Tetnahaw gaâ ! Dégagez tous !
Contribution de Boualem Snaoui – Sale temps, ou plutôt temps «Mossad» pour les reptiles (h’noucha- thizermanes) de la politique qui volent à basse altitude, croyant échapper aux radars du peuple anticolonial encore vigilant et qui n’a pas succombé au «Dilem» de la caricature du régime de Tel-Aviv. Ces naufrageurs des peuples, ces trompeurs, ces fossoyeurs, qui, en plus de vouloir voiler à n’importe quel prix l’installation de l’armée israélienne au «Beau» royaume enchanté de «Nicolas joli», et les nombreux exercices militaires de l’Otan tout autour de l’Algérie (dont les manœuvres «African Lion 2021 prévues le 7 juin prochain), viennent de se dévoiler par leur silence complice et, pour certains, par leur soutien affiché aux crimes dont sont victimes les Palestiniens.
Appliquant le théorème des inversions des valeurs et des rôles à plein «régime» dans «le système», ces experts des coups bas politiques, satellites et valets des colons, promettent la liberté, la démocratie, la justice et le «droit», en canalisant les foules vers «l’abattoir». Ces fossoyeurs des justes luttes ne se sont même pas rendu compte qu’à travers leur «striptease» politique sur les pistes de danses coloniales, ils se sont mis à poil devant le peuple algérien et tous les vrais défenseurs des opprimés au monde.
C’est le tweet de Mahrez, le joueur de l’équipe nationale de football, en soutien au peuple palestinien, qui a sorti de leur cachette des individus voilés, notamment les islamistes de Rachad, dans le «hirak à la banane». Plusieurs noms circulent déjà dans la presse algérienne, comme ceux de : l’islamiste Zitout, alias le boulanger de «Londres» ; Ghani Mehdi, de son vrai nom Mahdi Fateh, celui qui serait sous le coup d’une plainte en Suisse pour «abus de confiance, d’escroquerie en bande organisée, d’infraction sur les transferts financiers illicites et fraude fiscale» ; Amir Boukhors, dit Amir Dz, alias le racleur de «légumes» des fonds de casseroles ; Yasmine Si Hadj Mohand, la Franco-algérienne pour qui l’Etat algérien ne doit pas protéger le mineur de 15 ans, S. C., englouti dans les sables mouvants des politiques néocoloniales ; sans oublier naturellement K. Drareni (KD), le pote du Cadi (juge et partie d’en rire) de la radio de Momo, toujours détenu d’opinion de RSF (Reporters avec beaucoup de frontières), alias «L’akhbardji – l’informateur-». L’autre KD (de son vrai nom Kamel Daoud) avait déjà ouvert le bal en écrivant le 18 novembre 2012 : «Le mort palestinien sera un homme tué lorsqu’il ne sera pas un barbu mort ou un Arabe bombardé.»
Les camarades en France ne doivent pas avaler les plans diaboliques de l’autodestruction et travestir la citation de Mohamed Cherif : «L’ami de mon ami est mon ami» en «l’ami de mon ami est mon ennemi». Il y a des alliances contre nature qui mènent droit dans le ravin politique, comme le démontre avec pertinence Saci Belgat, ce sniper de la Toile de Facebook : il s’est installé avec un anémomètre pour diriger les bombardiers médiatiques de l’Otan sur une cible algérienne qui paraît lui avoir gâché la fête de son Aïd. Ce «cadre» qui décore les murs du «régime» (à découvrir) vient de s’attaquer à distance au Dr Ahmed Bensaâda, le 13 mai 2021, avant 7 h du matin, nous dit-il, au moyen d’une lettre de motivation de «soldat de la société civile». Pour rassurer et accéder à la confiance du jury, il l’introduit avec des «larmes de crocodile» sur les crimes commis contre le peuple palestinien, avant d’étaler sa stratégie de nettoyage au sein du mouvement de solidarité, en montrant du doigt Ahmed Bensaâda, un fervent défenseur de la juste cause du peuple palestinien. Un mouvement de «reptation» politique que l’on observe depuis de nombreuses années au sein de la gauche française, dont l’exemple encore vivant n’est autre que Manuel Valls, qui était fier de célébrer la journée de terre «Palestine» à Evry le 12 avril 2008, avant d’afficher son profond soutien au régime de Tel-Aviv. Solidaire avec le peuple palestinien, à qui il ne consacre que la première phrase de sa dissertation, pour nous dire qu’il n’a pas la tête à faire «sa fête», il fait un saut en longueur pour se consacrer à l’organisation d’une «intifada» contre Ahmed Bensaâda, tout en évitant naturellement de jeter un regard sur les agresseurs.
Après sa lettre de motivation, Saci Belgat devrait envoyer son curriculum-vitae de solidarité à Maria du Parle-ment Arena, au Parle-ment européen et ses 96,4% de parlemen-taires votant des résolutions d’urgence contre l’Algérie et son peuple. Il devrait aussi se proposer comme signataire, si ce n’est déjà fait, pour grossir les rangs de ces agents de l’OTAN aux abois, grillés et vomis par la vox populi de Mohamed Abdoun. D’ailleurs, cette Union européenne, qui n’a rien vu des massacres et des crimes dont sont victimes les Palestiniens (par la voix de quelques députés, mais surtout de Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité), vient de confirmer qu’elle est encore plus déterminée dans son «ordre de bataille contre le peuple algérien», et s’apprêterait même à adopter une troisième résolution «d’urgence» contre l’Algérie : «One, two, three, toujours l’Algérie». Même Rupert Colville, qui porte la parole sélective du haut-commissariat des «droits de l’Homme» de l’ONU à Genève, tire le voile sur les massacres dont font l’objet les Palestiniens pour nous exprimer sa détresse : «De plus en plus préoccupé» des attaques aux droits fondamentaux en Algérie. On dirait que Rupert Colville s’apprête à recevoir en grande pompe les «soldats de la société civile» le 29 mai prochain à Genève, pour sabrer le champagne sur le dos de l’Algérie et du peuple algérien, et fêter les bombardements du peuple palestinien. Bonne fête, Monsieur R. Colville.
A les écouter donc, le monde doit tourner à l’envers, de gré ou de force : celui qui dénonce les crimes coloniaux et le silence de la communauté internationale est un criminel ! Et quand je disais qu’ils préparaient un feu d’artifice géant au sud de la Méditerranée, hein ! Lors d’un débat public à Saint Denis (Seine-Saint-Denis), on rapporte qu’un élu de la ville a appelé à une «ingérence humanitaire», mais surtout militaire en Algérie. Le peuple algérien lui est reconnaissant d’avance.
La stratégie de guerre est la même, et le théorème confectionné pour l’Algérie n’a donc pas changé, «sauver les populations civiles». Et pour se faire, des satellites des laboratoires de guerres contre les citoyens innocents viennent de mettre en œuvre cette stratégie réchauffée des colons. Ces «reliquats» des puissants de Hocine Neffah, à travers leur pétition relayée par la presse dominante et ses filiales low coast, viennent de passer à l’action en appelant leurs maîtres à venir «bombarder démocratiquement» le peuple algérien. Des partis pris de la politique de guerre, des défenseurs des «droits de l’Homme» à être décapités, des personnages insupportables, même à voir en photo, experts dans la manipulation du langage de l’inversion des valeurs, se sont rassemblés pour faire la promotion du prochain désastre humanitaire de l’Algérie et de son peuple. Ces partis «boulitiques», bénéficiaires des quotas de l’ancien régime, déguisés en démocrates, sont de la partie. Ils te proposent une révolution «En Marche – LREM» arrière, pour libérer leurs mentors (deux anciens Premiers ministres, des ministres, des voyous en col blanc…) emprisonnés à Alger, sous couvert de démocratie. Il paraît que tata Louisa Hanoune se cache, surtout après son rendez-vous manqué avec Saïd Bouteflika.
Je laisse le lecteur imaginer juste un seul instant le Parti communiste français, le NPA, les Républicains, le Mouvement des démocrates, le RN… ou la Ligue des droits de l’Homme, SOS racisme, la CIMADE, etc., appeler à bombarder le peuple de France… Mort de lire.
Parmi les signataires de cette tribune de guerre, demandant à l’OTAN de venir bombarder l’Algérie, relayée par les médias proclamés «grands» et leurs filiales, tu vas trouver leur tête de file indienne, Houari Addi, le détenteur de la théorie de la «régression féconde» pour le peuple algérien, celui pour qui Mourad Dhina (le patron de l’organisation du califat, Rachad) est un Erdogan… Il y a aussi Samir Belarbi, celui qui nous a déclaré qu’il se bat toujours pour un Etat islamique. La Zoubida de la Gaff, alias Assoul, appelée aussi «Assoul la cagoule» en Algérie, celle qui promet des procès mais pas de rembourser au peuple son dû. Brahim Laalami, cet autre légume des fonds de casseroles, qui se servirait des chaussures, toutes pointures confondues, des fidèles dans les mosquées, sans doute pour les utiliser comme des gants de boxe politique. Ghani Mahdi, cet islamiste qui serait sous le coup d’une plainte pour escroquerie en Suisse, pour le détournement de près d’un million d’euros sous couvert d’œuvres caritatives en direction des orphelins. Le «dépité» de l’ancien système Khaled Tazaghart, qui veut revenir en scène avec le drapeau de Jacques Bénet, est aussi de la partie. Et puis, naturellement, il y a K. Drareni, toujours détenu d’opinion de RSF, et son ami le «El Cadi barbouze» de la radio de Momo et de son canard du Maghreb, qui bat de l’aile sur la boucherie de Gaza.
J’aurais pu m’arrêter là pour décrire le décor de ces engagés, mais franchement je ne pouvais pas faire l’impasse sur l’un des gros reptiles de la politique en Algérie, le surnommé «Bousachi – porteur de sac –», de son vrai nom Bouchachi, qui se dit avocat mais qui fait surtout le bonheur de la chaîne halal de la politique du qamis et celle aussi génétiquement identifiée de Jacques Bénet. Il est courageux l’avocat «Bousachi», il refuse de déclarer une manifestation à laquelle il s’apprêtait à soutenir de toutes ses forces musculaires. C’est le mec qui promet un Etat de «droit», tu vois ou pas ? Ce vieux soldat de la société civile, au service des colons, qui a voulu faire un coup d’Etat «sans Tabbou» au général de la cinquième colonne pour s’introniser «Pétain» au nom des citoyens algériens, a reçu une correction à la hauteur de sa politique satanique : ne t’exprime pas en notre nom.
Rachid Malik, dans son article daté du 8 mai 2021 (tout un symbole dans l’histoire du peuple algérien), rapporte des exemples de déclarations d’internautes, dont celui d’une citoyenne algérienne qui écrit : «Je déclare au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme et, d’une manière générale toutes les ONG mondiales des droits de l’Homme concernées et à qui de droit, que je m’appelle Soltani Soumia, citoyenne algérienne demeurant à Alger, mariée et mère d’un enfant, je n’ai jamais délégué Mustapha Bouchachi et ses sbires pour parler en mon nom ou celui de mon enfant. Bouchachi ne me représente pas, ni de près ni de loin. Texte publié pour valoir ce que de droit.»
Un autre citoyen écrit : ««Moi, Yazid Kézadri demeurant à Alger, déclare aux United Nations Human Rights et à toutes les ONG mondiales des droits de l’Homme concernées et à qui de droit, que je n’ai jamais délégué Mustapha Bouchachi ou quiconque d’autre de ses proches à parler en mon nom. Texte publié pour valoir ce que de droit.»
Tu saisis maintenant pourquoi leur appel à la guerre contre le peuple algérien est titré par France 24 avec l’AFP (Agence France presse) «Des personnalités et ONG lancent un appel contre la criminalisation du Hirak» ? Après les Kabyles «AOC» (Appellation d’origine contrôlée), voilà les Algériens «AOC».
Ce qui est troublant dans leur démarche, c’est de voir leur tribune de «guerre» contre l’Algérie apparaître juste quelques jours seulement après celles des 27 258 militaires français (comptabilisé le 14 mai 2021, à 9 h), dont une soixantaine de généraux, parue le 21 avril 2021, et rappelant la tentative de putsch des généraux pendant la Guerre d’Algérie. C’est sans doute par hasard. Pour féminiser un peu leur liste, ils auraient pu au moins associer sans voile la Zoubida de la Gaff ou, encore mieux, Nabila Smail, cette danseuse du ventre politique des colonies qui revendique à pleins poumons dans les rues, et sur les ondes cathodiques des maîtres, un statut d’indigène. Comme pour ses camarades de job, je propose qu’on la paye en shekels.
C’est en parcourant, avec rage et courage, le canard électronique de «presse» de «Nicolas Joli», celui pour lequel le «royaume est Beau», disais-je, que tu découvres une partie du cheminement de cette guerre menée contre le peuple algérien par procuration. Chez «Nicolas», même le Beaujolais n’est pas nouveau, puisque l’Algérie bat tous les records, avec 843 publications, dont celles de Ghania Mouffok, celle qui est venue au secours de son protégé «El Cadi barbouze» de la radio de Momo, pour le démentir : «80 000 dollars, 50 000 dollars jetés sur la table du complot.» Comme pour faire taire les journaux alternatifs qui vivotent en France et en Europe, elle ajoute : «(…) Au regard des flux financiers qui circulent de par le monde, ces sommes sont dérisoires…» Elle aurait dû balancer sa trouvaille sur la gueule des travailleurs, des chômeurs, des sans-culottes, dans sa Voix pour l’Algérie, qui n’est autre que tata Louisa Hanoune, 1996, Editions la Découverte, de François Gèze. Tata Louisa Hanoune, vous la connaissez maintenant, c’est cette porte- (pas la) parole des «gueux», qui se réunit par hasard avec les dirigeants de l’ancien régime du clan Bouteflika, et qui dénonce un complot à l’intérieur de son parti des travailleurs, nous dit-elle.
Ne cherchez pas de relation entre Ghania Mouffok, Louisa Hanoune et François Gèze, vous n’en trouverez pas, sauf sur le canard électronique de l’Algérie Wech-Wech, qui vole à l’envers. En revanche, me dit-on, Omar Zelig est le Jules de la première et il a pointé chez «Nicolas Joli» le 16 janvier 2021 pour nous jouer une partition musicale à lire avec un casque antibruit. Il s’est déployé sur le plateau de la radio de Momo, en s’intronisant chef d’orchestre de la nouvelle symphonie «fumer la moquette» de notre ami le roi. Remarque, lui, au moins est clair dans sa démarche de «hirakiste» : il milite pour l’ouverture des frontières avec le royaume du commandeur de ceux qui y croient, pour fumer à volonté. A moins que, à moins qu’il veuille se faire du blé avec le joint !!! Va savoir. Ce supporter polyvalent de la chaîne «Halal» de la politique du qamis, de la chaîne «génétiquement identifiée berbère» du Sénateur Romain Salluste, mais aussi de l’intellectuel Amir Dz (dont les œuvres ornent les étagères des bibliothèques révolutionnaires dans le monde entier), fait donc du «Hirak» au cannabis. A chacun son Hirak, mais surtout son régime.
Voilà donc pourquoi le Dr Bensaâda donne des cauchemars et trouble le marché, mais surtout les tendres nuits de nos tourtereaux qui crèchent chez «Nicolas Joli» pour qui le royaume est «Beau». Ahmed Bensaâda aurait dû leur chanter une berceuse de type : «Fais dodo, Colas son petit frère, fais dodo t’auras du Momo.»
Du coup, on s’interroge sur les raisons qui poussent les nations et les Etats à investir des milliards d’euros d’argent public dans la prévention et la lutte contre le trafic de drogue où s’affaissent des enfants, des femmes, des citoyens et aussi des policiers en France et ailleurs, tout en permettant aux officiels notamment médiatiques de nous vendre ces dramatiques événements comme des «faits divers».
Chez «Nicolas Joli», sous le titre de «marmite», parmi les pétitionnaires de guerre contre l’Algérie et son peuple, il y a «des têtes pensantes», des «intellectuels», et même qu’il s’agit de l’intelligentsia algérienne ! En revanche, les centaines de citoyens algériens qui dénoncent cette «reptation» de guerre, à travers une pétition menée par une résistante de la guerre de libération nationale, Djamila Boupacha, qui a échappé à la guillotine coloniale, est l’œuvre d’universitaires «affiliés au régime». Il ne lui reste plus qu’à nous expliquer que les 8 000 citoyens marocains, femmes, enfants, bébés, personnes âgées, hommes qui se jettent en Méditerranée pour rejoindre l’Espagne sont des figurants d’une scène de la nouvelle version du film Le Grand Bleu. Et le nourrisson repêché in extremis à Ceuta, par le sauveteur Juan Francisco Valle, est un bébé nageur. Et si «Nicolas Joli» nous parlait un peu plus de Louise Demitrakis, alias Abderrahmane Semmar, dit Abdou Semmar, propriétaire du site Algérie Part, son ex-collaborateur, et ses filiales pas tout à fait cathodiques ?
Mais cette nage bleue au Nord, après la marche verte au Sud, n’a pas révélé encore tous ses secrets. Et si c’était juste pour attirer le loup dans la bergerie et faire appel à l’agence européenne de chasse aux migrants Frontex, un allié d’Elbit Systems, cette entreprise de fabrication de drones militaires d’Israël ? En effet, Airbus Defence and Space et Israël Aerospace Industries sont liés par un partenariat, dont le fruit est le déploiement du drone MALE (Medium Altitude Long Endurance) Heron 1 à partir de l’aéroport international de Malte, le 29 avril 2021.
Pour revenir à la recette de cuisine de guerre, pour abattre le peuple algérien, pour, nous dit-on, «sauver les populations civiles» mais, surtout, pour faire surgir les démons du terrorisme et de l’humanité, déjà utilisée par les puissants pour détruire toutes les «Républiques arabes» au profit des monarchies, je vois l’ombre de la Libye planer sur l’Algérie. N’est-ce pas l’actuel ambassadeur de France à Alger, qui n’est autre que François Gouyette, celui qui officiait déjà comme ambassadeur de France en Libye, au moment de l’abattage de ce pays et chez qui pointent les membres du gang «à la banane» ? On ne peut pas non plus éviter le rappel pour le service à l’Elysée, par notre commandeur Macron, du «maître d’œuvre» du dossier libyen, Paul Soler, appelé «Monsieur Paul» ou «Paul Saïd». Et pour couronner le tout, son excellence convie spécialement les Algériens à un cycle de rencontres intitulées «Rencontres méditerranéennes», avec Benjamin Stora qui veut écrire l’histoire de la Guerre d’Algérie en «berbère» à Rachid Arhab, sous le patronage de Karim Amellal, qui n’est pas tout blanc (les berbérophones comprendront), le délégué interministériel à la Méditerranée de notre commandeur.
Dans ce cycle de conférences dirigé spécialement vers l’Algérie, encore une fois, sur la Méditerranée, ils vont peut-être faire un peu de prévention, donner des cours de natation et de sauvetage au peuple d’en bas, au vu de la transformation de cette mer, par le pouvoir, le vrai, en plus grand cimetière du monde, où flottent encore les dizaines de milliers de corps des migrants, des réfugiés issus des «guerres humanitaires». Même le sauvetage des survivants par les bateaux humanitaires (comme l’ocean viking de l’association humanitaire SOS Méditerranée) est criminalisé.
Avec un peu plus de recul, je ne vois pas autre chose que cet espace de «non-droit», qu’est le projet de l’UPM (Union pour la Méditerranée) porté par Nicolas Sarkozy, décrit par le cercle des économistes et Hubert Védrine (ancien secrétaire général de l’Elysée de 1991 à 1995, ministre des Affaires étrangères, signataire d’un rapport remarqué sur la France et la mondialisation !) dans leur feuille de route 5+5=32, Ed. Perrin, 2007.
Le «conte» n’est toujours pas bon, et j’ai bien peur, qu’au regard des sondages qui placent Marine en fête, on organise le feu d’artifice en Algérie avant les élections présidentielles, puisqu’en état de guerre les urnes sont closes. Mais cela n’a pas l’air de préoccuper nos dirigeants, ils se sont familiarisés avec le vocabulaire de guerre en pleine crise sanitaire.
Et pour clore ce chapitre, moi qui ai été toujours du côté des opprimés, un anticolonialiste et un objecteur de conscience (je n’ai jamais porté leurs armes), je voudrais répondre au danseur du régime de Tel-Aviv, le «Dilem» de la caricature, qui loge librement chez les bourgeois algériens : aux «Urnes citoyens, formez des bataillons» ! Tetnahaw gaâ ! Dégagez tous !
B. S.
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