L’ambassadeur de la Palestine : «L’Algérie est plus habilitée à diriger un axe pour défendre la Palestine»
L’ambassadeur de l’Etat de Palestine en Algérie, Amine Makboul, a indiqué, jeudi, que l’Algérie, vu son poids arabe, islamique, africain et international, est «plus habilitée que les autres» pour réaliser l’unification arabe et diriger un axe diplomatique en vue de défendre le peuple palestinien, appelant les pays normalisateurs à mettre fin à la normalisation de leurs relations avec l’entité sioniste.
Makboul a salué la position «excellente, claire et privilégiée» de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne, confiant que «nous sommes fiers de l’Algérie dans toutes ses composantes et de son soutien pour notre cause».
Le diplomate palestinien a en outre ajouté que la position de l’Algérie était distincte de celles d’autres pays et peuples, car l’Algérie, peuple et direction, était d’accord sur une position unifiée, à savoir le soutien du peuple palestinien en considérant la question palestinienne comme «cause sacrée».
De plus, la question palestinienne en Algérie, poursuit-il, «n’est pas une question ordinaire, mais plutôt exceptionnelle, faisant partie des problèmes internes du peuple algérien».
Présidente du groupe arabe, au vu de son poids arabe, islamique, africain et international, l’Algérie est plus qualifiée que les autres pays arabes pour réaliser l’unification arabe, notamment en ces circonstances que traverse le peuple palestinien.
Dans un message adressé aux pays normalisateurs, l’ambassadeur de l’Etat de Palestine en Algérie les a appelés à «revoir leurs positions», disant que «ces pays sont quotidiennement témoins des crimes perpétrés par l’entité sioniste en Palestine, notamment les actes des colons et des extrémistes sionistes qui ont pris d’assaut les esplanades de la Mosquée Al-Aqsa et attaqué les fidèles durant Laylat Al-Qadr».
Le diplomate a, par ailleurs, souligné que la diplomatie avec l’entité sioniste ne sert à rien, mais plutôt le boycott, ajoutant «nous ne disons pas préparez-vous à une nouvelle guerre, mais au moins une guerre économique, diplomatique et politique, en exerçant la pression sur les pays qui soutiennent l’occupation».
Il a appelé les pays normalisateurs à «mettre fin à la normalisation et retirer leurs ambassadeurs», affirmant que la décision, si elle est prise, constituerait un «coup majeur contre l’entité sioniste et l’administration de l’ancien président américain Donald Trump, d’autant plus que les peuples de ces pays soulignent qu’ils n’accepteront pas la normalisation».
R. I.
Comment (6)