Ce que signifie le revirement brutal des médias français sur les crimes israéliens
Par Karim B. – Discrètement, les médias français dépendants d’un quarteron de milliardaires du CAC 40 ont changé de cap dans leur couverture des événements tragiques qui se déroulent à Gaza. Ces médias découvrent, sur le tard, qu’il y a des victimes dans cette enclave palestinienne meurtrie, qui subit les assauts sauvages de l’armée nazie d’Israël, faisant 15 000 morts, des dizaines d’autres milliers de blessés et des millions de réfugiés. Que s’est-il passé pour que les «journalistes» français tendent le micro aux populations palestiniennes dévastées pour décrire les horreurs qu’elles vivent au quotidien ?
Le complexe politico-médiatique français a fait preuve d’une absence d’éthique et de déontologie totale depuis le 7 octobre dernier, date de l’attaque surprise de la résistance palestinienne héroïque contre des postes de l’armée israélienne derrière les lignes ennemies. Dès les premières heures de l’opération conduite par plusieurs factions palestiniennes de différentes obédiences politiques, les médias occidentaux, en général, et français, plus particulièrement, ont démontré un zèle tel qu’il était devenu clair depuis le début qu’une «rédaction en chef centrale» avait intimé l’ordre de s’adonner à une désinformation tous azimuts et sans scrupule dans le cadre d’une propagande de guerre.
Cachant les crimes contre l’humanité commis par l’armée israélienne à Gaza, ces médias ont adopté une rhétorique unique, élaborée dans les laboratoires des officines secrètes, et diffusé en boucle des images truquées de prétendus crimes abominables qui auraient été perpétrés par le Hamas palestinien. Une grossière opération d’intoxication médiatique à laquelle même le sénile locataire du bureau ovale, Joe Biden, a été instruit de prendre part, sur ordre de l’omnipotent lobby sioniste qui l’a porté au pouvoir malgré la détérioration de ses facultés cognitives.
Depuis quelques jours, le ton a changé et les images des massacres commis par le gouvernement de Netanyahou se frayent un timide chemin sur les écrans de télévision français.
Le procès relancé par la justice israélienne contre le Premier ministre, accusé de corruption, ne semble pas être éloigné de ce revirement. Machiavéliques, les patrons des outils de propagande français – CNews, BFMTV, LCI, etc. –, et les responsables politiques – à travers le groupe France Télévision – subodorent la chute imminente de Benyamin Netanyahou et préparent déjà leur reconversion, dans des conclaves secrets, en attendant que la fumée blanche annonce l’élection d’un nouveau «pape» à Tel-Aviv. Le successeur de l’actuel chef du gouvernement d’extrême-droite israélien jouera l’apaisement et fera semblant de vouloir tourner la page et relancer le processus de paix au Proche-Orient. Il donnera, par là-même, l’occasion aux pays arabes de faire (re)passer la pilule de la normalisation, après que leurs dirigeants signataires de l’infâme accord d’Abraham ont été bousculés par les opinions publiques locales révoltées contre leur lâcheté.
Le retournement subit des médias dominants français est vraisemblablement le signe avant-coureur de changements profonds qui devraient intervenir sous peu en Israël et qui pourraient signifier la fin prochaine de l’agression criminelle contre les Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
K. B.
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