La pénétrante vers l’Afrique de l’Ouest Tindouf-Zouerate : prochain lancement des travaux
Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh, a affirmé, lundi à Alger, pour les tronçons dont les travaux n’ont pas encore été entamés, notamment au Mali, «l’éventuelle contribution de l’Algérie au lancement de la réalisation, en particulier pour les tronçons reliant les frontières algéro-maliennes et la région de Kidal».
Evoquant l’importance de cette route continentale, «vecteur du développement socioéconomique et de l’amélioration des conditions de vie et de la stabilité» dans les pays concernés, le ministre a souligné que «le soutien continu de l’Algérie pour le parachèvement de la réalisation de la route transsaharienne s’inscrit dans le cadre des efforts du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en faveur des questions africaines, à travers sa vision pour la promotion des mécanismes de coopération et de développement».
Les projets structurants, à l’instar de la route transsaharienne, de la dorsale africaine en fibre optique et du gazoduc reliant l’Algérie et le Nigeria traduisent la volonté et l’engagement de l’Algérie de réaliser l’intégration régionale dans le continent, a-t-il ajouté.
Ces projets traduisent, également, l’intérêt accordé par le président de la République à «la promotion de la coopération dans le but de réaliser le développement dans le continent à travers la création de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement en 2020 et la consécration d’un milliard de dollars américains pour le financement des projets de développement, dont ceux des infrastructures en Afrique», a-t-il poursuivi.
Rakhroukh a affirmé, dans ce cadre, que la route transsaharienne, une des priorités stratégiques de l’Algérie, est liée à d’autres projets dont la route reliant Tindouf à Zouerate (Mauritanie) sur une longueur de près de 800 km, qui se veut une pénétrante importante vers l’Afrique de l’Ouest.
Les travaux de réalisation, dont le lancement «est prévu pour bientôt», seront pris en charge par un groupe d’entreprises algériennes après la finalisation des études techniques en septembre prochain, sous la supervision d’un bureau d’études public algérien, avec l’examen de la possibilité de relier cet axe à la route transsaharienne.
R. E.
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