L’ANP accuse des «puissances hostiles» d’être à l’origine d’actes subversifs
Par Houari A. – L’organe central de l’Armée nationale populaire (ANP) a accusé «certaines puissances étrangères connues pour leur hostilité avérée envers notre pays» d’être derrière les actes subversifs menés sur les réseaux sociaux. «Après avoir fait échec à de précédentes tentatives de saper les fondements de l’Etat algérien et ses institutions constitutionnelles, le peuple algérien découvre les détails d’un autre complot ourdi contre notre pays depuis l’étranger et orchestré par une organisation terroriste dont les têtes pensantes ont recours à de viles méthodes et lancent des campagnes hostiles traduisant une profonde rancœur envers l’Algérie et son peuple et les acquis réalisés dans nombre de domaines, en un temps record, dans le cadre de la nouvelle orientation adoptée», lit-on dans le dernier éditorial d’El-Djeïch qui fait clairement allusion au mouvement islamiste Rachad, classé terroriste .
«Le haut commandement de l’Armée nationale populaire continuera de veiller au développement du système de défense de nos forces armées pour garantir la disponibilité opérationnelle permanente, en rehaussant leurs capacités de combat au plus haut niveau et en les entourant de tout ce qui est de nature à assurer la promotion des compétences pour être à même de repousser toute menace, de quelque forme et nature qu’elles soient, et faire échec à tous les traitres, ennemis de l’Algérie», conclut la revue de l’armée qui confirme ainsi la détermination de celle-ci à faire face aux visées émanant du Maroc voisin, qui finance et entretient une poignée d’agitateurs installés en France, en Grande-Bretagne et en Suisse, qui ne désespèrent pas de mettre le pays à feu et à sang. Un complot qui a échoué et dont le fiasco a été démontré par leur incapacité à mobiliser plus de trois personnes devant le centre de rétention d’Alicante où était retenu un des leurs avant son extradition vers l’Algérie.
Si le chef de file de Rachad, Larbi Zitout, a tout fait, à partir de son confort londonien où il détient plusieurs commerces, outre ses immenses revenus acquis grâce aux réseaux sociaux, pour empêcher le retour de Mohamed Benhalima en Algérie, de peur que ses manigances soient dévoilées – ce qui fut fait dans des confessions rendues publiques à travers la Télévision publique –, les aveux de l’ancien sous-officier de l’armée indiquent clairement que l’ancien employé à l’ambassade d’Algérie à Tripoli et ses acolytes s’adonnent à des trafics en tout genre, dont la falsification de documents officiels, alors que ceux, encore plus graves, d’un terroriste récemment arrêté confirment sa collusion avec Al-Qaïda. Une accusation qui ne restera pas sans suite, indiquent des sources proches du dossier.
H. A.
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