L’ancien député Tahar Missoum dit «spécifique» placé sous mandat de dépôt par le tribunal de Tlemcen
L’ancien député Tahar Missoum a été placé sous mandat de dépôt par le tribunal de Tlemcen, indique le quotidien arabophone El-Khabar. L’élu de Médéa, connu sous le sobriquet de «spécifique» en raison de ses interventions excentriques au Parlement où il recourait à ce terme de façon redondante, est accusé d’«atteinte à la personne du chef de l’Etat» et d’«incitation à attroupement non armé».
Ce dernier s’est distingué, ces dernières semaines, par ses interventions sur les réseaux sociaux à travers lesquelles il diffusait de fausses informations sur certains anciens responsables politiques actuellement en prison, parmi lesquels notamment l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia dont il a allégué qu’il aurait été libéré et qu’il se trouverait à Oran, après avoir «passé un deal avec le pouvoir», et Saïd Bouteflika, le frère cadet du président déchu, qui aurait été «remis en liberté sur injonction du général Nezzar» (sic !).
Des affirmations mensongères qui participent de la même campagne de déstabilisation menée par le mouvement islamiste Rachad à partir de l’étranger, et un agitateur réfugié depuis quelque temps au Maroc et qui risque fort de subir le même sort que le fondateur du GIA, Abdelhak Layada, croient savoir des sources informées.
N. D.
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