L’ex-secrétaire de Gaïd-Salah balance le réseau mafieux du général Belkecir
Par Houari A. – L’ancien secrétaire particulier de l’ex-vice-ministre de la Défense nationale a craché le morceau. Ses aveux ont permis le démantèlement d’une partie d’un vaste réseau mafieux dont une des pièces maîtresses est l’ancien commandant de la Gendarmerie nationale, le général Ghali Belkecir. Le réseau est, par ailleurs, lié à l’ancien directeur de la sécurité intérieure, le général Wassini Bouazza, impliqué dans toutes les affaires scabreuses et dont tous les éléments ne sont pas encore connus du grand public.
C’est dans ce cadre que s’inscrit le démantèlement du réseau dont les services de sécurité n’ont pas révélé les détails, sans doute pour ne pas gêner l’instruction en cours ou l’enquête qui n’est peut-être pas achevée à ce stade. C’est à une véritable mafia que le pays a affaire, depuis que le général Gaïd-Salah a pris en main les destinées du pays sans avoir les capacités intellectuelles de conduire la courte période de transition qu’il a imposée aux Algériens et qui a été caractérisée par les emprisonnements arbitraires, les règlements de comptes, la violence verbale, les atteintes aux droits de l’Homme, le verrouillage des médias et l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire.
Les conséquences des errements de l’ancien bouclier du système Bouteflika, qui s’est retourné contre son bienfaiteur pour sauver sa peau, se ressentent aujourd’hui encore à travers les éléments malveillants du clan laissé par Gaïd-Salah et tissé par Wassini Bouazza et une poignée de militaires et de civils malintentionnés à l’arrestation desquels a abouti le travail remarquable des officiers de la Direction centrale de sécurité de l’armée (DCSA), à pied d’œuvre depuis le retour du général Sid-Ali Ould-Zemirli aux commandes du renseignement militaire.
Le réseau qui vient de tomber comptait dans ses rangs quelques officiers de différents corps de sécurité, qui étaient demeurés loyaux au binôme Bouazza-Belkecir, et qui alimentaient les agitateurs de l’organisation pro-turque Rachad en informations confidentielles. Véritable acte de trahison passible de la peine capitale.
Par ailleurs, ce démantèlement intervient au moment où des cercles malintentionnés s’agitent dans certaines villes étrangères, en Europe mais surtout en Turquie, pour planifier des actions subversives visant à déstabiliser le pays dans le cadre d’un complot qui vise toute la région du Maghreb (voir article par ailleurs).
Le rapatriement imminent du général corrompu Ghali Belkecir et d’autres officiers félons, comme ce fut le cas pour Gharmit Benouira qui s’était mis à la disposition des services secrets turcs contre sa naturalisation, n’est pas exclu.
H. A.
Comment (15)