Alors contre-offensive ukrainienne ou pas ?
Une contribution d’Aziz Ghedia – Malgré le manque d’informations à ce sujet, des Ukrainiens eux-mêmes qui ont opté pour la stratégie du silence, l’on sait, de la part des médias occidentaux, que celle-ci a bel et bien débuté officiellement le 4 juin. Une date précise. C’est important pour l’histoire. Celle qui sera écrite par les vainqueurs.
Une chose est cependant sûre, c’est que, sur le terrain médiatique, cette guerre se joue presque à couteaux tirés aussi. A tel point qu’on n’y comprend plus rien. Qui dit la vérité et qui ment ? On ne le saura peut-être jamais. Car, comme il est bien connu, la première victime en temps de guerre, c’est bien la vérité. Cette citation est ancienne. A qui l’attribue-t-on ? Aucune idée pour l’instant, il va falloir peut-être que je fasse appel à notre ami commun : Google. Mais, ce n’est pas l’une de mes priorités pour l’instant.
Pour l’instant, je suis vraiment inquiet quant à la tournure que risquerait de prendre cette guerre. Il est vrai que je suis loin du théâtre des opérations, et me tenant toujours à ma neutralité mais, comme la majorité du reste du monde, il faut dire que la situation actuelle a de quoi inquiéter. D’autant plus que mes sources d’information (françaises en particulier) sont, à longueur de journée, en effervescence, comme si cette guerre les concernait au premier chef, comme si celle-ci se déroulait juste à côté des Champs-Elysées.
La contre-offensive ukrainienne dont on attendait beaucoup n’a, apparemment, pas porté ses fruits. Et cela est dû principalement aux armements très obsolètes, vétustes, qui tombent souvent en panne, livrés par l’OTAN et ses coalisés. Alors, on parle d’une «pause» dans la contre-offensive, ce qui permettrait aux FAU de revoir leurs plans et d’ajuster éventuellement leur tactique.
De l’autre côté du front, les Russes, eux, ne semblent pas du tout pressés. Ils prennent tout leur temps, attendant que les Ukrainiens veuillent bien se présenter au «hachoir à viande». En fait, ils savent que le temps joue pour eux. Il est clair que le temps joue en leur faveur. Car plus le conflit dure et plus les Ukrainiens et ceux qui les aident inconditionnellement commencent à s’affoler, à perdre espoir quant à l’issue de cette guerre et seront donc amenés, par la force des choses, à jeter l’éponge.
Les Russes jouent maintenant sur l’aspect psychologique des choses. En effet, la guerre ne peut être gagnée que par celui qui a un mental fort, une résilience inébranlable devant l’adversité. De notre point de vue, sur ce plan, les Russes n’ont rien à démontrer. Ils sont taillés dans le marbre.
Voilà, résumé, ce qu’on a compris et ce qu’on peut dire après plusieurs jours de suivi de cette guerre sur les chaînes de télévision occidentales.
A. G.
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