Les Algériens de France demandent une augmentation du nombre de députés
«La diaspora des résidents algériens en France n’a cessé, depuis l’élection du président Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême, de soulever les vrais enjeux des élections législatives», affirme l’association de la Diaspora des Algériens résidant à l’étranger (Dare), qui s’est élevée contre l’article 51 «qui prive les binationaux de postuler à de hautes fonctions, même après avoir acquis des diplômes européens ou américains».
L’association demande une «augmentation du nombre de députés pour la France», resté invariable depuis 44 ans, soit 4 députés actuellement au lieu de 30 élus, «vu la population algérienne résidente en France qui s’élève à 8 millions. «120 000 habitants pour 1 siège et un deuxième pour chaque 60 000 habitants», précise Dare qui réclame également la création d’un département ministériel ou d’un secrétariat d’Etat à l’émigration, le maintien du dispositif concernant le rapatriement des dépouilles des Algériens décédés et une permanence pour chaque député, «étant donné que cette dernière a son propre budget prévu par la loi organique pour recueillir les doléances des citoyens».
L’association fait savoir qu’elle «assiste à un déferlement de candidates et de candidats, ce qui, en soi, est très bénéfique pour la démocratie et pour l’Algérie nouvelle». «De nombreux chefs de partis se réfèrent à cette thématique, certains ont des programmes utopiques, d’autres abordent les mêmes thèmes en reprenant d’anciens discours», relèvent les responsables de Dare, selon lesquels «l’avenir demeure incertain pour les Algériens».
R. N.
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