FFS : «Le contexte politique actuel ne peut plus supporter d’autres dérives»
Par Mounir S. – Le FFS appelle à un dialogue sérieux et responsable pour désamorcer la crise dans laquelle patauge le pays. Dans une déclaration de son Instance présidentielle à l’occasion du deuxième anniversaire du Hirak, le FFS estime que la solution réside dans ce dialogue constructif.
«Au moment où la situation socioéconomique et le mode de vie des pans entiers de la société algérienne se dégradent dangereusement et deviennent insupportables pour le plus grand nombre, le régime se cantonne dans un immobilisme destructeur qui pousse à la révolte alors qu’une telle situation exige des actions fortes, notamment sur le plan politique», souligne ce parti qui réaffirme son «attachement à une sortie de crise basée sur un dialogue responsable».
Le FFS rappelle avoir engagé une dynamique de concertations et d’échanges avec des partis politiques, des acteurs sociaux, des personnalités nationales et des organisations syndicales. Ces consultations visent, selon ce parti, à créer un climat de confiance favorable à des approches consensuelles et convergentes de sortie de crise.
Cette formation politique considère que «le contexte politique national actuel ne peut plus supporter d’autres dérives autoritaires et d’autres échecs. Notre pays et notre peuple méritent de prétendre légitimement à un destin politique et socioéconomique stable et prospère».
Le FFS est convaincu que «la voie de la sagesse et de la raison doit prévaloir sur les scénarios catastrophes des extrémismes de tous bords, des apprentis sorciers et des pyromanes de tout acabit, ennemis de la démocratie». Il encourage dans ce sillage ses militants à poursuivre le combat dans cette révolution populaire pour un changement démocratique dans le pays. Le FFS se dit conscient du «rôle historique et déterminant qui nous incombe à tous pour conduire ce processus salutaire visant à sauver notre pays d’un effondrement inéluctable de ses institutions». Il dit sommer «les tenants du pouvoir à s’engager sérieusement, pour l’intérêt suprême de la nation, dans un élan patriotique de changement pacifique de l’ordre établi. Cet engagement devra être illustré par une volonté politique de créer un climat de détente et de confiance en faveur de ce changement».
Le FFS conclut en appelant à faire du deuxième anniversaire de la révolution populaire du 22 février «une étape décisive et primordiale pour la satisfaction des attentes populaires et jeter les bases d’une IIe République».
M. S.
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