Mayotte est la Crimée et le Donbass de la France coloniale donneuse de leçons

Mayotte Comoriens
L'armée coloniale française à Mayotte. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – A la suite de la publication de mon article, intitulé «Les Comoriens sont plus chez eux que les colonisateurs français», certains commentateurs algériens ont défendu «le droit de la France à expulser les Comoriens. Car, selon eux, Mayotte lui appartient». «Légalement, la France est chez elle à Mayotte puisque ses habitants (Mahorais) ont voté pour rejoindre la France lors d’un référendum. Les Comoriens n’ont aucun droit légal sur Mayotte. On doit respecter ce droit», écrit un commentateur.

Ces Algériens, probablement établis en France, comme la majorité des Français, ont fait de l’ignorance une vertu. Et de la xénophobie leur morale. Aussi piétiner l’histoire et écraser les peuples de couleur s’intègrent-ils dans la même logique et entreprise coloniales.

L’ignorance de la véritable histoire portant sur l’indépendance de l’archipel des Comores, conjuguée avec leur conditionnement par la propagande néocolonialiste française, expliquerait leur fourvoiement. Leur dévoiement. Et donc leur dévouement à la cause coloniale et impérialiste française.

Un rappel historique sur les tenants et aboutissants du processus d’indépendance de l’archipel des Comores leur permettra probablement d’infléchir leur jugement néocolonial, de changer d’opinion.

Dans le sillage des décolonisations initiées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, quoique tardivement, l’archipel des Comores décide d’enclencher le processus d’autodétermination.

Il est utile de rappeler que l’archipel des Comores est composé de quatre grandes îles comprenant Mayotte, Anjouan, Mohéli et la Grande Comore. Un archipel uni par l’appartenance ethnique, l’histoire et la religion (l’islam). Autrement dit, ces populations forment un même et seul peuple d’obédience musulmane. Les Mahorais sont des Comoriens. L’appellation même de Mahorais, en tant qu’entité autonome, a été créée par la France coloniale. Ainsi, les quatre îles de l’archipel des Comores partagent la même langue, la même religion, la même culture.

Au début des années 1970, des accords sont passés avec la France relatifs à l’accession à l’indépendance des Comores. Sur les quatre îles, une île se distingue par son inclination francophile cultivée par quelques lettrés : Mayotte, habitée par ce que l’on désigne improprement par le néologisme Mahorais, terme confectionné par la France coloniale à des fins de séparatisme. Autrement dit, la France applique le séparatisme (cette position politique visant à la séparation d’un groupe culturel, ethnique, tribal, religieux, racial, politique ou autre d’un groupe plus large, en vue de se constituer en communauté distincte ou «nation» indépendante) depuis des décennies. Non pas sur son territoire mais sur un territoire d’un pays étranger (Liban, Comores, etc.), qu’elle convoite, qu’elle compte occuper ou contrôler. Avec la France impérialiste, c’est diviser la population, non pas seulement pour mieux régner, mais pour bien rogner le territoire d’un pays souverain.

Le 22 décembre 1974, lors du référendum d’autodétermination des Comores, cette «élite mahoraise» obtient à Mayotte un vote à 63,8% contre l’indépendance. Les trois autres îles votent à près de 100% en faveur de l’indépendance. Pour l’ONU, seul le résultat du référendum pour l’ensemble des Comores est valide. Donc, l’indépendance de l’archipel des Comores est reconnue par toutes les instances internationales. Y compris par la France. Avant, par un de coup de théâtre dont elle est coutumière, de se raviser. De réviser sa position.

Lorsque, le 6 juillet 1975, l’Assemblée des Comores proclame l’indépendance des quatre indissociables îles formant l’archipel des Comores, le gouvernement français, par la voix de son porte-parole, entérine la position officielle française : «Le gouvernement se déclare disposé à entamer avec les nouvelles autorités les pourparlers concernant les transferts de responsabilités. S’agissant de l’île de Mayotte, le gouvernement tiendra compte de la volonté ainsi manifestée.» Ainsi, pour autant qu’on puisse en juger par les déclarations officielles du porte-parole du gouvernement, l’Etat français reconnaît la souveraineté de la nouvelle République des Comores sur Mayotte, quoiqu’une des îles ait voté pour son maintien au sein de la France. Car la France s’était prononcée favorablement pour le décompte global des suffrages sur l’ensemble de l’archipel, et non île par île.

A cette date, aucun dirigeant français n’évoque une division ultérieure du territoire comorien. Y compris Valéry Giscard d’Estaing, fraîchement élu président de la République. Au mois d’octobre 1974, lors d’une conférence, il rappelle avec insistance la position officielle de l’Etat français concernant l’archipel des Comores : «Pour ce qui est de l’île Mayotte, le texte a été évoqué par l’Assemblée nationale, il s’agit de l’archipel des Comores (…). C’est une population qui est homogène, dans laquelle n’existe pratiquement pas de peuplement d’origine française, ou un peuplement très limité. Etait-il raisonnable d’imaginer qu’une partie de l’archipel devienne indépendante et qu’une île, quelle que soit la sympathie qu’on puisse éprouver pour ses habitants, conserve un statut différent ? Je crois qu’il faut accepter les réalités contemporaines. Les Comores sont une unité, ont toujours été une unité. Il est naturel que leur sort soit un sort commun, même si, en effet, certains d’entre eux pouvaient souhaiter (et ceci naturellement nous touche), eh bien que nous ne puissions pas, ne devions pas en tirer les conséquences, même si certains pouvaient souhaiter une autre solution ? Nous n’avons pas, à l’occasion de l’indépendance d’un territoire, à proposer de briser l’unité de ce qui a toujours été l’unique archipel des Comores.» Telle est la position officielle de la France relativement à l’indépendance de l’archipel des Comores, dont l’intangibilité des frontières est également reconnue. Elle ne souffre aucune ambiguïté.

Et pourtant, pour d’évidentes raisons géostratégiques et sous la pression du lobby militariste, la France va trahir ses engagements diplomatiques. La France opère un virage à 180 degrés. Selon la puissance impérialiste française, Mayotte doit à tout prix demeurer dans le giron néocolonial tricolore. Pour la France impérialiste, cet archipel de l’océan Indien, du moins l’île de Mayotte, constitue un intérêt capital pour sa situation géostratégique sur la route maritime de l’Est africain. C’est un axe majeur du commerce mondial. Implantée dans une région centrale de l’océan Indien et au nord du Canal du Mozambique, l’île de Mayotte représente un enjeu militaire pour l’impérialisme français et un poste avancé de sa domination dans la région. Au reste, dès 1975, la base de la Légion étrangère, auparavant établie dans la Grande Comore, est transférée à Mayotte. En 1976 est installée une base navale d’une dimension plus étendue.

En violation du droit international, des résolutions de l’ONU et des engagements explicitement formulés par le président Valéry Giscard d’Estaing lors de sa conférence d’octobre 1974, la France décide d’organiser en février 1976 un référendum d’annexion pour la seule Mayotte, car celle-ci avait voté lors du scrutin pour l’indépendance de l’archipel en 1974 pour son maintien dans la France. (Comme si, après les deux référendums sur l’autodétermination de l’Algérie organisés les 8 janvier 1961 et le 1er juillet 1962, tous deux ayant approuvé largement l’indépendance, par un retournement de situation, le gouvernement français avait décidé d’organiser un troisième référendum uniquement en Algérie. C’est-à-dire où seuls les pieds-noirs auraient eu le droit de se prononcer sur l’indépendance de l’Algérie. Le résultat serait totalement différent : 99% auraient voté pour le maintien du statu quo, autrement dit l’Algérie française.)

C’est dans un climat émaillé de violences (déjà !), d’affrontements, d’intimidations, voire d’expulsions des Comoriens partisans de l’unité de l’archipel que l’illégal référendum d’annexion de Mayotte est organisé par l’Etat colonial français. Avec une population locale analphabète à 80%, conditionnée par l’élite mahoraise francophile, un scrutin cornaqué de main de maître par les services secrets français, le résultat atteint, sans surprise, un chiffre brejnévien : 99,4% des votes exprimés se portent en faveur du maintien au sein du domaine français.

Cela étant, ce référendum d’annexion n’a jamais été reconnu par les instances internationales. Ni par l’ONU. Aussi la France, depuis 1976, est hors la loi. Elle est considérée comme une force d’occupation. Depuis lors, l’ONU réaffirme en permanence la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composé des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mohéli et, bien sûr, de Mayotte.

Ainsi, sous l’instigation criminelle de la France, c’est-à-dire en violation du droit international, Mayotte (mentalement colonisée) fait sécession, sur la base d’un référendum illégitime et illégal, voté par une population analphabète dont la majorité ne parle absolument pas français, ni ne sait où est située la France. Qui est plus, un référendum d’annexion avalisé par seulement 17 850 votants. Question : à supposer que la Corse veuille redevenir italienne, et organise, avec l’aide de l’Italie, un référendum de rattachement à l’Italie. Comment la France réagirait-elle ? Reconnaîtrait-elle ce rattachement ?

La République des Comores continue naturellement de contester ce qu’elle considère comme une annexion, une occupation coloniale de son territoire. Le rattachement de Mayotte a immédiatement été suivi par l’adoption de nombreuses résolutions de l’ONU visant la France. De même, la communauté internationale est toujours demeurée unanime pour reconnaître cette évidence : le caractère comorien de l’île comorienne de Mayotte. Pour l’ensemble des instances internationales, la France a violé le droit international en arrachant Mayotte à son archipel comorien. Condamnée plus de vingt fois par l’ONU et l’Union africaine, cette occupation demeure illégale.

Pis. Selon certains juristes français, «l’intégration de Mayotte au territoire français est non seulement contraire au droit international, elle bafoue également le droit français». Car, selon ces constitutionnalistes «la République ne peut s’augmenter de portions de territoire par le vote unilatéral d’une entité extranationale ou territoriale. Il faut, selon l’article 3 de la Constitution, l’assentiment du peuple français dans son entier». Autrement dit, seul le peuple français, consulté par voie référendaire, dispose du droit d’avaliser l’extension territoriale. Or, les Français n’ont jamais été sollicités pour approuver l’annexion de Mayotte. Comme le soulignent les juristes, les habitants de Mayotte ne constituant pas un peuple à part entière, conformément à la définition du droit international, ils sont donc comoriens depuis la déclaration d’indépendance de l’archipel des Comores»…

Pis. D’après ces juristes, «les actes juridiques des référendums de 1976 et celui de mars 2009 relatif à la départementalisation (laquelle est devenue effective le 1er mars 2011) sont des actes juridiquement inconstitutionnels et, par conséquent, nuls de plein droit». Notamment le «visa Balladur» qui a supprimé la liberté de circulation entre Mayotte et le reste de l’archipel des Comores.

Pis. L’hypocrisie de l’Etat français se dévoile sur le registre religieux. Pour ménager les Mahorais (acheter leurs voix et leur asservissement colonial), majoritairement musulmans, et continuer à se ménager une place dorée sur l’île de Mayotte, l’Etat français impérialiste a dû faire d’énormes concessions. Quitte à enfreindre la loi. A piétiner la Constitution. A bafouer ses «principes républicains et laïcs».

En effet, pendant que les dirigeants français, depuis plus de quarante ans, au nom de la laïcité, pourchassaient, dans l’Hexagone, toute entorse aux principes «républicains», condamnaient des citoyens français de confession musulmane pour de vénielles infractions à caractère religieux, Mayotte, censément département français, était livrée aux confréries islamiques. A la charia (désignée sous la locution euphémistique «droit coranique»). Par exemple, l’Etat civil était/est encore géré par les cadis. Les juges de paix sont musulmans et souvent illettrés. La polygamie est restée une pratique courante. La loi restreint l’héritage des femmes à la moitié de celui dévolu aux hommes, telle qu’elle est en vigueur dans les pays musulmans. Le code civil est en arabe. Les noms de famille sont pratiquement inexistants (générant des problèmes pour l’état-civil français). Seuls 45% des Mahorais parlent français et entre 30 et 40% sont analphabètes.

Voilà, pour ses intérêts géostratégiques et militaires, la bourgeoisie française est disposée à piétiner ses hypocrites valeurs laïques, comme elle le prouve, du reste, avec les pays du Golfe, épicentre de l’islamisme et du financement du terrorisme, pays avec lesquels elle entretient d’étroites relations.

Ironie de l’histoire, l’Etat impérialiste français promettait aux Comoriens de Mayotte, baptisés Mahorais, de transformer leur île en eldorado. Or, aujourd’hui, Mayotte est devenue une immense favela, disposant d’un revenu par habitant équivalent à certains pays sous-développés. C’est le «département» le plus pauvre de France. 84% des «Mahorais» vivent sous le seuil de pauvreté à Mayotte.

Les relents néocoloniaux de la France et ses politiques ségrégationnistes s’illustrent par la condition sociale misérable des habitants mahorais de Mayotte.

Mayotte, si on la considère comme un département français, se classe à la dernière place dans pratiquement tous les domaines. On y relève le produit intérieur brut par habitant le plus faible du pays, avec seulement 9 241 euros en 2018 contre 22 359 pour la Réunion et 38 900 pour la Seine-Saint-Denis. Selon l’INSEE, la moitié de la population de Mayotte a un niveau inférieur à 3 140 euros par an et 80% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté (dans l’Hexagone, ce taux est de 14% : preuve que les Mahorais sont considérés comme des «citoyens français» de seconde zone). Le taux de chômage y est de 34% (six fois plus qu’en métropole). Et pourtant, en dépit de cette cruelle précarité, et de la cherté des produits dans l’île dans la mesure où ils sont massivement importés,

Les minima sociaux ne sont toujours pas alignés sur ceux des autres Français de la métropole. En 2021, pour l’indigène mahorais, le RSA y est de 282 euros pour une personne seule contre 565 euros en France métropolitaine. De même, le salaire minimum n’est qu’à 7,74 euros brut de l’heure contre 10,25 au niveau national. Au plan scolaire, Mayotte détient le plus faible taux de réussite au baccalauréat : 71,49% en 2019 contre 88,1% au niveau national. Par conséquent, c’est le territoire français le moins diplômé avec 68,5% des habitants peu ou pas diplômés contre 28,4% au niveau national.

Cela rappelle étrangement la situation de l’Algérie à l’époque coloniale. A la veille de l’indépendance, en 1961, seuls 12% de la population étaient rudimentairement scolarisés. Le nombre de bacheliers très faible (assurément, si l’Algérie était demeurée française, la condition sociale de l’indigène algérien serait aujourd’hui vraisemblablement similaire à celle des Mahorais de Mayotte).

Pareillement, sur le plan médical, Mayotte cumule plusieurs pathologies potentiellement létales. Symptomatiques d’un contexte colonial délibérément entretenu par l’Etat français, des maladies disparues en métropole, comme la lèpre ou la tuberculose, se propagent toujours sur l’île, sur fond de pénurie d’eau. Le nombre de médecins est déficient. A Mayotte, il y a cinq fois moins de médecins par 100 000 habitants que dans un département français de l’Hexagone.

Pis, Mayotte est en proie à une insécurité chronique. Face aux difficultés économiques et sociales, la délinquance et la criminalité flambent. Mayotte est devenue une «poudrière, une bombe à retardement, c’est un Titanic à la dérive».

En dépit de ce bilan socioéconomique colonial dramatique pour la population autochtone, de l’explosion de la criminalité, de l’implosion de la société, sans aucun doute, la France impérialiste ne semble pas près de rétrocéder Mayotte. Et pour cause. L’île occupée abrite un régiment de la légion étrangère et peut accueillir navires et avions de guerre en cas d’alerte militaire. Elle abrite également un centre d’écoute qui permet à la France de surveiller l’ensemble de l’océan Indien. Et une bonne partie du continent africain. Qui plus est, la région recèle aussi de nombreuses ressources, tant halieutiques qu’énergétiques. D’importants gisements gaziers y ont été découverts ces dernières années. L’occupation de Mayotte permet également à la France de pérenniser un semblant de puissance maritime au niveau planétaire.

La France accuse la Russie d’avoir organisé un référendum illégal dans le Donbass pour s’approprier illégalement cette région ukrainienne. Pour contrer la politique annexionniste de la Russie, la France aide militairement le régime néonazi de Kiev, notamment par l’envoi d’armes.

De toute évidence, la France ne peut faire la leçon à la Russie au sujet de la Crimée ou du Donbass (ou à la Turquie au sujet de Chypre). Car, elle-même, depuis bientôt un demi-siècle, colonise ce territoire de l’océan Indien, Mayotte, située, non pas à ses frontières, mais à 8 000 km de Paris.

K. M.

Comment (17)

    zz
    3 mai 2023 - 16 h 12 min

    li roumi ili chi lui ipicitou

    Le Chat Botté
    2 mai 2023 - 17 h 26 min

    Cette peuplade, si je puis le dire, a sacrifié une liberté essentielle pour s’acheter une sécurité temporaire.
    Comme le disait Benjamin Franklin.
    « Those who would give up essential Liberty, to purchase a little temporary Safety, deserve neither Liberty nor Safety and end up losing both. »
    « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. »
    On ne peut pas libérer un esclave qui ne veut pas quitter son maitre, c’est clair comme de l’eau de roche et tisser large ou court fini dans la même botte et serve les mêmes tenants et aboutissants.

    Michael LAGENEBRE
    2 mai 2023 - 14 h 08 min

    Bonjour, le gros problème dans le beau discours de ce monsieur est :
    Pour le coté historique ;
    – nous mahorais, habitant de mayotte, sommes Français depuis 1841, car nous voulions nous protéger des envahisseurs de l’lles d’Anjouan (et oui les Comores n’existaient pas avant la colonisation française. Notre sultan de l’époque, d’origine malgache lié à l’ile de nosy be à suivi le mouvement de de cette ile en acceptant l’offre de la france.
    – les autres iles ont été colonisé depuis mayotte quarante ans aprés.
    – Mayotte gérer les trois autres iles.
    – Quand les indépendantistes de Moroni ont transférés la capitale a Moroni, car ils savaient que les mahorais resteraient fideles à la france.
    – Pour le coté linguistique et culturel :
    – vous oubliez que de nombreux mahorais parle le shibushi (ancien malgache) en plus du Français et que notre culture nous est propre, un mélange de malgache, de comoriens, de tanzaniens, de mozambicains et de métropolitains

    Donc si vous voulez faire en parallèle avec l’Ukraine, mayotte est plutôt le Kiev de la Russie. Mais je préférais dire que nous avons laissé les comoriens être indépendants, pourquoi veulent ils nous envahir et nous prendre notre territoire, si la France nous abandonne, on se défendra (ce qui est sur, on ne sera pas comoriens au sens politique) . De plus, que ferait-il de mayotte, ils devrait nourrir une population supérieure à la leur, la population des Comores ne pourrait plus venir se soigner et apprendre chez nous. Et nous vu que médiatiquement la France ne voudra plus paraitre faible, les Comores n’auraient plus l’appui des Français.

    De plus, je me risque à une projection, je pense que même les ressortissants comoriens de mayotte, ne rêve pas de mayotte comorienne car ils savent très bien ce qu’ils sont venus chercher chez nous, c’est fuir leur pays et y retourner pour les vacances en JE VIENS DE….

    Et peut-être que si les Comores acceptais afin cela et stop son double discours vis a vis de la France et de mayotte, le climat entre les iles seraient apaisés en les visas (qui ne sont pas des visas Schengen pourrait être plus facile a obtenir), la c’est le rêve des ressortissants comoriens de mayotte.

      Anatole France
      2 mai 2023 - 22 h 06 min

      « et oui les Comores n’existaient pas avant la colonisation française »
      Rien n’existait avant la colonisation Facho. Les Fachos ont créé l’Afrique, ont créé la Louisiane, ont créé le Québec, ont créé les Caraïbes.
      Même l’Alsace et la Lorraine sont plus Allemand que Facho, alors un territoire situé à plus de 9 000 nautiques du port de Brest ne peut pas être un territoire français, mais une colonie. L’heure des comptes à sonner.

    Mon DIEU , comme c’est RASSURANT de Faire Tout COMME AVANT!
    2 mai 2023 - 9 h 25 min

    C’est rassurant de Penser que les Colonies se gèrent comme Avant.
    A Part Michel ROCARD , Tout le Monde a fait FAUSSE ROUTE..
    Mais Mon Dieu , comme c’est RASSURANT de Faire Tout “Comme Avant”… et Passer la PATATE CHAUDE aux Suivants… qui Feront Pareil , jusqu’à ce que tout parte en VRILLE.

    Et pourtant y a qu’à voir les Résidus de l’OAS pour l’ALGERIE pour comprendre
    Mais NON …
    Mon DIEU , comme c’est RASSURANT de Faire Tout COMME AVANT!

    Anonyme
    2 mai 2023 - 5 h 51 min

    Incroyable comment les harkis et leurs progéniture veulent que les comoriens doivent rester sous la botte des frenchy pour justifier leur traîtrise à la révolution algérienne contre le colonialisme.

    Traîtres vous étiez et traîtres vous resterez et la poubelle est votre sort comme d’habitude.

    MOIMEME15
    1 mai 2023 - 23 h 19 min

    Oui c MOI

    Anatole France
    1 mai 2023 - 18 h 42 min

    Quand la Facho (la France) colonise une île, elle ne la métamorphose pas en Hawaï Honolulu. Les classements des départements français par ordre de pauvreté dissimulent toujours quelques départements d’outre-mer, tu ne trouveras pas dans un même classement: Mayotte, la Guyane, la Réunion, la Guadeloupe, la Martinique et les départements de la métropole.
    Voilà une preuve de la pauvreté de l’empire colonial Facho:
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/4622377

    dz
    1 mai 2023 - 14 h 16 min

    les commores soutient le maroc contre la rasd sahara occidental pourquoi vouluez vous que les algeriens soit sensible aux malheurs des commoriens ce probleme ne concerne en rien l algerie nous avons d autres chats fouetter chinois russes americains ne regardent que leur interet nationaux l algerie n est pas le samu pour regler les petites miseres des autres pays algerie d abord pendant la decennie noire nous etions seul pour lutter contre les terros mercenaires a la solde des certains pays c est notre armee avec le soutient civil qui est venus a bout des ces mercenaires

    Brahms
    1 mai 2023 - 12 h 17 min

    La France est dans le secteur car elle recherche les mines d’or de Mayotte afin de remplir les coffres de la Banque de France, lui permettant ainsi de payer ses déficits publics colossaux, point barre.

    S’agissant des citoyens de Mayotte, ils sont endormis avec de la purée mousline, du riz, des pâtes, des pommes de terre, des soins, des vaccins, on joue avec la population pour les désorienter.

    Il n’y a que le butin, le magot qui intéresse la France.

    Arkam
    1 mai 2023 - 12 h 10 min

    «Ces Algériens, probablement établis en France, comme la majorité des Français, ont fait de l’ignorance une vertu. Et de la xénophobie leur morale. Aussi piétiner l’histoire et écraser les peuples de couleur s’intègrent-ils dans la même logique et entreprise coloniales.»

    Si je ne me trompe pas Khider Mesloub vit et travaille en France ,il est étonnant que ce monsieur considère que les Algériens vivant au pays ne puissent pas avoir une opinion différente de la sienne

    Anonyme
    1 mai 2023 - 11 h 45 min

    article qui me reconforte contre ces soi disants algeriens qui soutiennent leur france dans sa politique colonialiste
    merci

    Anonyme
    1 mai 2023 - 11 h 41 min

    Si on veut mais les comores ne sont pas la Russie sinon la France aurait lâcher l affaire. Toujours une question de rapports de force la vie.

    Anonyme
    1 mai 2023 - 10 h 44 min

    Attention. Si la France lâche Mayotte, les Mahorais risquent le même sort que les harkis…

      Anatole France
      1 mai 2023 - 18 h 26 min

      Tu te souviens à la ‘libération’ en France, ils leur tondaient la tête aux harkA (harkA c’est la pluriel de one harki) et ils ont même condamné à mort beaucoup d’harkA ou supposés l’être, comme Robert Brasillach, fusillé, et il y a des harkA qui sont passés à travers les mailles du filet comme François Mitterrand de la francisque.

        zz
        1 mai 2023 - 20 h 31 min

        la grande commore n est pas reclame mayotte comme faisant parti de ces iles elle a laisse coule l affaire la france en tire profit quand ont veut reclamer ces iles ont se bat contre l envahisseur comme la rasd se demene la france a joue et gagne les immigres de la grande commore veulent devenir francais pas pour recuperer leur ile mais pour les avantages c est pas le probleme des algeriens

        Anonyme
        1 mai 2023 - 20 h 44 min

        Oui mais tu oubli un truc que c’est bien le premier résistant français De Gaulle qui leur a dit vous y touchez pas à Papon et à Mitterrand, Pétain devait connaître à la base le même sort que le fusillé que tu nous a cité, encore une fois De Gaulle est intervenu et leur a dit non pas la peine de mort pour lui , assigné le à résidence sous surveillance avec gardiens ou policiers . Une sorte de chambre perso avec un robinet pour faire sa petite toilette et se raser et son petit journal mais loin d être le grd luxe .

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