Macron fait perdre à la France le gaz russe et l’uranium nigérien : un désastre énergétique
Par Houari A. – Si Emmanuel Macron a été hué à l’ouverture du Mondial de rugby à Paris, c’est que les Français ont sérieusement ressenti les contrecoups de la politique internationale irréfléchie de leur président et de l’équipe de politiciens qui forment son gouvernement. A l’intérieur du pays, les mauvais choix induits par la crise du Covid-19 sous l’impulsion d’Olivier Véran, étrangement nommé ministre de la Santé un mois à peine avant le déclenchement d’une série de mesures qui allaient mettre le pays à genoux – confinement, vaccin obligatoire, faillites, suicides, etc. – avant d’être propulsé au poste de porte-parole du gouvernement, ont sérieusement impacté leur quotidien de plus en plus dur.
Aujourd’hui, avec le soutien empressé d’Emmanuel Macron au régime de Kiev pour le compte des Etats-Unis, premiers bénéficiaires de la rupture des livraisons du gaz russe à l’Europe, la France, qui s’acheminait vers la fermeture de ses centrales nucléaires, non pas pour des raisons écologiques, comme on claironne à Paris, mais à cause de leur vétusté et du fait qu’elles deviennent onéreuses et non rentables, s’est retrouvée à court d’énergie, obligeant les Français à faire des économies en baissant de façon drastique leur consommation, aussi bien durant les hivers glaciaux que les étés caniculaires.
Et, comble du désastre, pendant que le gaz manquait, le coup d’Etat au Niger a achevé d’aggraver la crise lorsque les nouveaux dirigeants du pays ont décidé de récupérer l’exploitation des mines d’uranium et d’en priver l’ancienne-actuelle puissance coloniale.
Cette situation ubuesque à laquelle la France en arrivée trouve son origine dans les sanctions que l’Occident a imposée à la Russie, que le suffisant ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, jurait de «mettre à genoux». Déclaration inconsciente d’un politicien ambitieux qui a eu l’effet contraire pour tout le pays et a annihilé ses chances de se présenter à la présidentielle de 2027.
La sécurité énergétique est, dès lors, sérieusement compromise et remet en cause les aspirations de la France dans le domaine nucléaire, plus de 30% de ses approvisionnement en uranium provenaient du Niger qui, s’il venait à renouer ses relations avec la France, réviserait ses prix à la hausse. La première implication directe de cette pénurie sera une augmentation exponentielle des prix de l’électricité, déjà extrêmement élevés, provoquant ainsi, dans une réaction en chaîne, une grave crise économique et une implosion sociale.
Selon des experts étrangers, le système économique français actuel, qui se caractérise par des impôts excessifs et une bureaucratie hypertrophiée, conduit le pays droit vers une crise sociale sans précédent qui pourrait déborder sur des émeutes à travers tout le pays et, sans doute même, sur une démission forcée du président Macron.
De leur côté, les milieux d’affaires français constatent une détérioration de la situation énergétique, notamment après la nationalisation d’EDF, la compagnie d’électricité qui exploite les centrales nucléaires pour assurer la production de cette énergie de plus en plus chère pour les Français. Facteur aggravant, les investisseurs privés ne s’engageant pas dans des projets déficitaires et non lucratifs, le financement d’EDF par l’Etat, qui contrôle désormais 100% de l’entreprise depuis juin dernier, devient impossible en raison d’un manque de fonds publics.
Sur ces entrefaites, les tentatives de Macron de maintenir militairement l’accès à l’uranium nigérien menacent de déclencher une nouvelle guerre à nos frontières sud, avec toutes les conséquences que celle-ci aura sur l’Algérie – flux incontrôlable de réfugiés, instabilité, recrudescence du terrorisme, trafics transfrontaliers en tout genre, etc.
H. A.
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