Farhat Aït Ali : «Nous subissons des attaques virulentes à cause des changements de textes de loi»
Par Mounir Serraï – Le ministre de l’Industrie, Farhat Aït Ali, a fait état, aujourd’hui lors de son passage sur les ondes de la Chaîne I, que son département ministériel a subi des attaques virulentes à cause des changements des textes de loi relatifs aux investissements. «Ces derniers temps, il y avait eu des attaques virulentes et féroces contre le ministère à la suite des changements de lois et de textes relatifs aux investissements dans divers secteurs d’activité», dénonce le ministre, selon lequel des «forces» et des «lobbies» que la nouvelle situation législative n’arrange plus s’en prennent au ministère et au travail qui est en train d’être fait pour assainir le secteur économique des pseudo-investissements et rendre les règles les mêmes pour tous. Ces «lobbies» tentent de semer le «scepticisme» dans l’esprit des gens et plus particulièrement dans la tête des investisseurs et opérateurs économiques nationaux et internationaux, affirme encore l’invité de la Chaîne I, selon lequel les nouveaux textes de lois dérangent ces gens-là qui «travaillaient» auparavant pour «transférer des fonds publics en milliards de dollars à l’étranger».
Farhat Aït Ali souligne dans ce contexte que les nouveaux textes réglementaires et législatifs ne seront pas sujets à changement, parce que ces «parties» les contestent. Ces textes sont contestés parce qu’«ils ne servent pas les intérêts de ces parties». Le ministre précise qu’il travaille pour le développement économique et non pas pour servir ou satisfaire des parties qui veulent continuer à profiter des deniers publics.
«Les nouveaux textes de loi servent plutôt l’économie nationale de manière transparente et claire», affirme Aït Ali qui refuse de céder à cette pression qu’exercent des lobbies dont les anciennes lois arrangeaient bien leurs intérêts.
Pour Aït Ali, «la logique de donner la priorité à l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt national, qui avait été adoptée par certains opérateurs économiques dans le passé, est terminée». «La nouvelle vision reposera du côté gouvernemental sur la transparence, la planification et l’objectivité concernant l’avenir de l’économie algérienne», assure-t-il. Selon lui, ce qui est attendu de son département, c’est de mettre un cadre législatif assurant une gestion objective et rationnelle de projets créateurs de valeur ajoutée et non de faux projets qui grèveraient la trésorerie de l’Etat.
M. S.
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