Le diplomate-boulanger Larbi Zitout ou la fin d’un franc-maçon sans foi ni loi
Par Wacim Kahoui – L’homme qui défraie les chroniques est traversé comme la franc-maçonnerie, qu’il s’est d’ailleurs essayé, par de multiples courants mais d’aucuns n’ignorent que Larbi Zitout, comme beaucoup d’islamistes, est très sensible à l’argent, la belle vie, la bonne bouffe et la chair tendre, peu lui importe les moyens d’y parvenir.
Partant de là, Larbi Zitout a pour principe d’être sans principe ; grossier opportuniste et fin calculateur, il a fait avec tout le monde, d’abord avec le régime algérien et son renseignement, puis le régime Kadhafi, son renseignement et ses hommes d’affaires (qui aurait cru que Zitout allait créer deux sociétés à Londres avec Fethi Benchetouane, l’ancien ministre du Pétrole libyen ?), le régime français et sa DGSE, le régime qatari, ses émirs et ses notables, le régime turc et ses affairistes et, sans point ni virgule, l’homme a crevé longtemps les écrans de télévisions satellitaires financées par l’Etat du Qatar car, contrairement aux francs-maçons, Larbi Zitout, hormis sur l’origine de son argent, il n’est secret pour rien, bien au contraire, il doit faire du bruit pour justifier l’argent qu’il empoche et se faire remarquer par des financeurs potentiels.
Il appelle à bâtir un Etat civil pas militaire afin de reprendre là où les Abassi Madani et Ali Benhadj se sont arrêtés en 1991. Il voulait instaurer un Etat islamiste dépendant du calife d’Ankara même si cela était vrai au début des «printemps» arabes, car aujourd’hui, Zitout est encore plus réaliste, il veut bâtir un empire d’argent, et il y va par deux mains pour piocher là où les billets verts se trouvent, à Istanbul, à Doha, à Londres, à Paris et sur YouTube !
C’est un moulin à paroles, il ne lâche pas, il ne partage pas, il ne donne pas la parole quoique qu’elle lui coûte… La facture en était très douloureuse, Zitout est devenu persona non grata sur des grandes télévisions comme Al-Jazeera, Al-Hiwar, France 24 arabe, BBC Arabic, etc., ce qui explique en partie sa présence permanente sur ses pages Facebook et YouTube. Mais, faut-il rappeler, il a trouvé récemment un nouveau pigeon pour financer sa nouvelle radio Al-Harak Radio, https://www.facebook.com/harakradio/ au matériel technique flambant neuf et où le faux ex-diplomate a son propre show quotidien ! https://www.facebook.com/harakradio/videos/2873346179578163
Cependant, toute chose a une fin. Larbi Zitout bat de l’aile, pique de la tête, se noie dans ses larmes, ses contradictions et ses mensonges. Son mouvement Rachad touche le fond, se disloque peu à peu et ses jours de gloire sont bien derrière lui.
Si pour l’existence de ses nombreuses sociétés-écrans, près d’une vingtaine, la question était pourquoi la création d’autant de sociétés, pour leur dissolution, il a été noté que parfois la société est créée le matin et dissoute le soir de la même journée, le temps de permettre à Larbi Zitout de blanchir une somme d’argent importante.
Son fils Islam Sadek Zitout qui, selon certains de ses camarades, fait partie de la communauté LGBT, a été propulsé dans la vie politique britannique, il va jusqu’à effectuer un stage auprès de la députée britannique verte Downing Gina, ardente défenseuse de la communauté LGBT et membre du comité des relations avec Israël au Parlement européen avant le Brexit. Le rêve de Larbi était de voir réussir son fils, là où lui a échoué. La députée en question aurait été consternée en apprenant que son stagiaire était le fils d’un dangereux islamiste !
Mais dire que Larbi Zitout alias Larbi était un diplomate au statut de vice-ambassadeur, c’est insulter la diplomatie puisqu’autant le titre de vice-consul existe, autant celui de vice-ambassadeur relève du fantasme d’un détraqué qui, en vérité, n’était qu’un simple employé à l’ambassade d’Algérie en Libye.
Pour comprendre l’obsession abyssale de Zitout de propager la haine et le mensonge, il faut revenir à son milieu familial. L’enfant a grandi dans un petit village de Laghouat, dans une modeste famille très nombreuse où l’eau ou le pain étaient rationné. Décrocher un Bac lettres et rejoindre à Alger l’ENA, l’Ecole nationale d’administration, relevaient du miracle pour un étudiant arabisant qui, toute sa vie, s’auto-flagellera, pour n’avoir jamais pu prononcer le «u» et le «e» de l’alphabet de la langue de Molière, lesquels, pour lui, se confondent en «i» !
Il va pourtant réussir à y entrer car, déjà, dans les années 1980, la prestigieuse école battait de l’aile à cause d’une stupide décision, celle d’arabiser l’enseignement de toutes les matières.
La vérité, c’est aussi que les Zitout est une fratrie qui contrôle les différentes associations créées en bonne et due forme en France, en Belgique, à Londres et à Genève. Larbi, Miloud et Tahar forment un trio de choc qui exige des jeunes adeptes d’avoir un comportement moutonnier, d’obéir et d’appliquer à la lettre les mots d’ordre, les slogans et les activités vidés de toute loi et de toute foi.
W. K.
Comment (46)