Mosquée profanée dans le nord de la France : Zekri accuse une certaine classe politique
Le président de l’Observatoire contre l’islamophobie a accusé une certaine classe politique française d’encourager, par leurs propos haineux, les actes antimusulmans, suite à la profanation, encore une, d’une mosquée en Normandie, dans le nord de la France. «C’est à cause des discours récurrents à l’égard de l’islam et les musulmans que nous assistons à de telles actions contre notre religion, encouragées par certains médias et des discours vindicatifs d’une poignée d’hommes politiques en mal de sensations et en perte de crédibilité et qui souhaitent revenir sur le devant de la scène, en s’attaquant toujours au même sujet, au moment où est en train d’être préparée une nouvelle loi sur l’immigration qui, d’ailleurs, j’en suis convaincu, ne sera pas la dernière», s’est indigné Abdallah Zekri.
Ce dernier, qui a condamné «avec force» les tags antimusulmans et néonazis découverts ce dimanche matin sur la façade de la mosquée franco-turque de Flers, a assuré de sa solidarité les responsables et les fidèles de ce lieu de culte.
Pour rappel, dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 novembre, des injures à caractères islamophobes et néo-nazis ont été apposés sur les murs de ladite mosquée. «Islam hors d’Europe» est le message laissé par un groupe d’extrême-droite qui se donne pour nom «Division Charlemagne», en référence à une division de soldats SS regroupant des mercenaires français enrôlés dans les rangs de l’armée allemande à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
R. I.
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