L’antisémitisme est une fourberie sioniste alliée à l’hypocrisie occidentale
Par M. Madani – A l’instar du chameau qui regarde la bosse du voisin au lieu de la sienne, il y a à Paris et à Tel-Aviv des censeurs qui viennent aujourd’hui nous faire la leçon et des mercenaires qui se croient malins en nous attaquant sur le chapitre de l’antisémitisme. On devrait, selon eux, aimer les intrigants, les menteurs et pactiser avec les colons et les tueurs.
Le chantage de la Shoah n’ayant pas de prise sur nous car nos mains ne sont pas tachées du sang des victimes innocentes d’hier et pour occulter leurs crimes d’aujourd’hui au Moyen-Orient, les sionistes ouvrent le front de l’antisémitisme pour diaboliser les opposants à leur politique coloniale et pour éviter un face-à-face où leurs arguments déjà écornés seraient balayés par des faits irrécusables et des questions bien gênantes.
Un petit rappel historique s’impose pour annihiler leurs insanités.
Durant les années 1940, les dirigeants algériens ont interdit aux musulmans d’acheter les biens confisqués aux juifs par le régime de Vichy. Les bons Français, eux, ne se sont pas fait prier pour profiter de l’aubaine. A part une poignée de patriotes, la communauté juive, après avoir déserté le combat de la libération nationale, a opté pour la France et succombé au mirage d’Israël (Mossad, milices juives à Constantine) et a pris la fuite en 1961. Double trahison de l’immémoriale terre des ancêtres et de ses habitants.
La fourberie sioniste alliée à l’hypocrisie occidentale innove et fabrique une vérité à sens unique comme le slogan «une terre sans peuple pour un peuple sans terre». Le Congrès juif mondial et tous les organismes affiliés n’ont jamais désavoué Israël pour ses agressions contre les pays arabes ou les Palestiniens. Le sioniste veut bénéficier de l’impunité et l’exterritorialité pour son soutien à Israël par l’argent, la propagande, le mensonge, le renseignement, l’espionnage et par les armes à l’intérieur et à l’extérieur de la Palestine. Et, quand il est attaqué en retour, il rameute les bons peuples d’Occident et d’ailleurs en criant à l’antisémitisme et au terrorisme.
Le terrorisme artisanal tombe sous le coup de la loi, le terrorisme à coup de drones, de missiles, d’avions relève lui de la «légitime défense» du «démocratique» Etat d’Israël.
Les meilleurs alliés du sionisme en Occident sont l’extrême-droite qui, hier encore, était antisémite et est maintenant islamophobe pour sauver l’identité judéo-chrétienne européenne «menacée par les musulmans trop nombreux» et les chrétiens fondamentalistes américains, compagnons traditionnels du Likoud contre l’islam et les Arabes.
Imposture
Un Franco-Israélien a le choix du service militaire soit en France soit en Israël. S’il commettait un crime contre des Palestiniens en Cisjordanie ou à Gaza et qu’il revenait en France, serait-il jugé par les tribunaux français ? Il n’y a, à ce jour, aucun exemple de telles poursuites. Si, par contre, un Palestinien, en voulant venger les siens, blesse ou exécute un criminel franco-israélien, sous quelle qualification serait-il déféré devant un juge ? Antisionisme ou antisémitisme ? Antisémitisme bien sûr ! Cette justice qui ne voit que d’un seul œil et n’écoute que d’une oreille ne s’encombre pas de telles subtilités.
Même Macron, le prophète de la mémoire, a finalement souscrit à l’équation antisionisme égale antisémitisme.
La puissance bâtie sur le mensonge et le crime porte en elle les germes de sa propre destruction.
Des millions de juifs ont été tués dans les camps de Dachau, Auschwitz, Buchenwald, etc., gardés par la chiourme ukrainienne.
Israël, se définissant comme Etat pour les seuls juifs, devait s’établir non pas en Palestine mais près des morts dont il se revendique en Allemagne ou en Pologne, en réparation de la Shoah, et avoir, par exemple, Dachau pour capitale. Mais les sionistes ont accompagné l’empire britannique dans le dépeçage de l’empire ottoman pour en tirer profit (accords Sykes-Picot, Déclaration de Balfour) et en viles valets du capitalisme, zélés et cupides auxiliaires de l’Impérialisme, ils ont, profitant de la décolonisation inachevée de la Palestine, spolié les Palestiniens de leur terre avec pour seule règle «pousse-toi que je m’y mette !».
Les fils des victimes sont devenus des bourreaux et, aujourd’hui, ils festoient sans remords avec les enfants des meurtriers de leurs parents.
Le sionisme est un virus. Il est l’ennemi du genre humain et sa seule religion est le culte du veau d’or.
Avec son idéologie raciste, il falsifie l’histoire, instrumentalise la Shoah, pratique la désinformation, la corruption, l’intrigue et le lobbying, procède à la diabolisation d’opposants et aux meurtres d’adversaires avec des moyens d’Etat.
Il s’est acoquiné avec les Etats-Unis pour son projet colonial au Moyen-Orient et il a encore récidivé par la corruption avec le troc de Trump pour officialiser son pacte avec Mohammed VI et tenter de déstabiliser le Maghreb.
Mais la messe n’est pas encore dite.
D’ailleurs, que reste-t-il du royaume des «vaillants» croisés de Jérusalem et, plus près de nous, en 1930, du mythe de la France chez elle en Algérie car héritière de Rome ?
M. M.
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