Bernard-Henri Lévy réclamé par la Tunisie pour conspiration contre l’Etat
Par Mohamed K. – L’agent de l’Internationale sioniste, Bernard-Henri Lévy, a été cité par la justice tunisienne parmi une série de personnes impliquées dans un complot contre l’Etat. «Le Pôle judiciaire antiterrorisme a décidé […] de déférer le dossier du complot contre la sûreté de l’Etat devant le juge d’instruction, sur la foi des articles 49, 51 et 55 du code pénal, avec l’accusation de constitution d’une entente en rapport avec des actes terroristes», rapporte, en effet, le média tunisien Tunisie Numérique. La liste comporte dix-sept noms, dont celui du pseudo-philosophe français, acteur principal dans le renversement et l’assassinat de l’ancien chef de l’Eta libyen, Mouammar Kadhafi, et la guerre civile qui s’en est suivie et qui dure à ce jour depuis 2011.
Bernard-Henri Lévy a également été missionné en Ukraine où il s’est rendu plusieurs fois et où il a réalisé un film de propagande pro-régime de Kiev mais qui, selon les médias spécialisés, est un flop total avec quelque 200 entrées uniquement. Echec ou pas, l’activisme belliciste de cet agitateur confirme l’implication directe des officines occidentales dans la crise politique qui secoue la Tunisie voisine en proie à des tentatives de déstabilisation menées à l’intérieur et à l’extérieur du pays par le binôme Ghannouchi-Marzouki, les deux soutenus par le Qatar et la France.
Beaucoup ont déjà alerté sur le danger mortel pour la paix dans le monde que représente Bernard-Henry Levy dès mai 2011 lorsqu’il avait dû troquer son manteau de philosophe de pacotille contre un treillis pur vintage camouflage assorti pour faire bonne figure, par élémentaire courtoisie et par respect à ses hôtes, aime-t-il à le claironner, d’une chemise à encolure échancrée. C’était en Libye, où il était venu alors sensibiliser les Libyens aux vertus de la diplomatie de la mitrailleuse et du char d’assaut.
Les deux missiles tombés récemment sur le sol polonais avaient, faut-il le rappeler, fait réagir le cabotin délitant qui se trouvait en Ukraine et qui, les photographes aux basques, avait commis un tweet qui était passé sous les radars des médias, échappant ainsi à la vigilance des légions de spécialistes en gesticulations médiatiques et oratoires qui pullulent sur les plateaux français, en dépit de la gravité des propos d’une irréflexion, d’une légèreté et d’une irresponsabilité sans commune mesure.
Dans son tweet, il affirmait que «n’en déplaise aux experts en intention et escalade, l’histoire a un inconscient, la Pologne est à nouveau frappée, les pro-Poutine sont à l’Ouest, les missiles viennent de Russie, Zelensky avait raison, le NATO doit, d’une façon ou d’une autre, dire stand with Poland.» Par cette dernière phrase, l’auteur de ce message appelait, en fait, l’OTAN à élargir le conflit jusqu’à provoquer une Troisième Guerre mondiale, en recourant à l’application des articles 4 et 5 du Traité qui prévoient, ni plus ni moins, que l’entrée de l’Alliance dans la guerre.
En Tunisie, ce sioniste s’emploie à renverser le président Kaïs Saïed qui mène un combat sans merci contre l’organisation islamiste Ennahdha qui avait réussi, avant son avènement au pouvoir, à étendre ses tentacules à tous les rouages de l’Etat tunisien avec l’aide de ses mentors occidentaux, comme en Egypte au lendemain de la chute de Hosni Moubarak. Le complot ayant été démasqué, un mandat d’arrêt international devrait être lancé sous peu et un refus évident de la France de remettre le conspirateur aux autorités tunisiennes achèvera de gâter les relations entre Tunis et Paris qui en ont déjà pris un sacré coup avec l’affaire de l’agent de la DGSE, Amira Bouraoui.
M. K.
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