Nezzar, Attaf et Laagab : retour sur les errements de deux mercenaires béotiens
Une tribune d’Abdelkader K. – Si j’ai décidé d’associer ma plume à la vertu de la sagesse, ce n’est, cela s’entend, pas pour quelque désir éperdu d’affiche, mais pour briser cette fausse image que ceux dont Khaled Nezzar, Ahmed Attaf et Mohamed Laagab, pour ne citer qu’eux, dérangent, ont voulu leur coller injustement, en faisant appel aux subterfuges, allant des mensonges du dénommé Amir Boukhors aux ragots de café du sieur Hichem Aboud, dont les errements dus à leur inculture et à leur complexe ont engendré un malaise inextricable et ces résidus, peu nombreux mais nocifs, sont toujours à la manœuvre.
Il est très difficile de dire avec exactitude de quel camp ils sont, de quelle officine ils se réclament, mais les deux très médiatisés mercenaires algériens aiment plaire à leurs maîtres. Vu sous cet angle, le verdict est sans appel.
Ce choix lourdement cornélien qui vise à répondre à la dernière galéjade tenue par ces deux raclures fétides, m’a poussé à faire appel à la sagesse de Salluste, l’historien romain, pour récuser dans la forme et le fond les propos horribles tenus par ces deux aboyeurs.
S’agissant de Khaled Nezzar, il faut dire que les ragots inventés par le clan qui utilise le renégat Hichem Aboud pour propager des calomnies et des bobards à chaque fois qu’ils subodorent une réaction de l’ancien ministre de la Défense nationale, ne peuvent provenir que d’un cerveau «programmé».
Par ailleurs, l’on retient que les marionnettistes, qui actionnent leur «déjection» Hichem Aboud, ont fait publier par son entremise des éléments judiciaires qui relèvent normalement de l’instruction. Comment ont-ils pu accéder au dossier ? Telle est la grande question. Les mensonges orduriers tissés ici et là et colportés par Hichem Aboud et consorts iront grossir le sien, déjà épais.
Sur ce dossier, le ministre Ahmed Attaf a bien fait de souligner récemment que l’indépendance de la justice ne justifiait pas l’irresponsabilité, en ajoutant que depuis le début de cette affaire, l’Algérie a eu la conviction que la justice suisse a offert avec beaucoup de légèreté une tribune aux terroristes, à leurs alliés et à leurs soutiens pour tenter de discréditer le combat honorable de notre pays contre le terrorisme, de jeter l’opprobre sur ceux qui lui ont fait face, dont Khaled Nezzar.
La semaine écoulée, l’autre trompeur Amir Boukhors s’est attaqué injustement et maladroitement au ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, en apportant encore une fois la preuve qu’il n’existe aucun doute sur sa «sous-traitance», notamment quand il colporte un bobard inventé, en affirmant prétendument que ce dernier «use et abuse des deniers publics» et qu’il serait détenteur d’une nationalité étrangère. Pourquoi maintenant ? Et pourquoi une telle calomnie ? A qui est-elle destinée ? Ceux qui ont côtoyé Ahmed Attaf au sein du ministère ou ayant travaillé à ses côtés au cours des quatre dernières décennies ne tarissent pas d’éloges sur ses qualités, son honnêteté et ses compétences. Brillant, respectueux des institutions, bon orateur, fin connaisseur des dossiers, l’homme rime avec l’excellence.
En attaquant Ahmed Attaf maintenant et pendant que l’opinion retrouve et reconnaît la valeur de l’homme, qui reste à bien des égards le diplomate dont le pays a besoin actuellement, nous donne des indices sur l’officine qui instrumentalise les nouveaux mercenaires.
Mohamed Laagab est l’un des rares ministres de ce secteur névralgique à avoir été au pouvoir, en ayant un long parcours dans la communication. Il a cette particularité d’avoir une connaissance approfondie de cet important mécanisme institutionnel. Des compétences qui ne seront pas de trop face aux défis qui l’attendent.
Ceux qui l’ont connu disent qu’en plus de sa grande générosité, il est un intellectuel, un persévérant, un grand communicateur.
Seul l’ignare Aboud y voit l’inverse, en tentant de lui coller une image fausse. Non, le déserteur Anouar Malek n’a pas eu l’honneur d’assister au mariage de Mohamed Laagab car, en plus de la famille de l’intéressé, à sa tête son père, les présents à la fête sont connus et reconnus. Tous issus de l’université et du monde des médias. Quel aveuglement ! Quelle aliénation ! Un foutriquet qui se mesure à un colosse !
En attaquant injustement Mohamed Laagab, qui vient fraîchement d’être nommé à la tête de la communication, le déserteur Aboud confirme qu’il est un gredin, un menteur, un traître et un manipulateur qui juge et fustige un intellectuel.
Trois personnalités d’envergure, un guerrier, un diplomate et un intellectuel, représentant trois générations, ont fait face à deux lilliputiens ignares et frustrés qui ont joué du Kabuki. Une pièce nipponne qui manquait de substance car exécutée par des misérables béotiens cupides.
A. K.
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