Décès de la chercheuse algérienne Dalila Boudjelel installée depuis 40 ans à Los Angeles
Nacer F. – La néphrologue algérienne de renommée mondiale et multiprimée- Dalila Boudjelel vient de disparaître à Los Angeles, où elle exerçait depuis plus de 40 ans, a-t-on appris. Née le 7 juillet 1943 à El-Arrouch, le docteur Dalila Boudjelel, fille de feu Hocine Boudjelel, directeur des hôpitaux à l’indépendance, a été une néphrologue de niveau mondial.
Après avoir effectué ses études de médecine et son internat à l’Université d’Alger où elle décrocha son doctorat en médecine en 1972, c’est en France qu’elle élabora sa pratique en tant qu’interne à l’hôpital Tenon de Paris de 1972 à 1979.
En quête d’excellence, Dalila Boudjelel fit le choix de s’installer aux Etats-Unis en 1981 où elle entama un internat à l’University of California at Los Angeles-UCLA. Elle sera nommée chef de la division rénale du prestigieux centre médical de l’Olive-View UCLA en 1983.
Engagée auprès de ses patients et avec de nombreux confrères dans des travaux de recherche, elle passera les vingt-cinq années suivantes à soigner et faire évoluer les traitements destinés aux patients atteints de pathologies rénales et ses recherches seront publiées par les plus grandes revues médicales internationales.
Ses engagements au service du progrès scientifique lui valurent de nombreux prix dont, par exemple, le titre de best doctor ou le recipient clinical scientist award american heart association en 1995 ou d’être reconnue comme professeur émérite de médecine à la célèbre école d’UCLA dès 1983
Le Dr Dalila Boudjelel a toujours porté fièrement ses racines algériennes et sa disparition, hier, a attristé beaucoup de ses fidèles compagnons de route, tant américains qu’algériens.
Son parcours exceptionnel servira d’exemple à suivre pour les générations futures.
N. F.
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