Agriculture : 1,1 milliard de dollars d’exportations durant les dix premiers mois de 2020

stratégie nationale quiquennale des exportations
Cette stratégie accorde la priorité à l'exportation, entre autres, aux produits agricoles. New Press

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hamdani, a affirmé que les exportations nationales en matière de produits agricoles durant les dix premiers mois de 2020 s’élevaient à 1 milliard de dollars, rapporte l’APS.

Il a indiqué que son secteur «a enregistré un excédent ayant permis d’exporter d’importantes quantités de produits agricoles à plusieurs pays européens, africains et arabes», précisant que le montant global des exportations durant les dix premiers mois de l’année précédente a atteint 1,1 milliard de dollars américains.

Evoquant les produits exportés vers l’étranger, le ministre a cité, entre autres, plus de 53 000 tonnes de fruits et de dattes et 6 955 tonnes de légumes, soulignant que le programme adopté par le secteur 2020-2024 vise le développement de la production agricole, toutes filières confondues, afin de satisfaire les besoins du marché, d’une part, et de promouvoir l’exportation d’une autre part dans l’objectif de contribuer à la diversification de l’économie nationale et de générer des revenus en devises.

Par ailleurs, Hamdani a salué les dispositions prises pour la facilitation de l’exportation et l’aplanissement des obstacles bureaucratiques tout en consacrant la décentralisation.

Parmi ces mesures décidées, le contrôle des produits agricoles destinés à l’exportations, la réduction des délais de traitement des dossiers relatifs aux produits agricoles périssables par les instances de contrôle sanitaires au niveau national et la création de plateformes logistiques en sus de la valorisation et la labellisation des produits agricoles.

A ce propos, il a fait état de la labellisation, jusqu’à présent, de 4 produits agricoles outre 140 autres produits à labelliser éventuellement.

R. E.

Comment (7)

    Auressienne
    28 avril 2021 - 10 h 25 min

    L’agriculture est la 1ère source alimentaire donc notre pays doit s’affranchir totalement
    Des autres pays. La France ce pseudo partenaire économique qui ne cherche que ses intérêts a toujours eu une place de choix mais en contrepartie l’Algerie n’a reçu que mépris et aucun investissement. Rien! Ce paramètre doit changer, c est ce que veulent tt les expatriés sans exception. Reléguer la France à la 20e position ! Ne rien lui rétrocéder! Engager des avocats internationaux compétents pour renégocier tt les contrats en faveur de cette France qui n’a aucune reconnaissance! Le PR TEBBOUNE devrait investir, recruter massivement au sein de la nouvelle jeunesse montante, y compris celle résidant à l’etranger, pas dupe de ce qui se trame au détriment du peuple Algerien va regler cette relation Algerie/France qui engraisse l’ennemi de tjrs et n’apporte rien au pays

    Brahms
    24 avril 2021 - 18 h 49 min

    L’exportation oui mais derrière, il faut augmenter les salaires et les retraites des ouvriers agricoles.

    Par contre, je suis contre l’exploitation de l’homme pour enrichir une caste ou des privilégiés, il faut partager équitablement la richesse.

    Par exemple : Prime de rendement, prime de nuit, prime d’intempérie, prime d’insalubrité, chaussure de sécurité, salaire décent minimum de 60 000 dinars par mois + des primes, des tickets restaurants.

    Il y a encore beaucoup à faire au niveau social.

    Abu Stifaille
    23 avril 2021 - 17 h 47 min

    Ces chiffres ne tiennent pas la route !!!!
    A 2 (deux) dollars le prix moyen du kilog (et encore,2 dollars,je suis tres genereux…Il y a beaucoup de produits agricoles qui se vendent bien moins que 2 dollars:::)cela ferait:
    550.000.000 Kgs soit 550.000 tonnes !!!… VOUS AVEZ BIEN LU.. CINQ CENT CINQUANTE MILLE TONNES !!!
    ou si vous preferez,un camion frigorifique prend 20 tonnes donc l’équivalent de 27.500 camions frigo.. (ving sept mille cinq cent camion semi frigo…)

    Anonyme
    23 avril 2021 - 14 h 31 min

    (…) Ce qui nous intéresse c’est l’amélioration du niveau de vie des citoyens pas les prêches inutiles et sans suites sur le terrain. Un Président ou ministre incapable de tenir ses engagement doit remettre le tablier.
    Pour régler le problème du déficit budgétaire et sur le conseil d’économistes bidons, ce gouvernement dévalue la monnaie. Appauvrissant par la même occasion le peuple par une diminution du pouvoir d’achat et mettant en grande difficulté les entreprises ayant des dettes en devises. Ils n’ont pas tirés les leçons de la dévaluation des années 90 qui a laminé le secteur industriel causant la faillite (recherchée) des entreprises du secteur publique. Ils reviennent avec les mêmes recettes.
    Face à cela il promette une augmentation des retraites, dégressive comme toujours. En d’autre termes, ceux qui ont cotisé le plus durant leur carrière seront les moins concernés et devront s’accommoder d’une nouvelle perte sur leur pouvoir d’achat. C’est une honte.

    Nadir
    23 avril 2021 - 14 h 01 min

    L’agriculture est le future de l’économie de notre pays mais attention au grosses multinational de producteur de pesticides et d’OGM on doit pas leur ouvrir la porte, on risque d’avoir un gros problème sanitaire le taux cancer va exploser et nos produits ne vont pas se vendre a l’étranger parce que l’avenir c’est le BIO commençant par le BIO tant qu’il est encore temps.

    Aures
    22 avril 2021 - 20 h 30 min

    C est un résultat encourageant. J’ai toujours été convaincu que le pétrole algérien sera l’agriculture.
    Pourquoi ce qui fut le grenier à blé de la France et même de la Rome antique ne pourrait pas reprendre naturellement sa place. L’ agriculture algérienne peut générer dans la décennie à venir aisément 15 milliards de dollars par an si la volonté politique et les investissements sont mis à profit de ce secteur qui permettra par la même occasion d’avoir un triple effets. Le premier c’est de remplir une fonction stratégique qui est celle de l’indépendance alimentaire. La seconde est par la même occasion de ne plus dépenser par le biais des importations de produits agricoles. La troisième est que l’agriculture gérera naturellement l’élevage et donc éviter non seulement d’importer la viande et certainement d’en exporter pour faire rentrer de la devise qui pourrait être aussi très importante dans la décennie à venir. Il est clair que ces deux secteurs intrinsèquement liés peuvent en 10 ans générer 25 milliards de dollars de richesse pour l’Algérie d’autant que les 10 ans à venir sont décisifs dans les choix de diversifications que fera l’Algérie pour ne plus dépendre de la rente pétrolière et gazière sachant que le monde se prépare à mettre totalement fin à ces énergies fossiles d’ici 2050. Au-delà de l’agriculture et de l élevage, l Algérie dispose d’un énorme potentiel dans le bâtiment, les travaux publics, les mines, le solaire et d’une industrie qu’elle doit adapter aux besoins de la mondialisation avec pour objectif de rester maître de ses richesses et non de les brader au premier néocolonialiste et prédateur qui frappera à sa porte. Algériens ! Réveillez-vous ! Votre pays est un trésor sur lequel vous dormez ! Cela ne tient qu’à vous de faire de la nouvelle Algérie la perle de la Méditerranée et d’Afrique.
    Bien à vous.

      Anonyme
      23 avril 2021 - 8 h 24 min

      Tout est dit, merci pour ce résumé.

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