Béchar : les sites rupestres en quête de protection et de sauvegarde

peintures rupestres patrimoine ahanet
Campagne de sensibilisation pour la protection du patrimoine algériens. D. R.

Les nombreux sites de la wilaya, dont un de gravures rupestres (représentant des bovidés), récemment découvert dans la région frontalière de Béni-Ounif (Nord de Béchar), présentent un intérêt important dans la connaissance de l’histoire humaine et du pays, a affirmé à l’APS le coordinateur du patrimoine culturel, à la direction locale du secteur de la Culture et des Arts, Abdelhamid Nougal.

La découverte de ce site démontre que les humains et certaines espèces animales disparues ont longtemps vécus dans la région de Béchar, qui compte plusieurs sites du genre à Taghit et Abadla, ainsi que celui de Marhouma (wilaya de Béni-Abbes), a fait savoir Nougal.

Ainsi, la mise en œuvre du schéma de protection, de sauvegarde et de mise en valeur des stations de gravures rupestres de Taghit est tributaire de la promulgation du texte réglementaire pour l’application de ce schéma, a-t-il précisé.

Ces stations, localisées sur une zone à protéger de 500 hectares, sont des gravures préhistoriques d’âge néolithique dont les dessins sur les roches mettent en évidence, outre des représentations humaines, plusieurs espèces animales ayant vécu jadis dans la région, notamment des antilopes, des éléphants, des autruches, des gazelles, des chameaux et des girafes, a fait savoir le même responsable.

Le schéma de protection des sites historiques vise à mettre un terme aux dégradations et autres actes de vandalisme par certains individus, dont des touristes en visite dans cette région à haute valeur touristique, constatés sur le site.

Quelque 550 sites d’une importance historique avérée ont été inventoriés à travers les territoires des wilayas de Béchar et Béni-Abbes par la direction du secteur de la Culture et des Arts.

Cette opération d’inventaire de ces sites sera suivie prochainement par leur classement par phase au registre du patrimoine culturel matériel local, pour être proposés par la suite à un classement au registre national du patrimoine culturel national, a-t-on signalé.

R. C.

Commentaires

    Jackez Le Navenec
    5 juillet 2021 - 19 h 15 min

    Je ne connaissais pas l’existence de tels vestiges. Un véritable trésor, qui démontre comment l’Algérie est restée méconnue après tant de siècles de présence humaine.

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