Boukadoum au téléphone avec Oliver Varhelyi : «Priorité à la révision de l’Accord d’association avec l’UE»
Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a mis l’accent, jeudi dans une communication téléphonique avec le Commissaire européen à l’élargissement et à la Politique de voisinage, Oliver Varhelyi, sur la nécessité de renforcer le dialogue et la concertation entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) pour élaborer une vision commune sur les priorités de l’Accord d’association ainsi que toutes les questions régionales et internationales d’intérêt commun, rapporte l’APS.
«J’ai mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue et la concertation entre l’Algérie et l’Union européenne pour élaborer une vision commune sur les priorités de l’Accord d’association ainsi que toutes les questions régionales et internationales d’intérêt commun», a écrit Boukadoum dans un tweet sur son compte officiel.
La 12e session du Conseil d’association entre l’Algérie et l’UE s’était tenue début décembre 2020, par visioconférence, sous la coprésidence de Boukadoum et le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Joseph Borell.
En marge de la réunion, Boukadoum avait indiqué qu’«il y a une volonté de dialogue» entre l’Algérie et l’UE concernant l’Accord d’association qui lie les deux parties depuis 2005, soulignant que sa révision doit assurer un équilibre entre les intérêts des deux parties.
Les négociateurs algériens «sont conscients des manquements en matière de l’application de l’Accord d’association, notamment dans son aspect commercial», a-t-il affirmé. «Quand il y a un déséquilibre, nous intervenons pour le corriger», a-t-il dit, soulignant la nécessité de prendre toutes les mesures pour la révision de cet accord sur la base de l’équilibre. «L’Algérie est un pays extrêmement important, étant la porte de l’Afrique et de l’Europe mais aussi un centre de stabilité» dans la région, a-t-il rappelé.
Signé en 2002, mais entré en vigueur en 2005, l’Accord d’association Algérie-UE prévoit l’établissement d’une zone de libre-échange en 2017 qui a été décalée à septembre 2020.
L’Algérie a demandé le report d’établissement de cette zone pour préserver sa production nationale mais sans renoncer à ce cadre d’association.
R. N.
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