Le PAD dénonce une «escalade répressive qui vise à installer la terreur»
Par Mounir Serraï – Le Pacte pour l’alternative démocratique (PAD) a fait part de sa «stupeur» et de sa «consternation» quant à la lourde condamnation en appel du journaliste Khaled Drareni. Comme il a relevé le nombre important de militants qui connaissent le même sort. «Près de deux cents activistes du mouvement populaire, souvent ignorés des médias, connaissent malheureusement le même sort», indique cette organisation politique. Ces militants «sont détenus, condamnés et incarcérés arbitrairement», souligne le PAD qui dénonce «une escalade répressive qui vise à installer la terreur».
Ce bloc politique, qui est résolument contre la démarche du pouvoir pour la révision constitutionnelle, a fait état aussi de «l’immobilisme» face à la «dégradation» de la situation socio-économique et à la «paupérisation galopante» qui «signent la disqualification du pouvoir dans la gestion politique du pays».
Pour le PAD, «le pouvoir veut d’abord s’assurer par cet autre coup de force le contrôle du référendum constitutionnel dont l’issue s’annonce désastreuse pour son image, malgré la campagne de propagande univoque orchestrée à travers des médias tombés aux mains de la police politique».
«Ainsi, à travers le prisme du pouvoir, l’Algérie nouvelle qu’inspire le Hirak béni se transforme, au final, en une Algérie de fermeture politique et de répression», note le PAD pour lequel «rien ne peut justifier la condamnation à une peine de prison ferme d’un journaliste pour ses activités professionnelles».
Cette entité politique, composée du RCD, du PT, du MDS, de l’UCP et du PST, exige la libération des nombreux détenus politiques et d’opinion.
M. S.
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