Des sources informées alertent : «L’ANP doit protéger les sites stratégiques !»
Par Houari A. – Des sources généralement bien informées ont indiqué que les «feux de forêts qui se déclenchent simultanément ne sont nullement dus au hasard», en précisant qu’«il ne peut s’agir que d’une attaque et une agression planifiées». Nos sources estiment, par ailleurs, que ceux qui voient dans ces incendies une similitude avec le cas syrien ou un complot d’envergure derrière lequel se cacheraient de nombreux Etats, «n’ont pas tout à fait tort». «Les sites stratégiques – raffineries, puits de pétrole, ports, aéroports, etc. – doivent être protégés», alertent nos sources, selon lesquelles «l’ANP doit déterminer l’origine de ces attaques à grande échelle contre l’Algérie et riposter de la manière la plus ferme».
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a clairement laissé entendre, ce samedi, que les feux simultanés qui se sont déclarés dans une dizaine de wilayas de l’ouest et du centre du pays ne pouvaient être que prémédités. Le même constat est partagé par l’ensemble des Algériens, convaincus que des cercles ou des officines malveillantes œuvrent à semer le chaos dans le pays en profitant de la crise politique, économique et sanitaire qui y prévaut. «Si la piste criminelle se confirme et si des protagonistes étrangers sont réellement derrière ces incendies qui ont ravagé une partie du massif forestier algérien, d’autres attaques seraient donc forcément en préparation», mettent en garde nos sources.
D’aucuns estiment que derrière cette catastrophe se cachent des mains invisibles qui ont prémédité et planifié un acte de sabotage dans le triple objectif de détruire la faune et la flore, de provoquer un vent de terreur, d’occuper les services de sécurité et de la Protection civile et de semer la discorde dans le pays. Certains voient dans cette hécatombe qui a touché une bonne partie nord du pays un casus belli déclaré par le Makhzen, dont les services secrets auraient profité de l’absence du président de la République, hospitalisé à l’étranger, et du climat de doute et d’incertitude auquel cette vacance momentanée du pouvoir a donné lieu, aggravée par une communication officielle calamiteuse pour donner le feu vert à ses agents opérant en Algérie et infiltrés parmi les travailleurs clandestins nombreux sur le territoire national.
Des avertissements avaient été lancés sur la présence dans le pays de personnes étrangères malveillantes qui attendaient le signal pour agir. Il faut rappeler que ces incendies de forêts ravageurs, en plein automne, font suite à une série d’actes violents inédits en Algérie qui ont défrayé la chronique, notamment les cas d’enlèvements et les explosions enregistrées çà et là, qui peuvent paraître comme de simples faits divers mais qui feraient partie d’une stratégie plus vaste visant à détruire le pays par des actions sournoises difficilement imputables à des officines secrètes. Il ne s’agirait pas d’attentats terroristes au sens classique du terme, mais d’un désordre dont les effets sont aussi dévastateurs.
H. A.
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