Zeghmati définitivement écarté des réunions du Haut Conseil de sécurité

justice Zeghmati
Belkacem Zeghmati, ministre de la Justice. PPAgency

Par Abdelkader S. – C’est la seconde fois que le ministre de la Justice ne participe pas à la réunion du Haut Conseil de sécurité présidé par le chef de l’Etat. Belkacem Zeghmati, qui a disparu des radars, n’est plus sur les tablettes d’Abdelmadjid Tebboune et son nom est inscrit en tête de liste à chaque fois qu’un remaniement du gouvernement est prédit.

Cet éloignement de celui qui a transformé la justice en un appareil répressif et arbitraire intervient au moment où les centres de décision semblent privilégier l’apaisement à la veille d’un déconfinement qui s’annonce problématique. Le mouvement de contestation populaire demeure intact, près de trois mois après sa suspension pour cause de crise sanitaire, et la date de son retour circule même sur les réseaux sociaux, sur fond de difficultés financières auxquelles est confronté le pays depuis la chute brutale des cours des hydrocarbures et la stagnation économique née d’un blocage de la machine industrielle causé par plusieurs facteurs, notamment la détérioration du climat des affaires.

Le patron de Jil Jadid, Sofiane Djilali, a, pour rappel, annoncé une libération prochaine d’un certain nombre de figures de proue du Hirak. Une information confirmée à demi-mot par le porte-parole de la présidence de la République, Belaïd Mohand-Oussaïd, qui a affirmé que le Président «étudie cette option». Dans le même temps, les changements au sein de la justice militaire vont bon train. Sept procureurs militaires viennent d’être, en effet, d’être relevés de leurs fonctions, selon des sources médiatiques.

Toutes ces transformations tendent à effacer l’héritage de Gaïd-Salah, quand bien même cette décision a été prise de baptiser le siège de l’état-major de l’ANP à son nom – une démarche qui a étonné plus d’un – et à réhabiliter des magistrats qui ont été écartés par l’ancien directeur de la justice militaire, le général limogé Amar Boussis, pour leur substituer des éléments dociles qui devaient exécuter à la lettre la feuille de route établie par l’ex-patron du renseignement intérieur, le général Wassini Bouazza, désormais derrière les barreaux pour haute trahison.

Belkacem Zeghmati, considéré comme un des résidus les plus nuisibles de l’ère Gaïd-Salah, incarnation de la justice du téléphone, ne pouvait que suivre la même voie : la porte ou l’écrou.

A. S.

Comment (19)

    Anonyme
    11 juin 2020 - 15 h 49 min

    L Etat Algerien dispose d une liste exaustive des autorites espagnoles avec les noms des personalites Algeriennes ayant acquises des biens immobiliers en Espagne et plus precisement a Alicante et Marbella,et sont accusees de blanchiement d argent provenant d operations tres douteuses..la loi espagnole a ete appliquee, reste a l Etat Algerien d acceder a la demande des autorites Espagnoles….certainement les autorites Algeriennes vont mettre ces dossiers dans les frigos et ne le transmettront pas a la justice algerienne qui seule est apte a traiter ces dossiers avec toute la transparence que la loi l exige….Les juges Algeriens doivent etre mandates a rejoindre l Espagne et mener leurs enquetes avec les autorites espagnoles de la ville d Alicante et de Marbella et se faire delivrer des copies des enregistrements cadastres des proprites avec les contrats et certificats de proprietes et proceder a une perquisition legale des biens acquis frauduleusement….une action en justice urgente doit etre declenchee en Espagne pour eviter la revente des biens detournes…l urgence de l action de l Etat Algerien prouvera sa bonne foi ou sa mauvaise foi…et le peuple le jugera sur ses actes…

      Smail
      12 juin 2020 - 10 h 44 min

      Un voleur ne voudrait pas appeler la police pour demasquer un voleur. Ils ont la meme profession. Ce n’est que du blabla pour amuser la galerie.

    mssisou
    11 juin 2020 - 11 h 22 min

    les bisenessmans et les magouilleures en tout genres ce n’est pas seulement les hommes politiques et les militaires memes les hiraquistes qui manifestes les vendredis parmis eux il y’a pleins de magouilleurs. a mon avis ses soit disant hommes d’affaires taa el khorti qui importent des contenaires de marchandises ce n’est pas a la banque algerienne de lui changer le prix du contenaire en devises celui qui veut faires des affaires ils n’a qu’a les faire avec son argent et aussi par exemple s’il veut importer des chaussures pour quoi ne pas les fabriquer en algerie en important avec son argent des machines faire travailler des algeriens declarer faire un travail de qualite ne pas vendre de la maguouille mais des vrais chaussures sa fait de la creation de richesse pour l’algerie et que tu pouras exporter ta qualite apres coup mais peu etres l’argent facile c’est mieux ainsi que la coruption normalement l’argent du tresor public personne n’a le droit de le toucher sa doit etres resesrvee a faire tourne l’economie local algerienne.

    Raïna
    11 juin 2020 - 11 h 01 min

    Malheureusement nous avons toujours des groupes d’individus influents qui prennent des décisions au delà de leurs prérogatives et qui imposent leurs lois et leurs diktats..
    Comment se fait-il que des militaires décident de qui sera à la tête de tel ministère ou de tels entreprises publiques comme Sonatrach et ses filialess ou encore Air Algérie pour ne citer que celles-ci…
    Il faut opérer un grand nettoyage de fond en comble et réformer cette mentalité de m…..qui cause tant de préjudice à notre pays.
    Il faut faire appel aux compétences,
    mobiliser les ressources humaines et exploiter le potentiel dont regorge le pays avec une vraie justice libre et indépendante
    un système éducatif et un système de santé performant qui répondent aux besoins et aux attentes de nos concitoyens
    Une vraie lutte sans merci contre la corruption et la criminaliser,mettre fin au lobby des barons de l’importation et développer la production locale,privilégier les producteurs locaux et sortir de la dépendance des hydrocarbures..

    Kif-kif B
    11 juin 2020 - 10 h 41 min

    Kif-kif B… ni Zeghemati, ni Khaled Tebboune, ni les autres fils du président illégitime, nous pourrons êtres juste et loyaux, en grande majorité les personnes qui s’intéressent à la politique chez les Arabes et leurs alliés berbères, se sont que manipulateurs, des mythomanes, des opportunistes et des grands corrompus, pour les septiques, je souhaiterais qu’ils me donnent le nom d’un haut dirigeants haut gradés et aussi les chefs de partis dites d’opposition, aucun on a la triche et les magouilles dans nos gènes

    Anonyme
    11 juin 2020 - 9 h 08 min

    Mettre de l ordre dans la maison c est commencer par une reforme profonde de la constitution et imposer l independance totale de la justice….et toutes les institutions constitutionnelles dont celles de la haute autorite independante des elections et la cour constitutionnelle au plus haut degre d independance…Imposer l abolition du culte de la personalite avec la disparition des portraits du president de la republique des bureaux des administrations et a la place desquels on accrochera un cadre avec l armoirie et le drapeau de la republique Algerienne..plus jamais de portraits du presidents accroches aux murs des bureau..c est un culte de la personalite et de l hypocrisie au plus haut degre…La justice est un fondement des valeurs de la republique dont l independance doivent etre ecrite en lettre d or…les juges doivent rendre leurs jugements au nom du peuple Algerien et rien d autres,toute pression sur les juges doit etre denoncee et punie par la loi ..meme le president de la republique doit etre confronte a une peine allant jusqu a la demission et a des elections anticipees en cas de pression prouvees sur la justice …La guerre contre la corruption est la priorite des priorites et rien et personne ne doit y echapper…une loi doit prevoir l auto-denonciation avec allegeance des peines en cas de remboursement des fonds detournes….et une loi doit garantir l anonyma et la garantie de securite pour les denonciateurs des cas de corruption ou de detournements de fonds….C est une priorite et le president de la republique Mr Taboun doit s activer a proposer des projets de lois dans ce sens s il veut vraiment reformer la republique et graver son nom dans ce changement radical du systeme politique pourri et corrompu qui nous a appauvris et dilapider les enormes richesse de notre pays…Que nos citoyens residents a l etranger denoncent les acquis frauduleux en France,en Espagne et ailleurs de certaines personnes du pouvoir ou leurs proches..les Investigations sont lancees et la guerre contre la corruption prendra le chemin tant souhaite par le peuple Algerien….Plus rien ne sera comme par le passe…ras le bol de ce systeme politique et ses supports traitres a la nation Algerienne et ennemis du peuple Algerien…

      Anonyme
      11 juin 2020 - 16 h 48 min

      Que nos citoyens residents a l etranger denoncent les acquis frauduleux en France,en Espagne et ailleurs …
      Mais tu rêves ou quoi?

      Les manifs de nos compatriotes qui ont eu lieu courant 2019 dénonçaient justement ces corrompus, mais un simple citoyen n’ayant aucune preuve que peut-il faire? Rien.

      Et même, si demain, pour une raison ou pour une autre, la France mettait —de sa propre initiative—sous séquestre des biens de citoyens algériens tout le monde crierait au colonialisme, à l’ingérence flagrante, à l’humiliation, etc.

      Ce n’est pas aux politiciens français (il vaut mieux dire la justice française) de porter plainte pour les placements douteux faits en France, c’est à notre gouvernement et à notre justice de saisir la justice française et l’organisme français Tracfin par l’intermédiaire de la justice de M.Belkacem Zeghmati. Tracfin a déjà coincé des dirigeants africains ou leurs descendants.
      Que des personnes placent leur argent en France dans les banques, à la bourse, dans des achats immobiliers ou de terres de cultures, ce n’est pas interdit et cela se fait tous les jours. Et inversement les français achètent des biens à l’étranger. L’important est que ces fonds ne soient pas le fruit de détournements d’argent public ni de la corruption.

      Or nous avons aussi, nous, ici en Algérie, un organisme qui s’appelle l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC) crée par la loi du 20 février 2006. Cet organisme civil a toute latitude pour engager et conduire des enquêtes sur la provenance des capitaux que tout Algérien investit à l’étranger comme sur tout acte de corruption commis ici. Et d’après toi cet organisme algérien habilité à contrecarrer les transferts de fonds illicites a-t-il fonctionné sous le régime de Bouteflika ? Et maintenant sous celui de Tebboune ? La, Non, Niet, Nein, Não, No

      Il existe pourtant une parade pour contrer tous les trafiquants. Pourquoi l’Algérie n’adhère pas à cet organisme international appelé la Gafi ? Mais qu’est-ce donc ce truc ? La Gafi, dont l’Espagne et la France sont adhérents, est un organisme de lutte contre le blanchiment d’argent dépendant de l’OCDE. A partir de cette adhésion tout enquêteur algérien pourrait facilement obtenir la liste de nos ressortissants ayant ouvert des comptes bancaires dans des pays adhérant à la Gafi. Seulement, nos braves dirigeants se sont bien gardés d’y adhérer et on comprend pourquoi. D’où la rumeur qu’on entend régulièrement que ce sont les pays de l’UE qui pompent la monnaie fiduciaire du pays. Le fait de ne pas adhérer à cet organisme, c’est se protéger et protéger d’éventuels complices.

      Cependant, les criminels de la finance continuent à chercher des méthodes innovantes pour blanchir de l’argent sale. L’immobilier, l’import-export et le marché automobile constituent les méthodes les plus utilisées pour blanchir les produits du crime en Algérie.
      A partir du moment où l’argent liquide échappe aux banques du fait de la part importante de l’économie informelle (40% du PIB), il ne peut y avoir de vraie traçabilité. Je souhaite bien du plaisir (et la vie sauve) à celui qui entamera les réformes dans notre pays.

      Une précision importante: Koweït, Qatar, EAU, Oman ne sont pas membres du Gafi. Il n’y a apparemment aucun problème d’enquête en cas de suspicion de fraude. On pense tous à la France, Espagne mais les grosses sommes sont sans aucun doute ailleurs.

      Bien entendu, M le Ministre Belkacem Zeghmati n’ignore rien de ce qui est écrit ici.

    Belveder
    11 juin 2020 - 8 h 57 min

    on verra ….
    Cela dis peut etre que ce n est pas de ses prérogatives d assisté au ce Conseil..

      GERONIMO LE CHAOUI DU MAC
      11 juin 2020 - 13 h 56 min

      @ BELVEDER ((zoro)) est le seul qui doute encore parmi les quelques décurions des residus des doubbabs de gaid salah notre sinistre sergent garcia !!!!!

        Belveder
        12 juin 2020 - 12 h 36 min

        Ah bon toi tu doués pas tu as tout compris ok tu as fais quoi?? Tu penses naïvement que tes Posts ou ta promenade du vendredi si Tu l’as fais car j en doute pesé quelque chose sur la balance de l échiquier .pas grave el moucharrakaa

        loklan
        12 juin 2020 - 14 h 07 min

        GERONIMO LE CHAOUI DU MAC
        11 juin 2020 – 13 h 56 min
        chaoui sioniste !! Aucune différence avec le MAK !

      Le président
      11 juin 2020 - 14 h 05 min

      La justice ………….ubuesque ! Une amie s’est faite alpaguer filmant une marche du hirak à Tlemcen ,embarquée , gardée à vue avec réquisition de son téléphone (Non remis à ce jour depuis 5 mois ). Malgrè ses multiples visites afin de se renseigner sur la date de comparution , la meme réponse : On ne sait pas ? ……………Mieux , elle vient d’apprendre pour sa énième visite , qu’elle a été jugée et condamnée à 2 mois de prison et 70.000 Da d’amendes . Par contre , elle ne sait pas de quoi l’accuse t’on ? La justice Zeghmati a de belles journées devant elle .

    58 ans
    11 juin 2020 - 8 h 39 min

    que A S m excuse pour la fin de l article : la porte ET l écrou ,,c eeest mieux ♣♣♣

    Anonyme
    11 juin 2020 - 8 h 31 min

    Si Tebboune n’était pas d’accord avec Zeghmati il n’aurait pas gardé ce Gaïdiste qui faisait partie du gouvernement Bedoui. Tebboune veut mettre sur son dos toutes les arrestations alors que c’est lui le 1er magistrat du pays. Je ne crois une seule seconde que Tebboune soit contre ces arrestations. Il veut apparaître comme le libérateur de ces prisonniers. C’est une opération de communication c’est tout!!

    Zaatar
    11 juin 2020 - 7 h 35 min

    On apprend sur youtube que les autorités espagnoles ont dressé une liste de plusieurs personnalités algériennes, entre douaniers, agents des services de sécurité personnalités politiques, haut gradés de l’armée….etc, qui ont tous acquis des biens immobiliers en Espagne d’une manière douteuse. Et paraît il que nos autorités ne sont pas si coopératives que cela avec les espagnoles car il s’agirait bien de financements permettant le blanchiment d’argent. En sus, la loi algérienne, interdit à tout résidant en algerie d’acquérir des biens immobiliers à l’étranger…. AP, pourquoi ne pas chercher des infos dans cette affaire? D’autant plus qu’il y a une campagne de limogeage qui s’annonce à sonatrach car plusieurs de ses responsables sont concernés. Paraît il que la liste comporte les noms de plus de 19000 personnes…. rien que ca…et on s’étonne que le pays ait été vide de ses richesses.

      Belveder
      11 juin 2020 - 8 h 54 min

      Tu serais étonné par le nombre de personnes qui possédent des Biens en Espagne qui n ont rien de politique ni hauts gradés….du BEZNASSI au gardien de parking enrichi au dealer et autres affairistes….ARRétez de croire que s acheté un bien en espagne 2008 /2009 pendant la crise etait difficile des villas apart se bradaient entre 10 et 20 000 euros beaucoup de gens ont en profité

        Anonyme
        11 juin 2020 - 10 h 23 min

        @Belveder tu exagères, c’était 80000 à 100000 euros minimum pour une maison

          Anonyme
          11 juin 2020 - 11 h 09 min

          Tu te trompes lourdement vous avez la paranoïa des généraux corrompu et autres politiques je te confirme que des simples algériens ont acquis des biens la bas ..QUAND on corrompu On Peut L être quelque soit son poste ou sa Hiérarchie

      Anonyme
      11 juin 2020 - 9 h 00 min

      Effectivement ce sont plus de 19 mille noms de fonctionnaires, dirigeants politiques ou cadres de l’Etat ainsi que des businessmans ayant acquis des biens immobiliers ou commerciaux en Espagne dans des conditions qualifiées de “douteuses” par les services de sécurité espagnols!! On ne fait pas les choses à moitié ! Ce ne sont pas 10 ou 100 ou même 1000 c’est 19000!!!!! Et après on veut nous calmer avec quelques milliardaires à El Harrach!! C’est ce que j’ai toujours dit, 99% des truands ne sont pas en prison!!! Et après on se demande pourquoi le peuple est pour le dégagisme!!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.