Une cellule de Rachad démantelée à Oran : le complot terroriste se confirme
Par Nabil D. – Une cellule du mouvement islamiste Rachad a été démantelée à Oran, rapporte le quotidien arabophone El-Khabar dans son édition de ce samedi. Composée de neuf éléments, elle serait accusée de fomenter un grave complot. Connaissant la tendance de cette organisation satellite du parti extrémiste dissous FIS, il ne peut s’agir que d’un projet d’acte terroriste, indiquent des sources informées.
Le passage à l’acte de cette nébuleuse dirigée à partir de Londres par le citoyen britannique Larbi Zitout et de Genève par le terroriste Mourad Dhina était prévisible. Derrière les discours lénifiants de ces deux individus se cache une stratégie qui consiste à pousser au pourrissement en Algérie pour y provoquer le chaos et revenir à la décennie noire. Leur but est clairement distinguable au travers de l’orientation qu’ils ont donnée au mouvement de contestation populaire qui prend les allures d’une vengeance contre l’Armée et les services de sécurité décrits comme des institutions «terroristes». Des slogans criés tous les vendredis par des jeunes manipulés ou rémunérés grâce aux grosses sommes soit engrangées via PayPal, soit reçues d’officines étrangères, notamment marocaines et turques.
Ce coup de filet coïncide avec la sortie de l’autre terroriste, Anouar Haddam, qui se rend coupable d’une tentative de division au sein de l’Armée et des services de renseignement. L’apologue du terrorisme, qui a applaudi l’attentat du boulevard Amirouche en 1995 à partir de son exil doré américain, a appelé les officiers à faire preuve de désobéissance en les invitant à exiger la révision de la doctrine de l’ANP dans le sens, comprend-on au travers de sa rhétorique, des intérêts de puissances étrangères pour lesquelles il plaide la cause anti-algérienne, au premier rang desquelles, sans aucun doute, les Etats-Unis qui lui offrent la protection depuis trente ans.
Les responsables du mouvement Rachad se sont fait taper sur les doigts par les services secrets marocains qui leur ont enjoint de passer à la vitesse supérieure. L’intermédiaire entre ces derniers et le mouvement terroriste algérien, Aboud Hichem, se trouve actuellement au Maroc où il se rapproche des frontières algériennes, après avoir été repéré à Casablanca, selon des sources concordantes. Que prépare le régime de Rabat ?
Les initiateurs des slogans hostiles à l’Armée à partir des laboratoires capitonnés de Yassine Mansouri, le patron de la DGED, constatent que leur plan est en train de capoter et que les milliards déboursés pour l’édition de livres, la création de sites électroniques, le lobbying au Parlement européen, le financement des mouvements subversifs, l’infiltration d’agents marocains au cœur du Hirak, les actes de sabotage, etc. n’ont rien donné.
Aussi le régime de Mohammed VI a-t-il mis en garde ses correspondants en Algérie et en Europe – Grande-Bretagne, France et Suisse notamment – contre la «lassitude» qui «va gagner les rangs du Hirak». Pour pallier cette inefficience, il a ordonné aux nervis de Rachad de «passer à la désobéissance civile» et décrété : «Le Hirak doit continuer comme il a commencé.» Le Makhzen met le paquet sur la seconde phase du mouvement de contestation, désormais dirigé par un quarteron de personnes, toutes liées au FIS de façon directe ou indirecte.
N. D.
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