Patrimoine algérien mis à l’honneur dans une exposition d’arts à Alger
Une quinzaine d’artistes plasticiens présentent leurs œuvres à Alger dans une exposition collective inaugurée à la galerie Mohamed-Racim, qui rouvre ses portes après trois mois de fermeture en raison de la pandémie de coronavirus, annonce l’APS sur son site. Ouverte jusqu’à la fin juillet, cette exposition «rétrospective», réunit une cinquantaine d’œuvres d’artistes plasticiens issus de différentes écoles d’art.
Le plasticien Kaci Moussa présente des tableaux dans lesquels il met en valeur des éléments du patrimoine algérien à travers des motifs et signes berbères. Ahmed Stanbouli imprime, quant à lui, dans ses toiles, inspirées de dessins d’enfance, une «réflexion spirituelle» avec un trait spontané et où le jaune est prédominant.
Hadjres Hadia, présente trois tableaux dédiées à la femme, représentée à travers des silhouettes en vertical, tandis que Barbara Amokrane, artiste cubiste polonaise installée en Algérie, dévoile des visages de femmes aux couleurs chatoyantes.
Noureddine Chegrane, célèbre, pour sa part, le signe et les symboles berbères dans ses toiles à travers lesquelles il met en valeur le patrimoine algérien.
De son coté, Guemroud Madjid, met en avant «l’humain dans la ville» et les motifs traditionnels singulièrement berbères pour illustrer dans des plans en mouvement l’interaction entre les habitants du Sud de la Méditerranée.
Toujours dans le registre du patrimoine, Smara explore, lui aussi, le patrimoine spirituel à travers des toiles aux couleurs de la terre (ocre) en utilisant des référents culturels comme la calligraphie et les signes.
Sans oublier Ammour Idris Lamine, Nadjem Nouicer et Dokman qui ont, également, exposé leurs œuvres à cette exposition.
R. C.
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