La dystélie(*) de la Maison-Blanche
Une contribution de Saadeddine Kouidri – Dernièrement, plus d’une fois, Joe Biden se fait corriger par ses proches collaborateurs à propos de Poutine qu’il traite de «criminel de guerre» et de «génocidaire». Les mises au point répétées, suite à ces insultes, au niveau d’un tel Etat ne seraient-elles pas le signe de la dystélie de la première puissance mondiale ?
Qui est Joe Biden ? Son ordinateur, abandonné en 2019 chez un réparateur, révèle des scandales à n’en pas finir qui vont de l’esclavage de petites filles dans la famille du sénateur et futur Président aux commerces d’usines de poison en Ukraine, où les images de son fils Hunter, un junkie, accro au crack et à la cocaïne, rappellent la décadence de l’empire romain mise en scène par Hollywood, leur usine de l’illusion. Comment des voyous de cet acabit gouvernent un grand peuple, un grand pays ?
Marx (1818-1883) donne la réponse : «Le capital a horreur de l’absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime.» Pourquoi cette réponse juste qui a plus d’un siècle ne satisfait pas les citoyens, les électeurs ?
Il y a au moins trois raisons ; la première est que le pouvoir est toujours détenu par le capital, deuxièmement, son idéologie est adossée aux religions et troisièmement la domination de la gauche par un communisme non matérialiste.
Ces trois raisons permettent au capitalisme de prôner une immoralité universelle qui va de l’exploitation de l’Homme par l’Homme, à la colonisation de peuplement, à des génocides perpétuels, à l’assassinat individuel et collectif, toujours sans impunité. Ces trois forment la morale de sa loi générale.
Nous savons que l’intérêt dans le secteur financier dépasse les 300%. Depuis, on est au niveau de la construction non pas d’hôpitaux mais d’usines de poison partout dans le monde, qu’il nomme «laboratoire biologique» où il cultive toutes sortes d’agents pathogènes tout en militarisant les animaux, à commencer par les oiseaux. Il pollue les mers, les océans à leur guise. Le capital va jusqu’à privatiser l’espace, tout en continuant à produire et à perfectionner l’arme nucléaire.
L’opération de guerre que mène la Russie en Ukraine est dans le cadre, de mettre le holà à ces deux maillons destructeurs, de la vie (chimique et nucléaire) au moins dans son environnement immédiat.
L’immoralité des institutions capitalistes et de leurs agents n’a été possible que grâce au flirt des idéologies avec les sciences. L’intérêt privé dépasse celui des nations, ce pilier du capital n’a été en expansion que grâce à l’obscurantisme et le concordisme. Il a été le moteur des guerres perpétuelles depuis deux millénaires.
S. K.
(*) La dystélie, que Patrick Tort définit comme un dérèglement de la fonctionnalité première de l’organe entraînant par corrélation une désadaptation globale de l’organisme, annonce toujours la fin de l’hypertélie.
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