Normalisation du génocide palestinien

Palestine histoire biblique
Un mineur palestinien arrêté par l'armée israélienne. D. R.

Par Mourad Benachenhou – «L’histoire biblique manque totalement de base historique et son caractère de composition largement fictive ou d’histoire totalement imaginaire est motivée par la théologie de l’époque de sa compilation, au cours des périodes persanes et hellénistiques, bien des siècles après que les prétendus évènements se soient déroulés. Au mieux, elle contient seulement des informations vagues et très peu crédibles sur l’Israël antique. Néanmoins, le pouvoir continu de la narration biblique témoigne du talent littéraire des auteurs lorsqu’ils produisaient un travail de propagande convaincant destiné un à public hautement réceptif.» (Israël Finkelstein dans : «Brian Schmidt (éditeur) : «L’Archéologie et la Recherche de l’Israël historique dans la Bible hébraïque, Société de la Littérature biblique, éditions Brill, Leiden-Boston, 2007, p. 15).»

«Le discours à propos d’Israël , qu’il soit pure propagande ou analyse, a la tendance particulière de présenter ce pays, à certains moments, comme normal – une démocratie normale, une société occidentale normale, un Etat normal – et à d’autres comme exceptionnel : une démocratie uniquement attaquée parmi les voisins hostiles, un Etat laïc qui accomplit historiquement la destinée religieuse d’un peuple… Mais l’occupation par Israël de la Palestine est un exemple de projet de colonie de peuplement dont les contradictions sont incluses dans la définition première du sionisme et dont l’évolution suit une logique analysée depuis fort longtemps par Albert Memmi et d’autres théoriciens du colonialisme de peuplement.» (David Loyd Le Colonialisme de peuplement et l’Etat exceptionnel : l’exemple de la Palestine/Israël, Journal of Research On Genocide, volume 2, 2012, numéro 1, pp. 59-80)

Il n’y a rien de plus trompeur que le terme «paix». Nul ne peut, rationnellement, refuser l’état de paix, car tout être humain désire que son passage dans cette vallée de misère, si bref ou si long soit-il, soit le plus serein et le moins pénible possible.

La paix : un terme sans contenu autre que celui qu’on veut bien lui donner

Refuser la paix apparaît donc, à première vue, comme un acte condamnable, car cela impliquerait que soit acceptée la continuation de la souffrance et de la terreur pour les populations subissant les affres de la guerre ou de l’agression multiforme contre elles.

L’état de paix est, certes et de loin, meilleur que l’état de guerre, qu’elle soit froide ou «chaude», qu’elle s’accompagne de destructions et de morts ou qu’elle prenne la forme, moins cruelle, mais plus prolongée, des sanctions économiques et financières et du boycott.

On ne peut donc qu’applaudir des deux mains à toute initiative, d’où qu’elle vienne, d’instaurer un Etat de paix entre des nations hostiles les unes envers les autres.

L’exclusivité de la légitimité de la présence juive en Palestine : une falsification génocidaire de l’histoire de la démographie de ce territoire

Mais cette paix ne peut être possible, et survivre au temps, que si les futurs «partenaires dans la paix» lui en donnent la même définition, le même contenu, la même portée, et s’engagent à changer leur comportement une fois la paix établie entre eux. Mais si l’un d’entre n’a que la paix à offrir, et rien d’autre en contrepartie de la paix qu’il demande à l’autre, et qu’il poursuit la même politique que celle qui a créé l’état d’hostilité de la part de son futur partenaire dans la paix, il est difficile d’accorder un crédit quelconque à son pacifisme.

Or, c’est ce type de paix qu’Israël est disposé à offrir aux pays et aux peuples qui, à juste titre, manifestent une hostilité certaine envers cette colonie de peuplement multinationale, créée par les anciennes puissances coloniales sur un territoire déjà occupé, et depuis des millénaires, bien avant même l’apparition du christianisme et de l’islam, par le peuple palestinien, dans ses diverses composantes religieuses, païennes ou juives.

Il ne s’agit nullement ici de contester la présence de populations judaïsées sur le territoire historique de la Palestine, ni d’affirmer que les non-juifs, essentiellement les musulmans sunnites et chiites, les chrétiens dans leurs différentes dénominations, et les druzes sont les seuls habitants légitimes de ce territoire.

Le débat ne tourne nullement autour de l’histoire de ce territoire, à la signification religieuse forte pour les trois croyances abrahamiques. Les traces historiques de la présence de ces trois religions sont trop visibles sur ce territoire pour que l’on puisse prouver que seuls les membres de l’une d’entre elles ont un droit imprescriptible sur lui, excluant toute légitimité de la présence des adeptes des autres religions sur lui.

Les exclusivistes sont les juifs

Il est à souligner, bien que cela n’exige pas qu’on le rappelle, que les exclusivistes ne sont ni les musulmans, ni les chrétiens, toutes dénominations incluses, ni les druzes.

Les juifs n’ont jamais été bannis du territoire palestinien par l’une quelconque des autres religions monothéistes. Il leur a été reconnu, à travers les siècles, leur droit de pratiquer, en toute liberté, les rites propres à leur religion, et même d’enterrer leurs morts dans ce territoire. Leurs cimetières ont été respectés, les temples propres à leur culte n’ont jamais fait l’objet de tentative de destruction par les adeptes des autres religions, et l’arbitraire dont ils ont été les victimes sur ce territoire n’a pas épargné non plus les adeptes des autres religions, toutes ayant eu à subir le même système despotique.

Israël : une colonie de peuplement multinationale

Toute cette histoire de convivialité, certes imparfaite, et qui a connu, des hauts et des bas pendant plus d’un millénaire et demi, et qui a permis – plus important que toute autre considération – aux différentes composantes religieuses peuplant la Palestine de survivre dans leurs originalités spécifiques, s’est brusquement terminée, non du fait de ces populations autochtones, mais du fait de l’entreprise coloniale extérieure qui a mis fin à l’empire ottoman, maître de la région depuis le XVIe siècle, et qui a abouti au partage de la région entre les différentes puissances coloniales du moment, chacune prenant sa part en fonction de ses intérêts, de ses desseins ouverts ou cachés, et des circonstances politiques propres à elle.

Jamais Israël n’aurait vu le jour sans cette entreprise coloniale, qui continue à s’exercer, plus d’un siècle après la signature du Traité de Versailles, qui avait donné une base légale, reconnue par tous les vainqueurs de la Première Guerre mondiale, à ce partage fait sans l’avis des populations de cette région du monde et en violation flagrante du principe wilsonien du «droit à l’autodétermination des peuples», pourtant présenté comme l’objectif de ce qui avait été appelé à l’époque «la guerre pour en finir avec toutes les guerres».

Le sionisme : une idéologie étrangère à la région

Le sionisme politique n’est nullement une invention des populations juives vivant en Palestine. C’est une idéologie exclusivement occidentale, née en Europe en conjonction et à l’imitation du principe des nationalités, essentiellement dirigé contre l’empire austro-hongrois et l’empire ottoman, et qui avait pour objectif général de donner à chaque nationalité incluse dans ces deux empires une existence autonome, représentée par des Etats souverains, chacun couvrant le territoire où habitait une majorité appartenant à telle ou telle nationalité.

Dès sa naissance, le mouvement sioniste a clairement établi sa source d’inspiration comme étant la Bible, quoique ses premiers partisans n’avaient plus rien de juifs des «ghettos» et se réclamaient de la civilisation européenne sans réserve aucune.

Il existait en Europe des régions où la population juive constituait une majorité suffisamment importante pour en réclamer la constitution comme Etat juif. Mais les «laïcs» qui avaient conçu l’idéologie sioniste tenaient à ce que ses racines bibliques soient fermement établies. Dès le fameux congrès sioniste de Bâle (29-31 août 1897), l’animateur du mouvement n’a pas caché qu’il voulait la création d’un Etat strictement et purement juif sur le territoire de la Palestine, et a forgé la devise «une terre sans peuple, pour un peuple sans terre», révélant, ab initio donc le caractère génocidaire de cette idéologie.

C’est la conjonction des objectifs des ex-puissances coloniales et du projet sioniste qui a permis la naissance de l’Etat d’Israël sur le territoire de la Palestine, et sous la protection de la puissance mandataire de l’époque, qui avait reçu, pour donner, pour donner suite à un accord secret qui n’a rien d’une «légende noire» l’accord Sykes-Picot (16 mai 1916), en partage le territoire palestinien, alors intégré dans la Grande Syrie. Comme l’a écrit James Renton : «L’établissement du sionisme comme puissance en Palestine, et pour une grande part dans la diaspora juive également, était, de multiples manières, la création de la Grande-Bretagne, de même que la radicalisation du conflit entre sionistes et Palestiniens… Les vues négatives sur les Palestiniens comme peuple oriental arriéré a eu pour résultat des politiques qui furent pour beaucoup dans le sabordage de leur progrès et dans la promotion de la division.» (dans La Mascarade sioniste, la Naissance de l’alliance entre sionistes et Anglais, éditions Palgrave-Macmillan, Londres, 2007 p. 155.)

Une invasion militaire multinationale déguisée en «guerre d’indépendance»

On continue à perpétuer le mythe d’un projet de caractère strictement humanitaire, visant à donner un foyer à un peuple particulièrement maltraité par l’histoire, et qui n’avait comme autre ambition que de trouver un refuge lui permettant de vivre en paix.

On a même glorifié la «guerre d’indépendance» d’Israël, en faisant croire qu’elle aurait été gagnée par le seul héroïsme des combattants et des terroristes sionistes, portés par une foi religieuse et un désespoir extrême, et menacés d’extermination par le monde entier.

On sait maintenant que toute l’histoire officielle d’Israël est un grand mensonge, que les pays occidentaux ont, dès le départ, et dans le cadre de leur projet colonial, assuré non seulement l’assistance logistique indispensable pour la réussite de cette invasion, mais également la couverture politique permettant la création de ce dernier bastion du système colonial au Moyen-Orient.

Citons Avi Shalim, qui dévoile en partie l’étendue de ce mensonge «fondateur» : «Mi-mai 1948, le nombre total de troupes arabes était inférieur à 25 000 hommes, pendant que l’armée israélienne avait plus de 35 000 hommes sur le champ de bataille. Mi-juillet, l’armée israélienne avait mobilisé 65 000 hommes armés, et en décembre elle avait atteint un pic de 96 441 hommes. Les Arabes avaient également renforcé leurs armées, mais ils ne pouvaient pas contrebalancer ce taux de croissance. Donc, à chaque étape de la guerre, l’armée israélienne avait un nombre supérieur de troupes armées que toutes les forces arabes mobilisées contre elle et, à la fin de la guerre, l’armée israélienne avait dépassé de loin les effectifs de toutes ces armées arabes ; et au stade final de la guerre, Israël avait le double des effectifs des armées arabes. Le résultat final de la guerre n’était donc pas un miracle, mais le simple reflet de l’équilibre des forces arabo-israélien. Dans cette guerre, comme dans la plupart des guerres, le plus fort l’a finalement emporté.» (Dans : Le Mur de fer : Israël et le monde arabe, éditions Norton and Company, New York, 2001, p. 35.)

On est donc loin de l’image d’une armée d’invasion improvisée et sous-équipé qui aurait héroïquement tenu tête aux «hordes arabes». Cette armée avait toutes les apparences d’un corps expéditionnaire organisé depuis longtemps et bénéficiant d’un appui financier et logistique difficile à mobiliser sans l’intervention directe des Etats qui avaient procédé entre eux au découpage du Moyen-Orient.

Et on sait que cette «guerre d’indépendance» a donné lieu aux mêmes types de destructions et de massacres des populations locales, qui sont les caractéristiques des conquêtes coloniales. Il ne manque pas d’écrivains juifs opposés à l’idéologie génocidaire sioniste, d’historiens israéliens «révisionnistes», sympathisants ou non de la tragédie du peuple palestinien, qui ont décrit, avec force détails, les premiers temps de l’invasion de la Palestine.

A les lire, on croirait revivre l’histoire de la conquête de l’Algérie, tant la barbarie déployée par les sionistes contre les populations locales, leur massacre et leur expulsion sans pitié, les destructions des églises et des mosquées, la désacralisation des cimetières, la confiscation des terres sous les mêmes prétextes que celle de l’administration coloniale française a utilisée contre les tribus et les particuliers algériens était similaire à celle que les armées de Clauzel, Bugeaud et autre Voirol ont infligée au peuple algérien. On peut, sans exagération aucune, trouver dans les chefs de cette armée d’invasion les équivalents juifs des Le Bourmont, des Saint-Arnaud, des Le Pélissier et de tous les chefs criminels qui ont massacré et réduit à la faim et à la misère le peuple algérien.

En fait, l’entreprise génocidaire sioniste répond exactement aux critères établis par l’avocat juif polonais Raphael Lemkin (1900-1959) dans son ouvrage L’Administration de l’axe dans l’Europe occupée (1944). Il y décrit la politique de «germanisation» des territoires occupés par l’Allemagne nazie dont l’objectif était d’éliminer les populations locales, classées comme appartenant à des races inférieures, par des populations de race «germanique», ramenées d’autres parties du bref empire du IIIe Reich.

La devise génocidaire du sionisme : «Une terre sans peuple pour un peuple sans terre»

Qualifier le sionisme de fascisme de type nazi ne devrait avoir rien d’offensant pour les sionistes car, dès le premier congrès sioniste, présidé par Theodore Herzl, l’objectif de «judaïsations» de la Palestine, par l’élimination de la population palestinienne, était proclamé.

On ne comprend pas pourquoi les sionistes refusent d’être assimilés aux nazis, alors que leur entreprise semble être tirée de la description que fait un de leurs coreligionnaires de la politique nazie dans les Territoires occupés. Tout le programme nazi dans ces territoires se retrouve dans la politique israélienne, depuis le refus de reconnaître l’identité nationale de la population palestinienne, à laquelle il est interdit de se désigner comme «palestinienne» (tout comme le qualificatif d’Algériens étaient réservés aux populations européennes en Algérie), en passant par les mesures administratives et autres, y compris l’exclusion de l’accès à une carte d’identité, en passant par les massacres et les meurtres routiniers, la destruction des habitations comme punitions, les sanctions collectives, les confiscations de terres, l’interdiction de pénétrer dans certains parties du territoire israélien, l’exclusion de l’utilisation de routes réservées exclusivement aux juifs ; bref, la panoplie du «parfait génocidaire».

A ce propos, la propagande sioniste a, pendant longtemps, voulu faire croire qu’en fait l’extension des propriétés entre les mains de juifs en Israël serait provenue de transactions commerciales tout à fait légales entre Palestiniens et juifs occidentaux ; rien n’est plus faux que cette affirmation, qui a longtemps fait croire que les Palestiniens étaient les auteurs de leurs propres malheurs.

Et ce mensonge a été mis à nu, non par un adversaire acharné du sionisme, mais par Ehud Barak, ancien Premier ministre israélien, qui a reconnu, dans un moment de rare franchise, que 97% des terres occupées par des juifs en Palestine proviennent de confiscations des propriétaires palestiniens originaux.

La confiscation des terres palestiniennes et l’hébraïsation de la toponymie de la Palestine au cœur de l’entreprise génocidaire sioniste

Et ce problème de confiscation des terres palestiniennes est au cœur du système génocidaire sioniste, et on n’a nul besoin d’aller plus loin pour justifier la qualification du sionisme comme idéologie génocidaire. C’est la conclusion à laquelle est parvenu Patrick Wolfe, un chercheur spécialisé dans la politique des colonies de peuplement. Voici ce qu’il affirme : «La question du génocide n’est jamais loin des discussions sur le colonialisme de peuplement. La terre est la vie – du moins, la terre est nécessaire pour la vie. Aussi, la lutte pour la terre peut être – bien sûr est souvent – la lutte pour la vie… La territorialité est un élément spécifique, irréductible du colonialisme de peuplement.»

Il ajoute : «La logique de l’élimination ne fait pas seulement référence à la liquidation sommaire de la population indigène, bien qu’elle inclue cela. En commun avec le génocide, comme décrit par Lemkin, le colonialisme de peuplement a des effets à la fois négatifs et positifs. Négativement, il tente de dissoudre la société indigène. Positivement, il érige une nouvelle société coloniale sur la base des terres expropriées – comme je l’ai expliqué, les colonisateurs de peuplement viennent pour rester. L’invasion est une structure, pas un évènement. Dans son aspect positif, l’élimination est un principe organisateur de la société coloniale de peuplement plutôt qu’un évènement additionnel… Comme Théodore Herzl, le père fondateur du sionisme l’a observé dans son roman allégorique : «Si je souhaite substituer un nouveau bâtiment à une vieille bâtisse, je dois démolir avant de construire… La rebaptisation est centrale pour l’effacement et le remplacement de la présence des Arabes palestiniens.» (Dans : Le Colonialisme de peuplement et l’élimination des populations locales» Journal of Genocide Research, volume 8, numéro 4, pp. 387-409.)

Il s’agit non seulement de nier au peuple palestinien toute relation avec sa terre, mais d’effacer une fois pour toutes les traces de son existence en rebaptisant systématiquement tous les noms de lieux, leur donnant des noms bibliques qui expriment la confiscation sioniste de l’histoire de cette terre en la rattachant, de manière fausse, selon de nombreux archéologues israéliens, à la toponymie sacrée juive. C’est exactement le type de politique menée par l’ancienne puissance coloniale en Algérie et par les occupants nazis en Europe occupée.

En conclusion

Depuis 1948, année de l’invasion de la Palestine, il n’y a aucune évolution vers la reconnaissance de l’existence du peuple palestinien par les autorités sionistes. Au contraire, le processus d’élimination du peuple palestinien s’est accéléré au cours de ces dernières années, pour ne pas dire ces derniers mois, et le type de paix imposé unilatéralement, et qui n’ouvre la voie à aucune négociation, n’a, pour autre objectif, que de compléter le projet génocidaire sioniste, en faisant miroiter aux Palestiniennes et Palestiniens la prospérité économique en échange de leur acceptation de disparaître une fois pour toutes comme peuple.

D’ailleurs le Premier ministre israélien actuel, appartenant à la branche la plus fanatique du sionisme, n’a jamais caché le fait qu’il niait l’existence du peuple palestinien dont il rejette tout droit, de quelque nature que ce soit, sur la terre de Palestine.

Et le plan de paix lui-même est fondé sur cette affirmation sans rapport avec la réalité de l’existence du peuple palestinien et sa volonté de se battre pour se voir reconnaître le droit à l’existence.

Et voici que, dans ce contexte où Israël accélère sa politique de «judaïsation» de la Palestine, sans jamais cacher qu’elle veut la «nettoyer» de toute présence palestinienne, et tout cela avec l’appui sans réserve d’une puissance étrangère au Moyen-Orient, certains Etats arabes prennent l’initiative d’appuyer la phase finale de ce projet génocidaire !

Que va leur rapporter cette «normalisation» mal pensée dans ses conséquences, illusoire dans les bénéfices qui en seraient attendus et dangereuse pour la survie même du peuple palestinien, victime d’une injustice qui met en danger sa propre survie, sans garantir un retour à la paix dans la région ? Déjà, de nouvelles guerres se préparent pour transformer toute la région en champs de ruines dont ne pourraient jamais se relever les peuples.

Une paix, dont le seul objectif est d’achever le processus de génocide du peuple palestinien, n’est rien d’autre que la complicité dans sa perpétuation. Faire croire qu’on peut à la fois «normaliser» ses relations avec l’Etat génocidaire d’Israël et contribuer à mettre fin au génocide du peuple palestinien est une contradiction dans les termes : on confirme d’un côté ce que l’on nie de l’autre.

Israël n’est nullement disposé, et il le montre clairement sur le terrain, à renoncer à quelque élément que ce soit de son projet de «judaïsation totale, définitive et irréversible» de la Palestine, et n’est disposé à négocier avec les représentants du peuple palestinien rien d’autre que l’acceptation de leur génocide, en leur faisant miroiter un avenir radieux «dans les cimetières».

Si Israël et la superpuissance qui l’appuie sans réserves sont si disposés à rendre heureux les Palestiniens, pourquoi refusent-ils donc de leur donner le bonheur auquel ils ont droit, en leur reconnaissant la légitimité de leurs revendications et leur droit sacré à l’existence comme nation, et en éliminant tout de suite et maintenant toutes les lois et règles rendant la moindre de leurs activités quotidiennes les plus banales une torture, et soumettant leur vie à une condamnation à mort avec sursis qui peut, à tout moment et sans avertissement, jour et nuit, leur être infligée ?

Il ne s’agit pas, dans ce bref rappel historique actualisé de qualifier, d’une manière dégradante, la «normalisation» des relations entre des pays arabes et l’Etat génocidaire d’Israël.

Loin d’être un pas vers la paix dans la région, cette normalisation ouvre une nouvelle ère de violences et de destructions et rend illusoire toute possibilité de paix dans un proche avenir. Le projet génocidaire d’Israël est le problème, non les revendications légitimes du peuple palestinien ou les visées «expansionnistes» de tel ou tel autre pays de la région, ou la soi-disant inimitié entre différentes sensibilités musulmanes.

C’est le refus de reconnaître la nature du projet sioniste qui est la source de tous les problèmes de la région, non le refus d’appuyer ce projet par ses peuples. Car c’est ce que demande Israël et ses appuis extérieurs. La paix, au sens israélien du terme, est l’acceptation de la légitimité de son projet génocidaire.

Il faut laisser aux autres gouvernements la responsabilité de leur qualification de cette «normalisation», qu’ils soient tentés de se faire les complices de ce génocide, sans contrepartie autre que des fausses promesses, et l’éventualité d’autres guerres dans la région, qui viennent ajouter à la destruction systématique des pays de la région, ou qu’ils décident de continuer à soutenir, contre vents et marées, la lutte d’un peuple dont le destin a tant de ressemblance avec le destin du peuple algérien.

M. B.

Comment (22)

    IWEN
    10 octobre 2020 - 20 h 56 min

    J’ai vu une scène du film les hors la loi de Rachid Bouchareb. Un moment donné, la maman de l’un des moudjahid vient voir son fils en prison, et lui dit avant de partir, qu’importe ce que l’on te fera, sache que tu n’es pas un criminel, tu es un résistant, montre toi digne de ca !
    Le film date un peu, mais le message est tout de même d’actualité, devant cette barbarie.

    Je sais que je suis mal placé pour dire ça, surtout à cette distance là !

    la peur commencera à changer de camps, le jour ou les familles de nos frères Palestiniens apprendront à leurs enfants à ne pas montrer des signes de peurs ou de frayeurs devant l’ennemi, car lui aussi a peur, surtout devant ceux qui l’affronte les mains vide !

    MOUNIR
    10 octobre 2020 - 12 h 10 min

    L’arabie saoudite se prepare pour signer avec tel aviv. Allez les arabo islamistes que pensez vous ? Preparez vous a la omra pour rempli leurs poches car ils ont beaucoup de dettes a payer.

    Djamal
    10 octobre 2020 - 12 h 03 min

    Ce n’est pas notre probleme. C’est un probleme arabo-arabe. Sinon qui s’occupera de nos propres problemes internes qui sont deja graves.

      IWEN
      10 octobre 2020 - 23 h 16 min

      [Djamal
      10 octobre 2020 – 12 h 03 min]

      Je ne m’inquiète pas des problèmes interne, je sais que nous avons les ressources nécessaires pour renverser la situation en notre faveur.
      On nous a donné si souvent perdant, sur tout et n’importe quoi, que même les pronostiqueurs les plus aguerris ne se prononcent plus ! Seul les amateurs, les nouveaux, qui n’ont pas assez de pratiques s y risquent !

      ON EST PAS N’IMPORTE QUI !! ON EST LES ALGERIENS !!

    Brahms
    10 octobre 2020 - 10 h 16 min

    Les parents palestiniens doivent tenir leurs enfants à la maison,

    Un enfant n’a rien à faire contre l’armée israélienne. Il n’est ni formé au combat, ni a la capacité de faire face à la force d’un adulte. Les palestiniens ont perdu à cause de l’islamisme radical qui a été instauré par les AL SAOUDS dans le but de détruire le PANARABISME ARABE et ainsi la cause palestinienne. C’est finie. Enfin, la voie juridique n’apportera rien de plus car les riches sont trop puissants et la justice ne fonctionne avec les riches. On le voit également avec le Sahara Occidental où un simple vendeur de drogue arrive même à bloquer l’indépendance du Sahara Occidental car derrière, il finance des lobbys juifs, européens et saoudiens de sorte que les saharaouis se retrouvent sur un tourniquet, ils tournent, ils tournent sans arrêt mais n’avancent jamais. Qu’ont – ils fait depuis 50 ans ? Rien. (Palestine et Sahara occidental, même entraves).

    Hmed hamou
    9 octobre 2020 - 14 h 00 min

    @ Merrikh,

    Je n’ai jamais dis que les vietnamiens n’ont pas reçu d’aides matérielles. Heureusement d’ailleurs, vu à quoi ils ont dû faire face. Mais, Tous les pays du monde reçoivent des aides d’un camp ou d’un autre et en particulier à cette époque de guerre froide.
    Seulement , il ya des peuple qui réclament en premier lieu des « sous et des sous et encore des sous », comme  » l’aveugle qui lui veut surtout des bagues et des bijoux »; et y en dautres peuples qui eux réclament en premier lieu (car c’est leur choix) des armes (avant le pain) pour en faire bon usage, se battre et se défendre par eux même principalement sans demander ou attendre des autres qu’ils viennent en plus se battre ou mourir pour eux pendant que eux ils se la couleraient douce. Après, que quelqu’un vienne se battre volontairement à leur côté, je pense pas quils l’auraient refusé, bien au contraire il serait même bienvenu et en seraient contents. Mais, ça c’est un plus, eux ils ne comptent que sur eux même avant tout ! Et ça ne leur viendrait pas à l’esprit de reprocher aux autres, fussent-ils des pays amis ou proches, quoique ce soit si jamais ces derniers ne venaient pas mourir pour eux, encore moire ils ne les auraient pas accusé de trahison ou proférer des menaces contre eux…
    Sinon, oui, heureusement que les vietnamiens ont reçu des aides, vous vous rendez compte des puissances en face qui se sont légué contre lui avec tous les moyens humains, matériels, technologie, finance illimité,…dont ils disposaient sans limite et leurs acharnement inouie ? Mais, que ce que je raconte, puisque vous y étiez sur place, vous deviez le savoir. Ah oui, vous étiez dans le sud. C’est bien ça ? Vous vous êtes bien battu avec les Viet du sud avec les Viet-Cong, si j’ai bien compri ? Au Côté des américains et leurs alliés donc ?

    Ps.1. Vous reprochez à des vietnamiens d’être pro américains et pro occident et pourtant vous étiez avec des Viet-Cong, les viet du sud, qui sont soutenus par des américains et leurs alliés contre les Viet du nord, les Viêt-Minh???

    Ps. 2. Vous reprochez aussi au Vietnam ceci, c’est vos propos :  » le Vietnam ne donne aucune importance à l’Algérie actuellement et s’est rapproché des USA et de la France. »
    Vous voulez quoi, que la guerre continue ?
    Que le Vietnam rreste avec les éternels tiermondistes? Que les Vietnamiens arrêtent de vivre tant que restera un seul pays au monde sous occupation ?
    Je pense que pour le Vietnam la guerre est finie, la page est tournée (sans la déchirer !) et il sait, que le chantier qui l’attendait est énorme, et qu’il lui faut aller de l’avant; les vietnamiens ont un pays à développer, un peuple à nourir, un retard à rattraper,… Et Ils savent aussi qu’entre les pays il n’y a pas de sentiments que des intérêts !!
    Autrement, aucun pays au monde ne peut traiter avec un autre. Tout le monde a quelque chose à reprocher à l’autre. Tous les pays sans exception se sont battus entre eux à un moment où un autre de l’histoire. Avec ou contre les pharaons ; avec les romains et contre les romains;,avec les grecs et contre les grecs; avec les perses et contre les Perses; avec les ottomans et contres les ottomans, ils se sont battus entre eux en guerre civile et fratricide… Vous voyez. Même au seins d’un même peuple, de même tribu,… Les gens se sont battus mais ont fini par faire la paix, tourner la page et se tourner vers l’avenir…
    Donc, les vietnamien ont livré une guerre d’indépendance et de libération pour disposer deux même, pour en faire quelque chose pour eux même, pour se donner la dance d’aller de l’avant et pourquoi pas prendre la revanche sur l’histoire (au sens positif et sans rancune). Ils ont libéré la terre et les esprits. Ils ont décidé de faire de leur libération quelque chose de positif pour eux même et non d’ en faire une idéologie et s’engluer dedans ou encore pour la traîner comme un boulet!
    C’est mon point de vue mr Merrikh.

    Abou Stroff
    9 octobre 2020 - 8 h 19 min

    « Normalisation du génocide palestinien » titre M. B..
    je pense que cette « normalisation » est inscrite dans l’appréhension de la question palestinienne aussi bien par les idéologues sionistes que par les idéologues musulmans.
    en effet, l’entité sioniste est essentiellement un vestige colonial doublé d’une entité raciste basée sur la religion.
    cependant, tant que les musulmans (la mouvance islamiste, en particulier) acceptent de « jouer » sur le terrain choisi par l’entité sioniste, c’est à dire d’appréhender la question palestinienne en tant que conflit religieux (et/ou ethnique), les musulmans continueront à chanter leur litanies stériles, exhiberont leurs diverses frustrations et condamneront le monde entier pour leur statut peu envié de peuple arriéré ou hors-histoire, tout en justifiant et en garantissant l’existence de l’entité sioniste (Dieu n’a t il pas promis, dans les textes religieux musulmans, la palestine aux juifs?).
    moralité de l’histoire: la question palestinienne est une question coloniale qui ne peut être dépassé que par un processus de décolonisation.
    PS1: contrairement aux discours avancés par des idéologues musulmans, l’entité sioniste ne complote ni contre l’islam, ni contre les musulmans. bien au contraire, quelle entité sensée ou quel être rationnel (et les sionistes sont, contrairement aux musulmans, très rationnels) comploterait contre une religion dont les adeptes n’occupent nullement les cimes économique, politique ou idéologique de l’économie-monde? et pourquoi l’entité sioniste ne comploterait elle pas contre le bahaïsme, par exemple?
    PS2: les puissances impérialistes et l’entité sioniste ont besoin, pour réaliser leurs desseins, de l’arabie saoudite, du qatar et des émirats et de toutes les micro-monarchies archaïques que le colonialisme a créées. les puissances impérialistes et l’entité sioniste ont besoin de remplacer tous les Etats( l’Algérie, entre autres) qui ne s’intègrent pas (ou qui s’intègrent difficilement) dans l’ordre impérialo-sioniste.
    ce dernier requiert que tous les états au voisinage proche ou lointain de l’entité sioniste soient détruits pour être remplacés par des micro-états vassaux basés sur la religion et/ou l' »ethnie » pour que, entre autres, l’entité sioniste, entité raciste basée sur la religion fasse oublier sa nature de vestige colonial et apparaisse comme produit de commandements divins (les musulmans aliénés par le discours religieux qui imprègnent tous les pores de leurs sociétés n’oseront jamais remettre en cause des commandements divins, n’est ce pas?).

    Krimo
    9 octobre 2020 - 6 h 53 min

    M. Mourad Benachenou,

    Vous citez partiellement Israël Finkelstein ….. mais sa these ne s’arrete pas seulement a ce point !!!!!

    J’espere que vous avez pris connaissance de ces « travaux » …….. et in fine vous vous embarqueriez et nous avec dans l’incongru a mille lieux de la cause palestinienne.

    A mes frères palestiniens
    9 octobre 2020 - 6 h 40 min

    J’ai toujours été derrière vous et je soutiens totalement votre cause face un oppresseur qui défie la communauté internationale depuis plus de 50 ans. Si je ne l’ai pas exprimé souvent ces dernières années ce n’est pas parceque j’ai tourné ma veste comme l’ont fait les traîtres du Golf. C’est seulement à cause de mes soucis intérieurs. Vous n’ignorez pas que depuis 1an et demi les choses ne vont vraiment pas bien chez moi. Notre quotidien est fait d’arrestations et de condamnations. Les journalistes changent de palais de justice tous les jours, quand ils ne sont pas jetés en prison, et nos journaux parlent plus du tribunal de Sidi Mhamed que du Covid-19. Hier encore un de nos citoyens a été condamné à 10 ans de prison car il est suspecté d’athéisme. Vous devez sûrement penser qu’Al Qaïda au Maghreb Islamique a fait un coup d’état mais ce n’est pas le cas. Notre pays n’est pas encore une république islamiste mais certains de nos juges sont très religieux et même notre ministre de la justice a une Tabâa sur le front. Vous voyez c’est bien compliqué mais je suis sûr que vous comprendrez ma position

    Anonyme
    8 octobre 2020 - 23 h 55 min

    Moi je m inquiéterai plus de ce qui se passe actuellement en Algérie avant d aller penser à un autre…
    La dictature est en train de se durcir au point de mettre un homme qui n a pas de conviction religieuse en prison pour dix ans!!!
    Où est la liberté quand tu n as plus la liberté de conscience?
    Bientôt celui qui ne croit pas à l islam va devoir payer un impôt comme du temps des foutouhates?

      Merrikh
      9 octobre 2020 - 7 h 43 min

      Continuez à vous inquiéter pour l’Algérie (il y a des dizaines de millions qui s’en inquiètent voire se plaignent sans que rien ne change) et laisser quelques personnes s’inquiéter de ceux qui n’ont rien ou presque (passeport, monnaie à eux, liberté de bouger, territoire …) et pas même un pays qui leur est reconnu. L’Algérie appartient aux algériens, qui n’arrivent ni à s’entendre ni développer leur pays. Et pour longtemps, au vu de ce qui se passe depuis près de 40 ans.
      En ce qui me concerne j’ai « donné » dans les années 60 et ensuite dans les années 80 où j’ai travaillé quelques années avant de quitter le pays et d’y revenir ensuite.
      Une dernière chose : vous n’êtes absolument pas « forcé » de donner un avis sur AP !

    Hmed hamou
    8 octobre 2020 - 23 h 36 min

    J’aime le peuple vietnamien et j’ai beaucoup de respect et de sympathie pour ce peuple qui a souffert comme peut être aucun autre peuple n’a souffert de la guerre, mais ce peuple a fait face seul avec courage et dignité aux plus grandes puissances mondiales du moment qui lui ont livré guerre sur guerre avec un acharnement inouie et avaient expérimenté sur lui toutes les armes infernales possible à outrance. Malgré tout ce qu’il a enduré, il a tenu bon et à fait face jusqu’à la victoire Sans jamais fléchi, ni gémir, ni pleurnicher ni accuser personne, ni culpabiliser personne, même pas les pays asiatiques frères ou voisins, jamais il accusé personne de l’avoir trahi, ou de ne l’avoir pas assez soutenu ou quoique ce soit. Non, Rien. Digne jusqu’au bout.
    Il savait qu’il devait se battre et se défendre seul, les autres s’ils l’aident c’est une bonne chose et c’est bienvenu , ou sinon il ne leur reproche rien dans le cas contraire. Car il sait que chacun a ses circonstances. Le peuple vietnamien était digne pendant la guerre, il est rester digne et humble après son independence. Rien que pour ça, ce peuple force l’admiration. Et Rien que pour ça j’aime ce peuple valeureux, courageux, et plein de dignité… Jai connu plusieurs vietnamiens, et j’ai eu même quelques enseignants vietnamiens, c’est des gens vraiment sympathiques.
    Voilà, j’ai envie de dire ça à moi même et Mr benachenhou.

      Merrikh
      9 octobre 2020 - 8 h 01 min

      Vietnam ?
      OK mais quel Vietnam ?
      En tant qu’algérien je me suis « battu » au vrai sens du terme avec des vietnamiens du Sud au début des années 70 et poursuivi par des individus armés : aviateur, citoyens … qui étaient venus en France pendant la guerre (Vietnam du Nord – Etats-Unis). Les vietnamiens du Nord recevaient de l’aide (armes et soutiens militaires) de la Chine et de l’URSS en grande quantité, ils étaient aussi défendu à l’ONU par ces mêmes pays (et d’autres). Dire qu’ils n’ont reçu d’aide est faux !
      Quant aux sud-vietnamiens ils étaient des millions à fuir à la fin de la guerre (avec les USA) comme boat-people. En France leurs descendants sont nombreux et bien sur aux USA.
      Une grande différence entre eux et les palestiniens : l’Europe a organisé l’arrivée de beaucoup de juifs en Palestine avant 1948 déjà ce qui fait qu’au moment du retrait anglais, ils étaient pratiquement majoritaires sur le territoire de Palestine. La même chose serait arrivée en Algérie s’il y avait plus de français d’algériens même dans les années 50.
      Autre chose, les algériens continuent à « idéaliser » le Vietnam mais ce dernier ne donne aucune importance à l’Algérie actuellement et s’est rapproché des USA et de la France. Les vietnamien en Algérie peut-être mais ceux qui vivent en France sont souvent infréquentables concernant les idées qu’ils ont.

    Aziz
    8 octobre 2020 - 22 h 22 min

    Merci Monsieur Benachnouh pour cet article parfaitement documenté et parfaitement conforme a l’histoire

    Anonyme
    8 octobre 2020 - 21 h 52 min

    C’est un plaisir de lire ce texte d’anthologie de Mourad Benhachenou qui fait honneur à son auteur et à ce brave peuple héroïque d’Algérie qui a fait sienne la défense de tous les peuples opprimés sur cette terre. Décidément et encore une fois, alors que ses autres supposés frères lui plantent un poignard dans le dos, il se trouve encore et toujours l’Algérien pour défendre le Palestinien colonisé et opprimé dans son propre territoire. Ceci confirme encore une fois que la Révolution Algérienne n’est pas un mythe et qu’elle a vraiment accouchée de montagnes aussi hautes que le mont Everest.

      Elephant Man
      9 octobre 2020 - 14 h 34 min

      @Anonyme
      Effectivement commentaire.

      Elephant Man
      9 octobre 2020 - 17 h 25 min

      @Anonyme
      Excellent commentaire.

    Hmed hamou
    8 octobre 2020 - 20 h 47 min

    J’ai entendu hier aux infos, JT de 18h, qu’ un de nos augustes responsables, et pas des moindre, aurait dit lors de son discours devant un auditoire nombreux, et pas n’importe le quel auditoire, ceci : « …al kadhiya al Falestinia tabka oumo al kadhaya… », en gros ceci: « … la cause palestinienne demeure certainement la mère des causes… « !
    Voilà, c’est tout. Enfin, je veux dire, rien que ça.

    Ahl El Kitab ...
    8 octobre 2020 - 20 h 13 min

    … Contre Ahl El korââne !
    Ils ont leurs livres et leurs archives depuis bien avant les croisades et de la suite dans les idées.
    Nous avons El Korââne sacré que nous avons négligé et il nous a abandonnés.
    D’oublis en renoncements, parfois jusqu’à la trahison, nous irons crescendo jusqu’à être âmes damnées de ces koffars qui nous fascinent tant.

    Anonyme
    8 octobre 2020 - 19 h 50 min

    Le sionisme est pire que le nazisme car ses actions criminelles sont soutenues et justifiees par les Etats Unis et les gouvernements europeens.

      Merrikh
      9 octobre 2020 - 8 h 07 min

      Sans oublier la Turquie un des tous premiers pays qui a voté pour la création d’Israël (et continue à avoir de bonnes relations malgré tout), plusieurss pays arabes, la majorité des pays musulmans, …
      Bien entendu la Russie qui continue à donner à Israël des informations sur les milices iraniennes présentes en Syrie …

        Casbi
        10 octobre 2020 - 13 h 19 min

        Je ne considere que les pays prets a intervenir militairement pour venir a l’aide du poison sioniste .

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