Les allégations sur des prétendues restrictions dans les camps de Tindouf balayées
Le Haut-Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité, Josep Borrell, a, une nouvelle fois, balayé d’un revers de main les provocations mensongères de l’eurodéputée italienne Silvia Sardone (Lega), du groupe politique d’extrême droite Identité et Démocratie (ID), sur des prétendues «restrictions de déplacement» dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf.
Dans une réponse à la question écrite de l’eurodéputée italienne, Borrell a, tout d’abord, souligné que «les informations dont disposent le Service européen pour l’Action extérieure, la Commission et la délégation de l’UE à Alger ne permettent pas la confirmation des incidents signalés», indiquant ensuite que «des mesures de prévention et de confinement pour éviter la propagation du virus de la Covid-19 ont été mises en place dans la ville de Tindouf et dans les camps», soulignant, dans le même élan, que «les autorités des camps sahraouis ont imposé une quarantaine obligatoire pour toutes les personnes entrant sur le territoire des camps à compter du 7 mars 2020».
En outre, le chef de la diplomatie européenne a souligné qu’en coopération avec les autorités des camps sahraouis, les autorités algériennes ont scellé les camps avec un cordon sanitaire au niveau de Tindouf le 18 mars 2020», tout en mettant en exergue le fait que «l’armée algérienne a installé un hôpital militaire entièrement équipé par les appareils médicaux de lutte contre la Covid-19».
«Ces mesures se sont avérées efficaces, car il n’y a eu aucun cas de la Covid-19 signalé dans les camps sahraouis, même si 28 cas confirmés sont apparus dans la ville de Tindouf», a-t-il signalé, en affirmant, de manière péremptoire, que «les personnes peuvent se déplacer librement dans les camps et entre Tindouf et les camps» et que des contrôles sont uniquement effectués à l’entrée de la ville de Tindouf.
Cette précision faite par le haut responsable européen tord définitivement le cou aux allégations mensongères colportées par certains eurodéputés et leurs sponsors sur de prétendues restrictions de déplacement au sein des camps.
R. I.
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