Alors que Gaza agonise : le Makhzen continue ses complots contre l’Algérie
Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Pendant que les yeux du monde sont fixés sur le massacre de la population civile à Gaza par l’aviation israélienne, américaine et britannique, et que les colons s’en donnent à cœur joie pour chasser et tuer les Palestiniens en Cisjordanie, un autre peuple lutte contre une occupation illégale. Bien que personne n’en parle, l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) se bat avec détermination et efficacité contre l’occupant marocain. En effet, les unités de l’ALPS ont ciblé les forces d’occupation marocaine dans les secteurs de Mahbès, de Smara et de Farsia, en territoire occupé, avec des bombardements massifs, détruisant les casernes et les tranchées des FAR et leur infligeant de lourdes pertes. Des quartiers de la ville de Smara ont été touchés par les tirs. On compte jusqu’à présent un mort parmi les colons et plusieurs blessés. Ce qui a conduit le guignol marocain Omar Hilale à qualifier les Sahraouis de «terroristes», utilisant le même procédé que les sionistes israéliens. Rappelons, en ces moments où la résistance palestinienne combat contre le colonialisme sioniste, que le fondateur du FPLP, feu George Habache, dit «Al-Hakim», avait déclaré, en 1979, depuis les camps de Tindouf qu’il visitait, que la lutte du Polisario contre les Espagnols et ensuite contre les Marocains avait inspiré la révolution palestinienne. Il avait reconnu la valeur de ce peuple fier et valeureux qui n’a jamais renoncé à lutter pour recouvrer la pleine jouissance de son territoire.
Les combats menés par l’APLS ont eu lieu au moment où le Conseil de sécurité de l’ONU se réunissait pour voter une résolution qui a demandé la prolongation de la mission de la Minurso pendant un an et qui a bien été forcée de reconnaître la reprise du conflit armé, au grand dam du royaume de Bousbir, qui essayait de faire passer son plan bidon, «tout baigne au Sahara marocain». Comme d’habitude, la résolution en question a accouché d’une souris, mais cela n’a pas empêché le Makhzen de chanter victoire dans ses médias poubelles, prétendant que le vote aurait un impact majeur sur le «régime algérien», profondément déçu par l’abstention de la Russie, et que l’Algérie était «prise de panique». Les Makhzeniens nous ont habitués au fait qu’ils ont tendance à prendre leurs rêves pour la réalité. Aussi une mise à jour semble à nouveau s’imposer pour nettoyer leurs circuits grillés par l’abus de substances illicites et par leur dégénérescence atavique due aux maladies vénériennes contractées par leurs géniteurs dans le Bousbir de Lyautey, le fondateur du Maroc. Le gouvernement algérien a bien autre chose à faire que de s’appesantir sur les résolutions de l’ONU, surtout quand celles-ci sont proposées par les Etats-Unis qui s’ingénient à tourner autour du pot sans aborder la question essentielle, à savoir le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, comme l’a souligné le Mozambique, qui s’est abstenu de voter.
La France, vassal des Etats-Unis et d’Israël, et qui a voté pour la résolution, a, bien entendu, réitéré son soutien au plan marocain, sachant que ses entreprises étatiques, comme Engie, sont impliquées en territoire sahraoui occupé et y brassent des milliards. On remarquera également que la Nupes de Mélenchon, soi-disant dans l’opposition, est en complet accord avec le régime macronien, puisque Mélenchon s’est rendu récemment au royaume de Bousbir où il a déclaré qu’il soutenait le «plan d’autonomie marocain», donnant son blanc-seing sur ce qui n’est jamais que la solution trouvée par le Makhzen pour continuer à occuper le territoire sahraoui avec l’aval de l’ONU. Et dire qu’un organe de presse algérien, gavé avec l’argent de la publicité étatique, a encensé ce hâbleur lambertiste qui a tété le socialisme mitterrandien et qui s’est reconverti en «opposant» très utile au système.
La Russie, quant à elle, s’est abstenue également de voter parce qu’aucune de ses remarques n’a été prise en considération et parce qu’elle a bien compris que la résolution ne mènerait pas à une reprise de négociations directes entre les parties, marquant par son refus de voter que cette réunion du Conseil de sécurité était une fois de plus «beaucoup de bruit pour rien», comme aurait dit William Shakespeare. De plus, la Fédération de Russie a souligné que certains ajouts avaient un effet négatif sur le caractère impartial du texte, avec des formulations douteuses émises par des délégations n’étant pas parties au dossier. Une gifle pour les Etats-Unis, les Emirats arabes unis et la France qui soutiennent le plan de colonisation marocain. Et, donc, la résolution engage toutes les parties, y compris l’Algérie et la Mauritanie, à «travailler dans une atmosphère propice au dialogue» (sic) et à se réunir pour discuter le bout de gras avec le Maroc et le Front Polisario. Eh bien, non, l’Algérie n’a pas l’intention de participer à ces balivernes, elle n’est pas concernée par cette question de décolonisation d’un territoire occupé par le Maroc. Les Bousbiriens peuvent faire tourner les tables rondes ou carrées en invoquant l’esprit de leur roi astronaute Mohammed V, qui a mis les pieds sur la Lune bien avant Youri Gagarine et même avant que les Américains nous fassent leur grand show hollywoodien en juillet 1969, l’Algérie n’a rien à faire dans des palabres stériles qui ne concernent que l’ONU. Le Sahara Occidental doit retrouver son territoire et sa souveraineté. Point final. Et si panique il y a, on la voit plutôt chez les troufions marocains à Smara, qui entendent chanter «Katioucha» en hassanya, le dialecte sahraoui. Et s’il faut chanter plus fort, les unités de l’APLS sont outillées pour un concert.
L’Algérie, qui vient de commémorer sa révolution du 1er Novembre 1954, a toujours été du côté des causes justes et elle soutient depuis toujours la cause du peuple sahraoui et celle du peuple palestinien. Contrairement à bien des traîtres arabes qui ferment les yeux sur la boucherie qui se déroule en ce moment en Palestine occupée, quand ils ne soutiennent pas ouvertement le régime colonial sioniste, l’Algérie n’a jamais reconnu l’entité sioniste d’Israël et n’entretient aucune relation avec celle-ci. Le Maroc, lui, a signé les accords d’Abraham de Kushner, le gendre de Trump. Et je réitère ma position selon laquelle l’Algérie n’a pas à se réunir avec les traîtres arabes qui ont normalisé leurs relations avec l’entité sioniste d’Israël, à travers la Ligue arabe et autres organisations fantoches. Je persiste que je suis pour le retrait de mon pays des toutes ces organisations qui ne servent à rien.
J’en profite pour attirer l’attention sur le fait que l’on constate un retour du discours des Frères musulmans et des islamistes à propos de la cause palestinienne, en lui donnant une dimension religieuse. On rappelle, en passant, que les Frères musulmans ont été créés par l’empire et qu’ils ont toujours servi les intérêts impérialistes, que ce soit pour la Grande-Bretagne ou pour les Etats-Unis. Citons le frère de Barak Obama, Malik Obama, qui est trésorier des Frères musulmans, ou encore Huma Abedin, fille de Saleha Abedin, cheffe des Sœurs musulmanes et principale conseillère d’Hillary Clinton, et ex-épouse d’un sioniste notoire qui a défrayé la chronique, à savoir Antony Weiner, alias Carlos Danger. J’ai écrit un article à l’époque dans lequel je citais tous les Frères musulmans membres du cabinet d’Obama.
Par ailleurs, on a appris récemment que L’Union internationale des oulémas, basée à Doha – encore le vilain petit Qatar qui nous a vendu le «printemps» arabe et qui vend le sang du peuple palestinien –, avait appelé les pays musulmans à défendre militairement la Palestine, affirmant que c’est une obligation religieuse dictée par la charia. On connaît très bien les méthodes des Frères musulmans qui font de la récupération de la cause palestinienne. On n’a pas vu les oulémas du djihad nikah ni leurs ouailles qui ont mis à feu et à sang la Syrie, la Libye et l’Algérie dans les années 1990, dans ce combat. L’Algérie, qui a participé aux guerres arabes de 1967 et 1973 contre Israël et qui a toujours soutenu la cause palestinienne, n’a pas d’ordre à recevoir de qui que soit. Que ces oulémas s’occupent de leurs harems à Doha ou à Istanbul, avec la bienveillance des bases américaines installées au Qatar et en Turquie.
Notre pays sait ce que signifie le colonialisme pour l’avoir vécu pendant 132 ans. Les massacres, les enfumades, les bombes au napalm, la gégène, la corvée de bois, et toute la panoplie d’abominations commises par la France sont inscrits dans le patrimoine génétique du peuple algérien. L’Algérie s’est libérée toute seule de la longue nuit coloniale dans une véritable épopée qui a entraîné dans son sillage la libération des pays africains et qui a inspiré bien des révolutionnaires à travers le monde. Personne – nous insistons bien sur ce mot – personne n’a le droit de lui donner des leçons ou même de prononcer son nom. Et surtout pas les ovins veules et perfides du royaume de la dépravation, de la prostitution et de la pédophilie, dont la seule «révolution» a consisté à bêler pour le retour d’exil de leur astronaute chéri, Mohammed V, et qui veulent laver plus blanc que blanc en faisant manifester chaque semaine des hordes de zombies pour Gaza.
Car les Bousbiriens qui sortent dans les rues avec le drapeau de la Palestine le font sur l’ordre du Makhzen, qui instrumentalise de manière abjecte le massacre des Palestiniens pour faire oublier que le roitelet éternellement absent, Mohammed VI, est occupé ailleurs par des considérations charnelles très prosaïques. Et, donc, ils peuvent clamer leur «amour» pour la Palestine dans les rues de Bousbirland, cela n’enlève rien au fait que leur roi Hassan II a vendu son royal postérieur à Israël en permettant au Mossad d’écouter les pourparlers des représentants des pays arabes coalisés préparant la guerre d’octobre 1973. Cela n’enlève rien non plus au fait que les FAR, l’armée de rats marocains adeptes de la fumette, ont participé à des exercices militaires avec l’armée de l’entité sioniste d’Israël, simulant des attaques contre Gaza, et que le chef d’état-major de Tsahal se balade au Maroc comme chez lui. Ni au fait que le Makhzen est composé de juifs sionistes, comme André Azoulay, lesquels tiennent les rênes du pouvoir. Ni au fait que des soldats de Tsahal sont israélo-marocains et que tout ce joli monde est comme cul et chemise avec l’entité sioniste d’Israël. On note pour clore ce sujet ô combien fantaisiste, qu’on ne voit aucune phrase contre l’entité sioniste dans les feuilles de chou bousbiriennes, bien que le Makhzen encourage sa population à sortir chaque semaine avec le drapeau palestinien. Plus hypocrite que ça, tu meurs. Tous les justes de la terre pleurent pour Gaza, et c’est le cas du peuple algérien, alors que la propagande du Makhzen continue à taper sur l’armée algérienne et les dirigeants algériens.
Mais tout cela n’est que le modus vivendi du Land 404, ou Maroc, que nous connaissons si bien. Nous ne prétendons pas changer nos voisins, ils sont irrécupérables, les ravages de la drogue et de la fornication ayant laissé des traces dans ce peuple de moutons. Il y a cependant beaucoup plus sérieux et qui concerne directement l’Algérie. Or, quand on s’en prend à notre pays, c’est tout le peuple algérien qui se lève. On savait que le trio de terroristes dégénérés à la tête de l’entité sioniste d’Israël, du Maroc et des Emirats arabes unis s’étaient réunis à Tel-Aviv en vue de comploter pour tenter de déstabiliser l’Algérie. Qui se ressemble s’assemble, dit l’adage, et il suffit de juxtaposer les photos de Mohammed VI, la folle royale du Maroc, du sultan émirati, ce pou de Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, et du boucher de Gaza, Benyamin Netanyahou, dit Bibi le fou, pour s’apercevoir que ces trois-là sont faits pour s’entendre. Et c’est ici que le complot concocté lors de la réunion secrète de Tel-Aviv visant l’Algérie commence à être dévoilé.
On apprend que le Makhzen a proposé aux Emiratis de leur procurer 5 750 terroristes marocains ayant combattu dans les rangs de l’Etat islamique, dont 1 150 travaillent officiellement pour les renseignements marocains. Tel-Aviv se charge de superviser et de coordonner les opérations d’infiltration des terroristes marocains chargés de cibler les installations gazières et pétrolières algériennes dans le sud. C’est donc toute notre sécurité intérieure qui est directement menacée. Cette fourniture de terroristes par le Makhzen marocain nous prouve que celui-ci gère le terrorisme, comme nous l’avons toujours répété. Mais ce n’est pas tout. Deux autres cafards ont fait leur apparition : du côté libyen, Khalifa Haftar et son fils, lequel dirige un vaste trafic de drogue, se sont associés aux Emirats, au Maroc et à l’entité sioniste dans le but d’inonder l’Algérie de comprimés hallucinogènes. La narco-guerre que nous mène le Maroc s’est donc élargie pour nous prendre en tenaille avec la Libye de Haftar, la marionnette des Emiratis. Nous rappelons que les forces sécuritaires algériennes ne cessent de déjouer l’introduction de millions de comprimés hallucinogènes dans notre pays. C’est donc une offensive sur toutes ses frontières à laquelle l’Algérie doit faire face. Il faut que les Marocains en situation irrégulière qui squattent notre pays et qui sont des agents dormants soient reconduits à la frontière, comme feu le président Boumediene l’avait fait en 1975. Tous ces gens représentent une menace intérieure car ils sont susceptibles d’être utilisés par le Makhzen et le Mossad à n’importe quel moment, pour nuire à l’Algérie.
Autre chose. Nous apprenons que les Sahraouis ont programmé un sit-in à Bruxelles devant le Parlement européen ce samedi 4 novembre pour réclamer leurs droits et demander la fin de l’occupation marocaine. En réponse, le Makhzen a recruté des mineurs d’âge marocains pour chahuter et perturber la manifestation. Et le lendemain, dimanche, Mansouri a planifié une contremanifestation contre l’Algérie au même endroit pour montrer leur «solidarité» avec leurs «frères» sahraouis que, d’après eux, l’Algérie aurait kidnappés et retiendrait en otages à Tindouf. C’est surréaliste. Non seulement les Marocains occupants prétendent être solidaires des Sahraouis, mais, en plus, ils accusent l’Algérie de détenir les Sahraouis contre leur gré à Tindouf. Le Makhzen marocain, qui colonise le territoire sahraoui en opprimant son peuple, manifeste pour les droits de l’Homme contre l’Algérie à Bruxelles ! Faut-il rappeler que sans l’Algérie qui leur a offert un lieu pour s’abriter, les Sahraouis auraient été massacrés par le général Dlimi ? Au-delà de cette mascarade makhzénienne, nous aimerions savoir comment il se fait que le Makhzen puisse organiser des manifestations devant un Parlement qui a été embourbé dans les affaires de corruption du Marocgate ? Je poserai bientôt la question concernant le mandat d’arrêt international lancé contre Yassine Mansouri directement au juge Michel Claise. D’autre part, une caravane partie du Maroc vers Laâyoune a été organisée par le Makhzen, qui a recruté un chauffeur de taxi yéménite installé au Royaume-Uni, Assad Al-Shareey, un activiste de pacotille que le Makhzen tient par l’argent et les prostituées, en vue de commémorer la marche de la honte organisée par Hassan II le 6 novembre 1975, pour s’emparer du territoire sahraoui.
En conclusion, on espère que le peuple sahraoui, comme on l’a écrit dans un précédent article, continuera à mener des opérations qualitatives pour libérer son territoire. L’attaque de Smara en est un bon exemple. Continuez la lutte et ramenez la guerre chez le colonisateur, à Casablanca, Rabat, Marrakech, et ailleurs au Maroc. Il faut que le palais de Rabat tremble sous les Katiouchas sahraouis. Cela ne sert à rien d’attendre l’ONU pour se libérer. La liberté ne s’obtient qu’au prix de la lutte et du sang, comme l’Algérie l’a montré au monde en chassant la France coloniale au bout de huit ans de combat farouche et des millions de martyrs. La lutte armée est incontournable et vous l’avez déjà prouvé en chassant les Espagnols et en donnant des raclées aux FAR.
Quant à nous, nous prévenons nos ennemis, quels qu’ils soient et où qu’ils soient, que la ligne rouge de l’Algérie n’est pas une rigolade, comme chez certains qui en changent la couleur au gré de leur fantaisie pour éviter de s’impliquer. Ce n’est pas le cas de l’Algérie. Notre grande armée veille au grain et le premier qui essaiera de franchir la ligne rouge algérienne connaîtra les foudres de l’enfer. Ce n’est pas une promesse en l’air, c’est un avertissement clair, net et précis.
M. A.
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