole, mais ça c’est une autre histoire. Deuxiémement, si personne ne peut produire un texte comme les sourate du Coran, personne non plus ne peut produire les textes de Shakespeare, de Qaddour El Alami, de Victor Hugo, Steinbeck, Kateb Yacine, etc. Chacun a son style et personne ne peut écrire exactement dans le même style qu’un autre, donc naturellement, personne ou presque personne ne peut écrire comme le Coran.
          « Pourqoui Abou stroff euh pardon ABOU LAHAB a t il échappé a cette regle, et pourquoi billal el habachi et salmen el farisi qui n etaient pas arabes furent de proches compagnons du prophete… »
          Je ne peux pas te répondre à la place d’Abou Stroff pour lui, donc je lui laisse le soin de le faire s’il voit ton post. Quant aux « compagnons du prophète, » d’où qu’ils soient (ou fussent) ma réponse contourne ta question: pour moi ce sont des légendes, pas plus.

      Karamazov
      25 mai 2020 - 11 h 24 min

      Ibenn pask les castes supérieures se sont toujours inventé l‘idéologie qui correspond à leur standing . Sauf qu’il leur fallait hallaliser leur propre regard sur la religion mais aussi leur mode de vie. Arkoun travaille pour cette caste. Il ne dit pas à la populace que si l’islam qu’elle pratique lui pèse , qu’elle le lâche. Il lui dit qu’il y a un autre islam. Celui de Ibnou Rochd , des savants et des grands érudits . Ce n’est rien d‘autre qu’une façon de les empêcher de prendre conscience de leur aliénation.

      Arkoun sait que l’islam pratiqué par les société musulmane est aliénant et encore plus il sait que les conditions d’existence des sociétés e musulmanes ne peuvent que les aliéner à une idéologie ou que ces sociétés ne peuvent pas produire autre chose qu’une idéologie qui reproduit leur misérable existence.
      Alors Arkoun, en bon humaniste cherche à les en soulager avec une idéologie moins pesante. Comme dans le passage de l’esclavagisme au salariat. Arkoun répartit le poids de l’aliénation pour obtenir le même résultat sans désaliéner.
      Alors qu’Arkoun était plongé dans l’abstrait et a été fouiller dans les lieux les plus absconds pour nous présenter un islam raffiné inaccessible à nos cervelles d’abrutis, qu’on ne saurait atteindre sans avoir son niveau d’érudition, le peuple lui , la société a produit la décennie noire, et la plus abjecte des idéologies. C’est la différence qu’il y a entre la tambouille et la gastronomie.

      Pendant que la populace ne peut s’offrir que les épluchures Arkoun, lui, fait de la cuisine moléculaire.

      C’est que la praxis, la mise en chantier des idéologies, réussit toujours à ajuster, à faire correspondre les idéologies les plus fumeuses à la réalité sociale.

        Abou Stroff
        27 mai 2020 - 8 h 05 min

        Zombretto, je te salue!
        en fait, certains experts avancent que l’originalité du texte coranique (et son attrait) est qu’il exhibe, pour la première fois, une PROSE Rythmée, que les arabes n’ont pas connue auparavant. avant, les arabes connaissait un nombre incalculable de dialectes (d’où l’idée que l’arabe, adjonction plutôt que synthèse, est une langue extrêmement riche) et la poésie mais point de prose rythmée.
        un autre expert avance: imaginons que pendant des siècles et des siècles un ensemble d’hurluberlus chantent la même chanson (du genre tala3a el badrou 3alaina, for example), au bout d’un certain temps, la chanson perd ses racines terrestres et se met à planer au dessus des hurluberlus qui se mettent à croire que la chanson ne peut être que le produit d’une entité supra-humaine.
        PS: je n’ai l’habitude, malgré ma modestie légendaire, de répondre qu’aux interventions intelligentes. par conséquent, certains gus resteront sur leur faim et se contenteront de psalmodier leur texte préféré.

          Zombretto
          27 mai 2020 - 15 h 12 min

          Salut Abou Stroff! En effet, prose rythmée est le mot qui m’échappait quand j’ai écrit mon commentaire. Mais puisqu’il y a aussi les rimes, pour moi c’est un mélange de poésie et de prose rythmée. Je ne voulais pas entrer dans les détails de l’histoire du Coran car le plus souvent mes commentaires sur ce sujet sont censurés par le modérateur, bien qu’un peu moins récemment. « Psalmodier » est le maître-mot dans le Coran. C’est du pur hypnotisme collectif. Les sujets hypnotisés sont conditionnés depuis leur plus jeune âge ou bien « ramenés à la raison » à coups de bâton pour se soumettre à l’hypnose, car comme tu dois bien le savoir on ne peut pas hypnotiser un sujet contre sa volonté à moins qu’il soit totalement dénué de personnalité, une bête humaine soumissive en quelque sorte. Hypnose et lavage de cerveau donc finissent par imposer cette idée que la beauté du Coran est inégalable.
          Ce n’est évidemment pas le seul texte qui est jugé inégalable sur terre. Il y en a d’autres sans qu’ils soient élevés au rang de paroles venant directement d’un dieu quelconque. De nos jours la culture anglaise a érigé Shakespeare en quelque chose de cette sorte. Il est presque toujours présenté comme le sommet de la langue anglaise et occupe une place inégalée et inégalable dans la culture anglaise. C’est le dieu de la langue anglaise si on écoute ce qui se dit de lui. J’ai entendu plusieurs fois de mes propres oreilles des gens de culture française, qui ne maîtrisent aucunement l’anglais, me le déclarer. Pourtant, en le lisant, ou plutôt en essayant de le lire ou de regarder ses pièces de théâtre, il m’ennuie tellement que je suffoque, et je ne suis pas le seul. Et je ne parle pas de son anglais archaïque que la plupart des locuteurs anglais ne comprennent plus de nos jours, car je maîtrise bel et bien ce genre d’anglais. J’ai lu la Bible de bout en bout plusieurs fois dans ce même anglais sans aucun problème. Il y a bien des perles éparpillées dans les pièces de Shakespeare de temps en temps, de beaux vers devenus des proverbes bien connus en anglais, comme par exemple « Hell hath no fury as a woman scorned » « All the world ‘s a stage, and all the men and women merely players… » et bien sûr, « To be or not to be, that is the question. » Mais dans l’ensemble c’est à crever d’ennui, d’autant plus que l’idéologie véhiculée par Shakespeare est celle de l’Aristocratie anglaise de son temps.
          Aujoud’hui certains -une minorité- déclarent que Shakespeare est l’artiste le plus surévalué de toute l’histoire de la culture anglaise, et quand ils expriment cette idée publiquement, le public réagit comme si c’était un sacrilège, pas trop différemment de la réaction des musulmans si on critique la beauté du Coran.

      Anonyme
      26 mai 2020 - 6 h 01 min

      Je trouve tes questions en apparence à zouj dourous, sont plutôt à zouj puissance (suite infinie à base de zouj) en effet, le message universel par la parole même de Allah, n à nulle besoin des charlatans de la l Islam. Je regardais une petite vidéo car je cherchais la signification du mot « El mahi », le type costume cravate disait, après avoir expliqué, que le prophète avait conduit beaucoup de batailles, de sariyats et de ghazawats, quelques secondes après il ajoute que ce même prophète ne faisait que se défendre des agressions de ses ennemis et disait aux gens : « ne souhaitez pas la confrontation avec l ennemi» !!!!
      Si ce ne sont pas ces charlatans qui font mal à l Islam en racontant des bobards a tout le monde je ne sais ps comment les autres nous qualifient d agresseurs de terroristes et j en passe. Je ne ferai plus confiance à aucun de ces charlatans toute ma vie. On trouve toutes les réponses de nos questions dans le Coran été la tradition prophétique a absolument besoin d être assainie. Des millions de hadiths existent, vous vous imaginez le nombre de conneries qu on inculque à un musulmans depuis des lustres !!!

    Kp10
    25 mai 2020 - 9 h 14 min

    On parle de quoi?
    De zone géographique, de civilisation, de langue, culture,.. en somme
    de sujets que traitent chaque pays et beaucoup d’intellectuels.
    Dans l’histoire des idées il s’en ait dit des c… et
    dans l’histoire, il s’en ait commis des erreurs à cause des idées.
    Avec des si on peut mettre Alger en bouteille.

    Mohamed Arkoun reste un grand penseur et n’essayons pas de l’instrumentaliser mais
    continuons dans le domaine de la pensée les échanges (ou les joutes) fécondes pour l’intelligence.

    Anonyme
    25 mai 2020 - 9 h 02 min

    Mohamed Arkoun a été humilié par un terroriste Egyptien qui se nommait Al ghazali pour lequel le régime de Chadli ( ce pauvre type qui avait dit un jour à sa descente de l’avion que venait d’atterrir à Aden au yemen,  » je suis fier de revenir sur la terre de mes ancêtres  » à l’époque, les impérialistes arabo-islamistes avaient imposé cette histoire à dormir debout  » les berbères ont pour origine le Yamen » …) avait donné l’unique ENTV
    une demi heure par jour entre 19 h 30 et 20 h 00 pour faire sa propagande. Mohamed Arkoun aurait mieux fait de rejoindre le MAK pour ce coup tordu des mercenaires l’impérialisme arabe qui sévissaient et le font encore aujourd’hui en Algérie. Aller se faire enterrer au Maroc a été une réponse forte au régime du FLN. Ses cendres seront rappatriés un jour en Kabylie libre peut être ils arriveront dans le même avion que ceux de Abbane Ramdane.

    anonyme
    25 mai 2020 - 6 h 44 min

    Dans son analyse, Feu Arkoun oubliait de donner toute leur importance au colonialisme, au tribalisme et à la religion. Son analyse était donc tronquée de trois paramètres fondamentaux. Pour que nous retrouvions notre identité berbère, il eût fallu que nous construisions un Etat berbère unique en défaisant au moins le dernier colon (la France) et que nous distinguions l’islam – religion universelle – de l’arabe – langue des Arabes seulement. Aujourd’hui, ile serait temps, par exemple, de nous revendiquer « musulmans » et de ne pas parle arabe, en dehors de la mosquée. C’est ce que font les Chrétiens de tous les pays constitués en Etats, qu’ils ont créés après avoir « noyé » leurs envahisseurs dans leur identité. Nous, nous continuons de croire que notre identité est arabe, parce qu’elle est la langue de notre religion actuelle … Très grave erreur !

    Habemus papam
    24 mai 2020 - 22 h 57 min

    Le DOCTEUR MOHAMED ARKOUN était un philosophe anthropologue un des RARES dignes enfants de notre pays qui s’était forgé une NOTORIÉTÉ planétaire!!!conférencier de RENOM invité par les plus PRESTIGIEUSES UNIVERSITÉS de par le monde…comparé aux EPSILONESQUES douteux douktours fabriqués par 58 années d’une monstrueuse DICTATURE qui ne s’était gênée pour cannibaliser la fine fleure de notre pays et qui aujourd’hui tente VAILLE QUE VAILLE de se régénérer face au soulèvement populaire du 22 février 2019 qui ne manquera pas certainement de le lui rappeler incessamment sous peu!!!
    Enfin tebboune parachuté non pas depuis un ilyushin il-76 mais tiré d’un coup de canon de char aurait été bien inspiré et avisé s’il avait commencer pare LIBÉRER TOUS LES DÉTENUS D’OPINION
    best regards

      Anonyme
      26 mai 2020 - 7 h 51 min

      Tu me fais rire bonhomme, « nous déclarer musulman en ne parlant arabe qu’à la mosquée » !! Pourquoi pas parler arabe à la mosquée ??? c’est pour s’adresser à Allah ? est-il ignorant au point de ne comprendre que l’arabe ? Au contraire si tu veux te libérer et totalement il faut se libérer des deux vecteurs « arabo-islamique » et ne donner aucune chance à aucun des deux de trouver la moindre trace d’un semblant de légitimité à tes yeux.

        anonyme
        26 mai 2020 - 17 h 24 min

        Tu es visiblement athée; je parlais à ceux qui croient en Dieu ! Les musulmans chinois prient en arabe, mais en toute autre occasion, ils parlent leur langue maternelle. Je suis berbère, et j’ai la chance de connaître l’arabe, le russe, l’anglais et le français. La connaissance des langues n’est pas un frein pour qui sait ce qu’il est !

    Hmed hamou
    24 mai 2020 - 20 h 59 min

    « El Qaradhaoui Mohamed El Ghazali et leurs disciples les «Frères musulmans» égyptiens et jordaniens surtout, se levèrent et crièrent : «Akhrigouh, akhrigou el kafer»
    (faites le sortir faites sortir l’athée) ! »!!!

    Le pauvre, Il doit être blessé à vie.
    Des étrangers l’insultant dans son propre pays, devant ses » propres compatriotes » sans que personne n’ose venir à son secours ? Devant ce lynchage, Personne pour les remettre à leur place (place d’étranger, des d’invités certes mais des étrangers) et le défendre lui quelque soit son tort ! On dit pas que nos problèmes de famille se règle en famille et l’étranger n’a pas à se mêler et encore moins à diriger l’inquisition! Mais, là Bien au contraire, la meute exulte et se joint à la curée. Quelle virilité ! Les lâches et les hypocrites peuvent toujours crier à la fitna et vouloir semer la discorde entrés « frères » (des frères ? Tu parle de frères qui osent insulter un compatriote devant toi et à domicile ?? Mais, Je pense que cette scène de l’hôtel l’Aurassi, aucun homme et aucune femme avec une once de dignité ne l’aurait accepté…ne l’aurait laissé passé, pour quelques raisons que ce soit.
    C’est pas chez nous qu’on disait pourtant, dans le temps :  » Même si je n’aime pas mon frère, mais je ne tolérerai jamais qu’on lui fasse du mal »?
    Autres temps autres mœurs ?
    Et après on s’étonne qu’on 2009, les mêmes égyptiens nous aient insulté et traité de tous les noms, les plus abjectes, tous sans exception, homme et femme, jeune et vieux, vivants et morts,… et aient tabassé , fait saigner et bumillé notre équipe nationale au Caire ??
    Mais les Égyptien ont eux aussi un proverbe : « Moi contre mon frère ; mon frère et moi contre mon cousin ; mon cousin, mon frère et moi contre l’étranger »! Mais, contrairement à nous, eux ils l’appliquent, leur proverbe.
    En d’autres termes, C’est pas chez eux, au Caire, qu’un khoroto de chez nous quel qu’il soit, même le Saint des saints des frérots, qu’aurait osé insulter un Égyptien quel qu’il soit même le plus athée des débauchés !

    Zaatar
    24 mai 2020 - 20 h 50 min

    Quelque soit les interprétations aussi savantes soient elles que l’on veut donner à un livre « divin », quelque soit la lecture et les explications que l’on veuille le lui faire, ça restera une aliénation des masses, un abrutissement de la société, un retour aux temps archaïques…. inutile de chercher à disserter sur le sujet…. c’est ce qui est constate depuis des siècles sur toutes les sociétés qui s’abreuvent de religions.

    Zombretto
    24 mai 2020 - 19 h 10 min

    Je n’ai jamais compris les « philosophes » et autres « penseurs » musulmans, anciens et modernes, des grands soufis du passé aux Mohamed Arkoun contemporains. Je ne sais pas d’où ils puisent leurs grandes idées concernant l’islam. On dit que le Coran est insurpassable en beauté, preuve de sa divinité, et pourtant je trouve plus de beauté dans les poésies et les légendes des soufis qui chantent ses louanges que dans ce livre lui-même. Un seul petit poème d’un Larbi El-Meknassi, obscur cordonnier de son état, marocain ayant passé quelques années en Algérie dans les années 1940 contient plus de beauté que tout le Coran à mon avis: el baz ghabli f’essyada, youm eldjemâa rah tiri, etc., Welfi Meriem de Qaddour Zerhouni, Hadjou Lefkar de Mohamed Nedjar, Dhif Ellah d’El-Bourechdi, les poèmes de Si Mouh-Ou-M’hend, etc., etc., etc.
    Ce que je ne vois pas chez ces poètes par contre, c’est la haine et la violence contenues dans le Coran. Je l’ai bien épluché pendant de longues années; c’est comme l’Ancien et le Nouveau Testament: le soi-disant amour de son prochain s’applique à son prochain co-religionnaire seulement, pas à tout le monde. Tout ce que je vois dans ces livres est une incitation à la haine des autres et la guerre contre eux. Le Coran me frappe nettement comme les injonctions d’un seigneur de la guerre à ses hommes, leur promettant aide et solidarité ici sur terre, s’ils suivent ses instructions, et les délices du paradis du guerrier dans l’au-delà, à la condition qu’ils lui obéissent ici sur terre.
    Je ne vois vraiment pas ce que Arkoun a pu y trouver qui puisse racheter ce livre aux yeux d’un homme du 20ème-21ème siècles. Comme Karamazov, je suis mystifié!

      Karamazov
      24 mai 2020 - 21 h 00 min

      Il suffit d’observer les sociétés musulmanes pour voir quelle idéologie, religieuse, philosophique, leur correspond. Belhadj et Ghazali sont de vrais représentants de ces sociétés. On voit bien que ces sociétés ne pouvaient pas produire l’islam d’Arkoum. Ou alors esthétiquement. Un islam de poètes ou de mystiques complètement différent de l’islam social.

        Zombretto
        24 mai 2020 - 21 h 49 min

        Je me rappelle un peu l’histoire d’un poète algérien dont j’oublie le nom. Il chantait les vertues de sa dulcinée, sa perfection physique, son charme inégalable, etc., de façon si émouvante, si exaltée, si belle, qu’un de ses amis est presque tombé amoureux d’elle sans l’avoir jamais vue. Un jour il a eu l’occasion de la voir, et à son étonnement et sa deception elle lui semblait tout à fait insignifiante et dénuée de toute grâce, laide presque, en tout cas rien de bien remarquable. Il fait part de son étonnement au poète, lui disant qu’il ne voit vraiment rien entre ses sublimes poèmes et la femme qui les a inspirés. Le poète lui répond: « Il faudait que je te prête mes yeux pour que tu puisses la voir comme je la vois. » C’est bien joli comme réponse de la part d’un poète à son ami, et c’est inoffensif, mais s’agissant de toute une religion qui impacte des dizaines de sociétés entières ça n’a rien de beau ou d’intéressant.

          Kp10
          26 mai 2020 - 6 h 23 min

          Cher Zombretto,

          Cet exemple, illustre à merveille l’impact que peux avoir la poésie sur l’esprit.
          D’ailleurs dans la culture musulmane, la poésie a un statut ambivalent alors que dans la culture préislamique elle a un statut identique à celui de la religion.

          Par contre, pour Platon, elle est à bannir. Il refusait le titre « de premier éducateur de la Grèce » à Homère.
          Dans la République III, il reproche à la poésie de mettre l’âme hors d’elle-même et également de faire perdre toute mesure (ivress …).

    Karamazov
    24 mai 2020 - 17 h 14 min

    En sorte il y aurait un islam ésotérique, secret, qui n’a pas été révélé à tous ses pratiquants mais qui serait réservé à une élite érudite et savante comme Arkoun.

    L’islam qui s’est pratiqué depuis son avènement par les sociétés musulmanes n’est pas le vrai car le vrai islam est celui qu’Arkoun a découvert à force de recherches pointues dans des endroits inaccessibles aux communs des théologiens musulmans.

    Pour arriver à une pratique et une connaissance de l‘islam arkounien il faut que les sociétés musulmanes mutent et dépassent en science et en technologie les pays es plus avancés.

    En attendant les sociétés musulmanes pratiquent l’islam qui sied à leur condition.

    El Vérité
    24 mai 2020 - 16 h 50 min

    Divisé pour mieux régner,quant on voie une Europe sans frontière vivre comme une seule nation,pourtant pour certains ont fait la guerre pendant des siècles,ils ne parlent pas la meme langue,ni la meme religion et pourtant ils s’entendent à la parfaite,est si s’était le cas chez certains Musulmans qui privilège la religion des hommes que celle d’Allah tout puissant;lorsqu’on soumis et endoctriné ont devient aveugle et demeuré suivant les ordres de certains bandits et malhonnète,l’exemple du traitre Bouteflika qui a manipuler tout un peuple pendant vingt ans,et pourtant toutes ses économie ont été placé a une grosse partie dans les banques Marocaine

    Zombretto
    24 mai 2020 - 16 h 49 min

    Dire « si seulement Mohamed Arkoun avait été écouté » est comme dire « ah! si seulement les lois de la physique n’existaient pas, je ne me serais pas cassé la gueule, les côtes et les jambes en tombant dans un ravin. Si la pesanteur était plus faible, je serais tombé tout lentement comme une plume et je m’en serais sorti indemne. » Le fait est qu’il n’a pas été écouté parce qu’il ne pouvait pas être écouté et ce, pour les bonnes raisons données par Abou Stroff, que je salue au passage.

    Algerien Pur Et Dur
    24 mai 2020 - 16 h 17 min

    Il aurait simplement du lui dire la verite: il ne presentera pas a cause des nombreux incultes qui occupent la salle et par fierete d’algerien qui a vu un autre algerien cospue et literalement chasse d’une salle de conference par des etrangers dans son propre pays. Imaginer pour un tout petit moment un egyptien chasse d’une salle de conference par des algeriens au caire ou amman et le tolle qui s’en suivra. Le fondamentalisme ne devrait plus jamais avoir le droit de passage dans notre pays. Ils nous ont fait assez de mal. Chadli etait un president faible et nait belkacem qui a convaincu chadli de faire appel a cet egyptien comme grand mufti de notre pays (comme si on avait pas assez d’algeriens capables de romplir cette fonction) etait (…) derriere cet affront subi par un grand penseur.

      Algerien Pur Et Dur
      24 mai 2020 - 16 h 47 min

      Mon commentaire fait suite a celui d’anwa wiggi reportant l’incident grave de la conference a l’hotel Aurassi.

        Anonyme
        24 mai 2020 - 18 h 08 min

        tu as rasion mon frère, le complexe d’infériorité de cette soi disant élie algérienne est surprenant. Je cotoies ces moyen orientaux presque chaque jour et croyez moi, on est beaucoup plus intelligent qu’eux, plus brave plus pieux..incroyable !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    CHAOUI HORR
    24 mai 2020 - 14 h 47 min

    Voila une lumière qu’on s’est entêté à ignorer.
    Il avait une vision lucide. la perspective qu’il déclina n’aurait certainement pas permis à l’Afrique du Nord de carrément intégrer l’espace européen, en termes physiques. Mais je pense qu’il voulait dire qu’elle nous aurait permis de nous en inspirer et de maintenir notre région à niveau d’influence et de développement qui nous aurait permis d’influer sur les grandes décisions qui concernent notre région ou au moins être en mesure de négocier avec la rive européenne.
    Mais comme il disait notre camps n’était pas unis et il ne l’est toujours pas aujourd’hui. nous devons donc subir .
    Je suis sur qu’il aurait aimé vivre, mourir et être enterré en Algérie qui l’a renié.. Dommage

    Abou Stroff
    24 mai 2020 - 14 h 09 min

    « Maghreb, civilisation, langues, culture : si Mohamed Arkoun avait été écouté ! » titre K. M..
    désolé, mais Mohamed Arkoun ne pouvait pont être écouté.
    car, son discours n’était pas en phase, pour ne dire était en contradiction flagrante, avec les intérêts bien compris de la marabunta qui nous gouverne.
    cette dernière, i. e., la marabunta, n’avait pas (et n’a toujours pas) besoin d’une appréhension intelligente du fait religieux. la marabunta a besoin d’une interprétation aussi archaïque que possible de la religion pour en faire la drogue dure la plus dure parmi les drogues dures. c’est d’ailleurs, pour cette raison que la vermine islamiste a tout le loisir d’abrutir la populace (à travers, notamment des émissions émises aussi bien par les télés publiques que « privées ») et d’en faire des zombies ou de la chair à canons pour n’importe quel « illuminé ».
    à choisir entre des fossiles vivants du genre el ghazali ou el karadhaoui et Arkoun, le choix est vite fait par la marabunta. le deux premiers nommés qui reprennent et ânonnent bêtement des discours aussi stériles qu’un caillou couvé par un coucou, favorisent le mouvement circulaire de la société, mouvement circulaire qui justifie la régression (ne sommes nous pas appelés à retourner vers nos origines après les avoir abandonnées?) dans tous les domaines et empêchent tout progrès vers notre humanisation (la dialectique homme-nature et homme-homme qui permet à l’être humain de devenir plus humain est, par définition, quasi-absente du mouvement circulaire pré-cité).
    moralité de l’histoire: il n’y en aucune, à part le fait indéniable et incontournable qu’un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation n’a guère besoin du puits de science qu’était Arkoun mais a surtout besoin d' »intellectuels » du genre chemsou, ali benhadj, belahmar, zaïbet, zitout, etc. (je crois qu’à cet ensemble d' »intellectuels », nous pouvons ajouter, sans crainte h. addi).

    Anonyme
    24 mai 2020 - 13 h 47 min

    Mohamed Arkoun fut un intellectuel internationaliste et acculturé, se souciant de tout sauf de l’Algérie.
    De son vivant, il n’a eu aucun apport positif pour notre pays, absorbé qu’il était par les pseudo-problèmes d’un pseudo « monde musulman » qui n’existe que dans l’imaginaire des acculturés.
    Il suffit de reprendre les mots-clés cités dans cet article (arabe, islam, maghreb, occident,..) pour se rendre compte de cette acculturation et cet absence de sentiment National!
    Cette glorification de l’international au détriment du National est une constante chez tous les intellectuels Algériens, depuis Saint Augustin à aujourd’hui. Ce n’est donc pas une particularité d’Arkoun. Les intellectuels Algériens ont toujours été déconnectés de la réalité Algérienne. Se souciant moins de l’Algérie que d’entités supranationales, réelles ou fantasmées. Ces entités supranationales peuvent varier selon les fantasmes et frustrations de chacun, « maghreb » pour les uns, « tamezgha », « monde arabo-musulman » pour les autres… etc… des fantasmes que tout satisfait sauf l’Algérie !
    Cependant, là où Arkoun s’est surpassé, c’est qu’à sa mort, il a fait un gros bras d’honneur à l’Algérie en se faisant enterrer au maroc. Rien à voir avec un Saint Augustin mort et enterré à Annaba mais dont la dépouille fût déterrée par la suite et emmenée en Italie.
    À ce propos, j’ai toujours souhaité que le corps de Saint Augustin soit rapatrié en Algérie. Idem pour cheikh Tidjani, aujourd’hui enterré au Maroc.
    Nous devons faire la même chose que ce qui a été fait avec l’émir Abdelkader qui fut rapatrié de syrie.
    Saint Augustin, Tidjani, Sainte Monique (de son vrai nom, Mouni, mère de Saint Augustin et elle aussi enterrée en Italie) et tous les hommes et femmes illustres de l’Algérie doivent être rapatriés.
    Arkoun, lui, peut rester là où il est, puisque c’est lui qui a choisi.
    Yetnahaw ga3!
    Tous à la poubelle de l’histoire!
    Vive l’Algérie Algérienne et Algérianiste. Seule l’Algérie compte. Seule la Nation Algérienne existe. Il n’existe nulle autre nation. Les seuls alliés de l’Algérie sont son peuple et son armée. Les seuls frères des Algériens sont les Algériens eux-mêmes
    Saha aidkoum

      Levkhour
      24 mai 2020 - 19 h 34 min

      On n’est pas loin de penser pareil, car n’oublie pas une petite chose, c’est que les grandes nations comme les grands personnages et comme toutes choses, abstraites ou concrètes, ont besoin de plus petits de toutes dimensions et valeurs pour demeurer grands. La fontaine l’a bien expliqué d’ailleurs, lui le Français dont le pays s’échine avec l’Allemagne à intégrer les plus petits dans l’union, petits en espace géographique comme Malte et tellement différent comme la Turquie  » Musulmane « , si ce n’était l’espace psychique réduit du gourou Erdogan. L’Algérie, en pivot, entouré de la Tunisie, du Niger, du Mali, de la Mauritanie et du Maroc, riche en espaces et en ressources naturels et riche d’un peuple valeureux aux racines profondes dans la terre Africaine et qui rêve d’apporter sa mesure dans la marche du monde, sera cette voix d’un Amghar Azemni qui manque dans l’équilibre du monde et sera aussi pourquoi pas, cette terre qui fera de nos espoirs les germes d’une civilisation nouvelle. Faut rêver !

      Anonyme2
      24 mai 2020 - 20 h 10 min

      Votre commentaire est perspicace.

      Levkhour
      24 mai 2020 - 22 h 33 min

      On ira aussi rapatrier les restes de Jugurtha enterré lui aussi à Rome et dire que ce grand guerrier a combattu les romis pendant sept ans…avant d’être capturé et emmené à rome…

      Propagande
      25 mai 2020 - 8 h 23 min

      @Anonyme du 24 mai 2020
      Votre post est intéressant pour les informations apportées.
      J’avais lu que c’est sa deuxième femme marocaine qui a pris la décision de l’enterrer au maroc. Sa fille de son premier mariage (évelyne) n’ayant pas eut son mot à dire.

    Lheq
    24 mai 2020 - 13 h 26 min

    Non seulement il n’a jamais été écouté ou respecté ou considéré comme intellectuel, mais il a été cruellement agressé par les « intellectuels arabisants d’Algérie ». Je me souviendrai toute ma vie, lorsque ces « intellectuels arabisés » applaudissaient à l’hystérie le charlatan égyptien Al Ghazalie qui venait d’humilier ARKOUN dans une conférence en Algérie, depuis ce jour ARKOUN n’a plus remis les pieds en Algérie.

    Socrate
    24 mai 2020 - 13 h 01 min

    Oui !! Mohamed Arkoun devrait être beaucoup plus connu. Il « militait » pour un islam des lumières tel qu’il avait existé à Bagdad jusqu’au 13 ème siècle.

    Karamazov
    24 mai 2020 - 12 h 53 min

    Iben moua je trouve que cet épisode de l’Aurassi est la preuve la plus tangible de ce qui arrive à tous ceux qui comme Saint-Qeddour s’acharnent à traire des bœufs.

    Dizouli et iskizi du peu mais il y avait kamim les plus grandes sommités les plus sommitantes de l’Islam à cette conférence wamma adraka El Ghazali.

    Je trouve que l‘islam d’Arkoun et un islam pour les nuls à l‘adresse des occidentaux en mal d’exotisme, une narration mille-et-une-nuiesque à la Shéhérazade de la religion.

    Il n’y a qu’un islam et c’est l’islam réel , l’islam tel qu’il se réalise dans la société et non l’islam feutré des érudits occidentalisés.

    Mourad
    24 mai 2020 - 12 h 52 min

    UNE FOIS MONSIEUR ARKOUN EST VENU ICI EN SUEDE INVITER A UNE CONFERENCE PENDANT LA CONFERENCE DES SUEDOIS MONTER SUR L´´ESTRADE CRITIQUER ISRAEL ET SA POLITIQUE D´APARTHEID IL EST RESTE BOUCHE BEE ON NE PEUT PAS DIRE DES CHOSES PAREILS EN FRANCE DISAIT IL IL N´A PAS DENONCER CETTE POLITIQUE EN FRANCE NON PLUS ALLAH YERHAMOU

    Nord-africain
    24 mai 2020 - 12 h 20 min

    Wallah il est temps de rendre à César ce qui lui appartient.On a impitoyablement coupé l Afrique du Nord de ses racines,c est un crime contre l humanité,contre l Histoire,contre la morale…Déraciner une plante et la placer dans un terreau qui n est pas le sien risque de lui être fatal!Cette plante s étiolerait,pourrirait et périrait faute d ingrédients correspondants.Un peuple ne peut s épanouir que lorsqu il est cohérent et dans un équilibre environnomental harmonieux.Vivre physiquement en Afrique du Nord et avoir la tête ailleurs ne permet guère l épanouissement et le progrès,bien au contraire il entraîne l affaissement!Priver quelqu un de son identité et le couper de son environnement c est le condamner à l esclavage moral et à l abrutissement.Ses forces sont vaines et le personnage sait qu il n ira pas loin,il se résignera et stagnera

    Anwa wiggi
    24 mai 2020 - 12 h 06 min

    Cette sommité intellectuelle Algérienne fut chassé par un Egyptien de la salle de conférence de l’hôtel Aurrassi.
    « Au deuxième jour du séminaire de juillet 1980, Mouloud Kacem Naït Belkacem appela le professeur Mohamed Arkoun à monter sur l’estrade de la «salle rose» de l’hôtel Aurassi pour donner sa conférence.

    Mohamed Arkoun monta sur ladite estrade, salua poliment les nombreux présents et commença à «résumer» (il n’avait, comme tous les intervenants, que 20 minutes pour son intervention) sa conférence qui avait été déjà distribuée le premier jour aux nombreux invités. Comble de malheur pour Arkoun, beaucoup de «frérots» attendaient ce moment depuis… la veille ! Notre grand professeur parla juste cinq ou six minutes et… les sifflets, les cris violents et les bouches à la salive dégoulinante scandèrent : «Kafer, kafer, hadha mouch islam, hadha kofr» (athée, athée, cela n’est pas l’islam, cela est de l’athéisme) !

    Poussant «le bouchon» plus fort, plutôt le «shootant» violemment, El Qaradhaoui Mohamed El Ghazali et leurs disciples les «Frères musulmans» égyptiens et jordaniens surtout, se levèrent et crièrent : «Akhrigouh, akhrigou el kafer»
    (faites le sortir faites sortir l’athée) ! Le professeur Mohamed Arkoun, avait tout compris ! Calmement, silencieusement, il plia «ses feuilles» et accéléra le pas vers la sortie de la «salle rose»

    S’attendait-il à ce «refus de la… science», de «la modernité» ? Seul cheikh Abderrahmane El Djilali courra derrière lui. Il était comme lui, le seul «théologien» habillé en costume et cravate «alpaga» ! Mais Mohamed Arkoun ne revint pas à la «salle rose». Il lui avait dit poliment : «Je te respecte beaucoup. Tu es un frère pour moi… un vrai ‘‘âllim’’ (savant religieux), mais…» Selon le témoignage de feu cheikh Abderrahmane El Djillali, «des larmes drues coulaient déjà sur les joues d’Arkoun et un violent sanglot étrangla sa voix (…) Je l’ai laissé partir. Je suis revenu à la salle.
    Je me suis assis au fin fond. L’après-midi, j’ai trouvé un prétexte pour ne pas lire mon intervention, j’ai dit à Mouloud Kacem que j’avais une fièvre carabinée et que je devais, tout de suite, voir un médecin».

      Lacan
      24 mai 2020 - 16 h 00 min

      Temoignage interessant, au milieu de votre commentaire.

      « … Le professeur Mohamed Arkoun, avait tout compris ! Calmement, silencieusement, il plia «ses feuilles» et accéléra le pas vers la sortie de la «salle rose» … » – Puis, c’est les 2, c.a.d. « Mr. Jillali » qui sera elimine’ a son tour…

      3 remarques, sur vote « RAPPEL », qui a droit de Papier, ici-meme.
      1. Quel sort reserva boukharouba a ces intrus?
      2. Qu’a donc compris Akroun?
      3. N’etait-ce pas l’occasion de retourner les tables sens desssus-dessous, ou est-ce une lesson que de sortir dpcilement?

        Anwa wiggi
        24 mai 2020 - 22 h 32 min

        Lacan
        24 mai 2020 – 16 h 00 min
        Il aurait du retourner la table tout seul face à une cohorte d’illuminés?
        Je ne crois que ça aurait été la solution.
        Il était bien trop tard, l’Algérie était déjà contaminée, bien contaminée et dépourvue de raison et de sens critique.
        Le ver Égyptien des frères Musulmans était dans le fruit.

      Abdel
      24 mai 2020 - 22 h 01 min

      @ Anwa Wiggi
      24 mai 2020 – 12 h 06 min
      Nos dirigeants payent très chères des barbares (avec tout le confort assuré:transport, hébergement, nourriture à faire envier les milliardaires les plus fortunés de la planète) pour venir nous abroutir, en somme, c’est comme avoir des nuages noirs au dessus de nos têtes sans jamais voir un rayon de soleil.
      On peut dire qu’on est vraiment colonisé encore pire que le colonialisme.
      Pendant le colonialisme, on t’empêchait d’apprendre et d’avoir, là, c’est passer à une stade supérieur, c’est une persécution psychologique quotidienne avec un dressage qui dépasse l’entendement humain de l’abrutissement. Ailleurs, ça s’appelle de la torture,
      ici, on vous éduque et c’est pour votre bien (en faite, notre pays est un camps de correction (goulag) éternel pour sa propre population).

    L emir
    24 mai 2020 - 11 h 47 min

    Non non sans façon merci ici en Europe on veut pas de vous ont est très bien entre nous ont a pas besoin de vous au contraire fouter nous la paix svp ,on vas certainement pas se traîner un boulet comme le Maghreb et les maghrébins que dieu nous en preserve

      Yiddhir
      24 mai 2020 - 14 h 36 min

      A votre place, je me rends de suite à la FNAC pour m’acheter un Bescherelle.
      Et pas seulement!

      Lacan
      24 mai 2020 - 16 h 08 min

      (…)

      Aknoune et quiconque qui fait usage de sa tete, aura compris qu’Akroun parle de Mediteranne’e comme REFERENCE de l’Evolution et Developement du Savoir, pas de l’Europe. Les Europeens du nord(c.a.d. des que vous montez plus haut que Lyon en France, Rome en Italie) ont saccage’, mais de facon moindre compare’s aux Orientaux, des que vous vous eloignez des cotes mediterraniennes.

    Anonyme
    24 mai 2020 - 11 h 21 min

    Tout systeme autoritaire corrompu,encourage les charlatans que les intellectuels qui éclairent les sociétés. Donc ce n,est pas un hasard que certains illumines prolifèrent partout

    Anonyme
    24 mai 2020 - 11 h 00 min

    Le civile sur le militaire.

    Anonyme
    24 mai 2020 - 10 h 23 min

    Pas d’espace maghrebin, la,Turquie toujours pas intégrée à l’europe et vous pensez que le « maghreb » cette imposture serait européenne, l’échec de l’europe brexit doit vous servir d’exemple pas de maghreb uni.

    Secret Défense
    24 mai 2020 - 10 h 21 min

    Je garde espoir que cette génération puisse promouvoir des penseurs à l’envergure de Monsieur Mohamed ARKOUN.

      Lacan
      24 mai 2020 - 16 h 11 min

      Vive Kateb Yacine.

    Anonyme
    24 mai 2020 - 9 h 28 min

    Depuis 62 l’Algérie a toujours chassé ses scientifiques, philosophes et écrivains pour faire de la place aux Mahieddine Amimour, Taleb Ibrahimi et autres imposteurs…

    Anonyme
    24 mai 2020 - 8 h 41 min

    Le fln parti des voleurs a tout briser dans mon pays. Il a briser même mon rêve et le rêve de toute l Algérie. Le fln doit disparaître à jamais, ainsi que les fln ist cachiristes sandwichistes .

    Anonyme
    24 mai 2020 - 8 h 40 min

    Ce ne sont pas les Gaïd Salah, Bouteflika, Ben Bella qui auraient lu et compris ce grand homme ou St Augustin. Et si c’était le cas, Boutekhriba, le plus grand traître, n’aurait jamais laisser le Maghreb s’accaparer de sa dépouille pour l’enterrer loin de son pays.

    Anonyme
    24 mai 2020 - 8 h 23 min

    Il Fallait aussi dire Qu il est très « apprécié » des marrokis grâce à une de ses déclarations soit fausse intentionnellement ou mal exprimée concernant le protectorat français, il a dit que le marrok est le pays le plus ancien dans la région. Personnellement, je ne le considère pas comme un intellectuel, car il ne connaît d abord pas l importante histoire du pays qu il lui a permis d etre considéré comme « intellectuel ».

      Lheq
      24 mai 2020 - 13 h 36 min

      Arkoun a raison, le Maroc est le premier état (monarchie) crée sur la terre berbère par une famille venue d’Arabie.

        Anonyme
        24 mai 2020 - 18 h 12 min

        oui tu veux dire premier royaume esclavagiste et donc le plus ancien de tous les musulmans même, car face à une peuplade de sujets dociles qui n’arrete pas de bomber le torse devant les autres.

      Yiddhir
      24 mai 2020 - 14 h 42 min

      Tout est relatif.
      C’est sûr que devant un grand connaisseur comme vous, Arkoun est loin d’être un intellectuel et là, vous avez entièrement raison.
      Respects professeur et grand maître devant l’éternel !

        Anonyme
        24 mai 2020 - 18 h 14 min

        ya khouya j’ai le droit absolu de ne pas le considérer ainsi et tu as tout aussi le droit absolu de le considérer de la sorte car comme tu dis tout est relatif. Paix a son âme bien sûr.

          Yiddhir
          24 mai 2020 - 21 h 21 min

          Commencez par être poli svp.
          Je ne vous permets pas de me tutoyer.
          On ne se connaît pas et c’est très bien comme ça

          Anonyme
          25 mai 2020 - 6 h 52 min

          Oui c est ça. Tu es tellement poli que tu as oublié de me saluer au départ et finir par m agresser après. Quelle politesse de verbiage et quelle finesse d esprit !

      L'Histoire est tëtue
      25 mai 2020 - 19 h 36 min

      Anonyme
      24 mai 2020 – 8 h 23 min

      Il fallait que ce grand monsieur intellectuel sincère et intègre mente pour satisfaire ton ego et to orgueil nationaliste.

        Anonyme
        26 mai 2020 - 6 h 04 min

        Il n y a ni orgueil ni nationalisme, il y a la raison et c est TOUT. Vous êtes habitué à l asservissement Dans vôtre royaume de pacotille nous pas.

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