Les citoyens de Kabylie à Rachad et au MAK : «Allez faire votre Hirak ailleurs !»
Par Houari A. – Le pic de l’épidémie de Covid qui a fait des dizaines de morts suivi des incendies ravageurs qui ont également causé la vie à près de deux cents personnes, dont des enfants, suivis par l’assassinat abominable du jeune Djamel Bensmaïl ont fait réagir les citoyens de Kabylie qui ont exprimé leur ras-le-bol face aux agissements des organisations classées terroristes Rachad et MAK dans la région. Cette prise de conscience coïncide avec un vaste coup de filet dans les rangs de ces deux mouvements commandés à partir des capitales britannique et française.
«Ne venez pas faire votre Hirak chez nous, que ceux qui veulent le faire le fassent chacun dans sa région !» s’insurge-t-on à Tizi Ouzou et Béjaïa où les marches ont continué à être commanditées par Rachad, le MAK et une poignée d’activistes «démocrates» proches du parti salafiste du FIS. Des citoyens de Tizi Ouzou ont indiqué à Algeriepatriotique qu’ils n’avaient de leçon de démocratie et de militantisme à recevoir de quiconque, «encore moins d’une mésalliance entre une entité séparatiste qui se dit laïque et un satellite des Frères musulmans égyptiens qui a cru pouvoir se servir de la région frondeuse de Kabylie pour y mener ses activités subversives impunément».
«L’Etat a trop laissé faire et en faisant montre d’une certaine apathie par rapport à la poursuite du Hirak, détourné de sa vocation originelle et récupéré par les islamistes et leurs idiots utiles virés du FFS, et il aura fallu qu’un drame se produise à Tizi Ouzou pour qu’enfin il soit décidé de frapper d’une main de fer tous ces comploteurs rémunérés par le Makhzen, quand bien ils jureraient leurs grands dieux qu’ils n’auraient pas touché un copeck des services marocains», s’indigne un citoyen qui met les initiateurs des marches de vendredi devant leurs responsabilités.
«L’épidémie battait son plein et cela n’a pas empêché les instigateurs du Hirak à partir de Londres, Paris et Genève, sans compter les centaines de faux profils – en réalité marocains – sur les réseaux sociaux, de pousser les gens à se rassembler et à s’entasser sous la trémie du centre-ville de Tizi Ouzou en dépit des vrais dangers que cela représentait non seulement pour la région, mais pour tout le pays, puisque des manifestants convergeaient vers la capitale de la Kabylie de plusieurs régions limitrophes et lointaines, notamment d’Alger», relève un intervenant qui explique que Tizi Ouzou était devenue ainsi un foyer de contamination qui propageait le virus aux autres wilayas du pays. «Il faut que les responsables de tous ces morts du Covid soient sanctionnés pour avoir provoqué un drame», exige cet autre citoyen.
«Il faut que ces gens-là payent pour ce qu’ils ont fait et ils sont clairement identifiés, ils s’appellent Nabila Smaïl, Karim Tabbou, Fodhil Boumala, Mustapha Bouchachi, etc.», s’emporte un habitant de Larbâa Nath Irathen qui a tenu à rendre un hommage posthume soutenu au défunt Djamel Bensmaïl, à saluer la sagesse de son père et à louer la réactivité des notables de la ville qui se sont rendus à Miliana et prouvé à l’ensemble des Algériens que cette ville qui a enfanté le héros Abane Ramdane est un havre de paix et de tolérance.
H. A.
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