Ces trois autres pays dont Trump va annoncer la normalisation avec Israël
Par Mohamed K. – Donald Trump presse le pas. Il quitte la Maison-Blanche dans un mois et il ne compte pas remballer ses cartons sans avoir laissé son empreinte indélébile dans la politique étrangère des Etats-Unis, dont les «acquis» se comptent au prorata des «avancées» réalisées au Moyen-Orient. La machine de la normalisation avec l’entité sioniste s’est emballée quelques mois avant la fin du mandat unique du désormais prédécesseur de Joe Biden. Le rythme ira en augmentant dans les prochains jours, assurent des sources proches du dossier.
Donald Trump s’apprête d’ores et déjà à annoncer l’adhésion de deux nouveaux pays, l’un arabe, l’autre asiatique, au plan de reconfiguration du Grand Moyen-Orient dont la mise en place a été confiée au jeune Jared Kushner, gendre du Président sortant et militant pro-sioniste actif. Comme annoncé dans nos précédentes livraisons, le Sultanat d’Oman sera le quatrième pays arabe à sceller un pacte avec Israël. Si cette nouvelle n’est pas une surprise, le fait d’avoir été devancé par le Maroc en est une, par contre. En effet, pendant qu’André Azoulay, l’omnipotent conseiller de Mohammed VI, peaufinait le programme avec ses interlocuteurs américains et israéliens, à l’insu des Marocains, le Premier ministre, Saâd-Eddine El-Othmani, jurait par tous les dieux qu’il était impossible que son pays franchît le pas.
Hors du Moyen-Orient et du Maghreb, en Afrique, c’est le Soudan qui a négocié la normalisation contre le retrait de Khartoum de la liste des capitales qui soutiennent le terrorisme islamiste. Mais une normalisation sans un pays d’Asie aurait sérieusement amputé le plan américain dont les concepteurs escomptent la ratification d’au moins un Etat musulman non arabe. Ce sera l’Indonésie, donc, selon des sources israéliennes. On ne sait pas ce que le plus grand pays musulman a négocié en contrepartie de cette participation effective à la démarche américano-israélienne, mais celle-ci ne manquera pas d’encourager d’autres pays réticents à prendre le train en marche.
Selon des sources concordantes, Donald Trump, qui a jusqu’au 20 janvier pour compléter la liste des normalisateurs, réserve le bouquet final pour la veille de son départ. Il s’agira, affirme-t-on, du dernier et plus important pays musulman à signer le pacte par lequel Donald Trump achèvera sa mandature mouvementée : l’Arabie Saoudite. Ces sources croient savoir que le régime de Riyad attend qu’un certain nombre d’Etats – une sorte de quorum à atteindre avant d’abdiquer – s’engouffrent dans la brèche ouverte par les Emirats arabes unis pour clore la séance de signatures scellant la capitulation face à l’Internationale sioniste plus que jamais conquérante.
M. K.
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