Sommet du CPS de l’Union africaine : adoption de la proposition de l’Algérie sur les catastrophes naturelles
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a adopté lors de sa réunion, tenue vendredi, au niveau des chefs d’Etat et gouvernement, la proposition du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à créer une force civile continentale pour prévenir les catastrophes en vue d’assurer une prise en charge efficace et en temps réel et d’apporter l’appui nécessaire aux pays africains touchés, rapporte l’APS.
Ladite proposition a été présentée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, qui a participé à cette réunion en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Lamamra a précisé que «les pays africains figurent parmi les pays les plus exposés aux risques de plus en plus croissants de catastrophes et phénomènes climatiques extrêmes», soulignant que «l’Afrique, qui n’est pas responsable de l’apparition et de l’aggravation des changements climatiques, doit faire entendre sa voix lors de la prochaine Conférence de l’ONU sur le changement climatique».
«Ce faisant, nous devons, ajoute-t-il, prendre en compte les enseignements tirés des récentes expériences qui ont démontré que les réponses dans les situations d’urgence sont généralement fragmentées ou très tardives, voire totalement absentes».
Les représentants des Etats membres au CPS ont accueilli favorablement la proposition du président de la République qui a été adoptée à l’unanimité, tout en chargeant la Commission de l’UA d’entamer les préparatifs pour concrétiser cette initiative très prometteuse, notamment au vu de la hausse du nombre des catastrophes naturelles et phénomènes météorologiques extrêmes sur les pays du continent.
La réunion qui s’est déroulée en visioconférence, sous la présidence de Filipe Nyusi, président de la République du Mozambique, a été marquée par une participation de haut niveau des pays membres du Conseil ainsi que des représentants de la Commission de l’Union africaine (UA), de l’ONU et de l’Union européenne (UE).
R. N.
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