Pourquoi Abdelmadjid Tebboune sera encore président jusqu’en 2029

Tebboune
Tebboune entretient le suspense sur sa candidature. D. R.

Une contribution de Hocine-Nasser Bouabsa – Entretenir le suspense jusqu’à la dernière minute. Bouteflika l’a déjà fait quatre fois avant lui. «Pourquoi Tebboune ne le ferait-il pas une fois ?» devraient penser les conseillers de ce dernier à propos de l’annonce de sa candidature aux élections présidentielles anticipées. «Vous voulez savoir si je me présenterai ? Alors je ne vais pas répondre. Avant l’heure, ce n’est pas l’heure», ainsi répondait, non sans une pointe ironique, Abdelmadjid Tebboune lors de l’interview accordée tout récemment à ALG24 News et au quotidien El-Moudjahid. Une réponse purement rhétorique pour englober de suspense un secret qui ne l’est pas. Car, sauf miracle divin ou empêchement majeur, Tebboune sera bien président de l’Algérie jusqu’à septembre 2029. Cette affirmation n’est pas le résultat d’une spéculation philosophique, mais celui de l’analyse d’une série d’événements, d’annonces de la Présidence et d’actions du Président. Explications.

Si Biden est candidat, pourquoi pas Tebboune ?

Joe Biden n’est-il pas âgé de 81 ans ? N’est-il pas un peu sénile ? N’est-il pas souvent flageolant ? Et pourtant, il est candidat à la présidence des Etats-Unis d’Amérique avec leur gigantesque arsenal atomique dont seul un président en possession de toutes ses facultés est supposé en avoir les commandes. Ce qui est valable pour l’unique superpuissance du monde devrait l’être davantage pour un pays en voie de développement, d’autant plus que, mentalement, le Président algérien se porte beaucoup mieux que l’Etatsunien. C’est probablement par ces contre-questions ou remarques que rétorquerait l’entourage de l’actuel locataire d’El-Mouradia, à celui qui oserait mentionner l’âge de Tebboune – il est âgé «seulement» de 78 ans – pour mettre en doute son aptitude à gouverner l’Algérie pendant encore cinq ans.

Cet entourage soulignerait certainement aussi sa «grande maîtrise intellectuelle», son «alacrité» et sa «capacité de jugement», comme l’a fait en 2015, à propos de Bouteflika, l’ex-président français, François Hollande qui, avec l’hypocrisie légendaire des apparatchiks de la secte énarque française, ajouta : «Il a toutes les capacités pour apporter sa sagesse et son jugement pour régler les crises du monde.»

Macron a voté Tebboune

La question de l’âge étant réglée, théoriquement, rien ni personne ne pourrait empêcher Tebboune – s’il le veut – d’être candidat à sa propre succession. Et, puisque qu’il le veut, il le sera. D’autant plus que son «ami» Macron l’attend «fin septembre, début octobre» à Paris. C’est ce qu’annonçaient, lundi 11 mars 2024, les services de communication d’El-Mouradia et de l’Elysée, à l’issue d’un entretien téléphonique entre les deux présidents. Par suite de cette annonce, beaucoup d’Algériens se sont posé la question sur l’opportunité d’une telle visite, trois mois avant les élections présidentielles, programmées auparavant en décembre.

Beaucoup de ceux qui croyaient à sa candidature ont rapidement soupçonné Tebboune d’arranger la visite à cette date pour signifier à l’opinion publique et à ses détracteurs que Macron lui apporte son soutien. Pis, qu’il se rendra en France dans le cadre du programme stratégique élaboré entre lui et le président français pour relancer les «Accords d’Alger», signés en août 2022. Ce qui supposerait que Macron ferait tout pour que ce programme stratégique ne soit pas torpillé par un éventuel nouveau président algérien. Macron aurait donc fait son choix. Et celui qui connaît les non-dits des Accords d’Evian et la répartition des rôles au sein des puissances impérialistes occidentales connaît le poids de ce choix.

Entorse à la Constitution

La situation créée par l’annonce de cette visite a dû provoquer des remous considérables à Alger. Pour calmer le jeu, l’entourage de Tebboune s’est vu contraint d’envisager, à un premier stade, de reporter les élections à l’an 2025, mais constatant les effets incertains et néfastes d’une telle démarche, a préféré, en fin de compte, les organiser précocement, en écourtant de trois mois le mandat présidentiel de cinq ans prévu dans l’article 88 de la Constitution votée le 1 novembre 2020. Certes, l’article 91 de cette Constitution concède au Président le droit d’organiser des élections anticipées, mais cette disposition n’est qu’une porte de secours, prévue pour les temps de crises. Or, l’Algérie n’est pas en temps de crise actuellement. De ce fait, la décision de Tebboune d’organiser des élections anticipées peut être taxée d’entorse constitutionnelle.

La présence des chefs des autres institutions (le Premier ministre, les chefs des deux chambres du Parlement, le chef d’état-major de l’ANP et le président de la Cour constitutionnelle) à la rencontre du 21 septembre qui entérina la décision rend cette entorse encore plus problématique, parce qu’elle a été actée collectivement. L’annonce est intervenue sans explication, ni justification, dans un bref communiqué daté du 21 septembre, indiquant qu’«il a été décidé la tenue d’une élection présidentielle anticipée, dont la date est fixée au samedi 7 septembre 2024». La preuve que la décision n’a pas été prise sur la base d’arguments objectifs et fiables est que ces raisons n’ont pas été publiées simultanément dans le même communiqué, laissant la porte grande ouverte aux spéculations. Les médias proches du pouvoir, dépourvus d’informations, ne trouvent pas mieux que d’évoquer des scénarios rocambolesques tels les risques de guerre auxquels ferait face l’Algérie à court terme.

Des arguments peu convaincants

Ce n’est que dix jours plus tard que l’explication officielle est venue par la voix du Président lui-même. Dans l’interview mentionnée ci-haut, il argumenta que la réduction de son mandat actuel de trois mois est une démarche purement technique, et rien de plus. Il évoqua alors le fait que dans l’histoire de l’Algérie, décembre n’a jamais été la période des élections présidentielles. Le fait qu’elles aient eu lieu la dernière fois le 12 décembre 2019 serait dû à la crise engendrée par le Hirak et la démission de Bouteflika. Le problème, dans son explication, est que ses conseillers l’ont induit en erreur, ou oublient un fait important dans l’histoire de l’Algérie, puisque Houari Boumediene a été élu président de la République le 10 décembre 1976 et tous les autres chefs d’Etat algériens – à l’exception de Ben Bella, élu le 15 septembre 1963 – furent élus en novembre ou en janvier. D’ailleurs, si cet argument était véritablement fiable, on n’aurait pas attendu jusqu’à mars 2024 pour annoncer la correction d’une telle «anomalie».

Calendrier macronien

L’argument technique ou celui de l’Algérie confrontée à une guerre immédiate – dans un tel cas, la législation d’exception permet d’annuler les élections – n’étant pas pertinents, il faut chercher ailleurs. La Présidence n’en ayant pas livré, il paraît pour l’auteur de cette contribution que la date du 7 septembre retenue pour l’organisation des élections présidentielles serait directement liée au calendrier de la visite à Paris. Cette visite étant programmée pour «fin septembre, début octobre». Tebboune se rendrait donc à Paris en Président réélu. Ceci empêcherait les «mauvais esprits» d’accuser Macron de s’immiscer dans les affaires internes de l’Algérie. Certains reprochent à Tebboune de prendre quelquefois des décisions spontanées et de chercher plus tard à «guérir» leur impact. C’est ce qui est probablement arrivé le 11 mars, lorsqu’il accepta l’invitation de Macron, connu pour ses grands dons en manipulation.

Conclusion

La visite de Tebboune à Paris est programmée comme un événement acquis, comme il est acquis qu’il sera Président fin septembre. La volonté et le choix électoraux des Algériens ne semblent pas avoir leur importance. La décision d’organiser des élections anticipées n’est pas dans l’intérêt de l’Algérie. Tout comme une visite mal préparée à Paris. Une telle visite pourrait être bénéfique à notre pays. Mais seulement avec de solides garanties. Or, Macron n’est ni De Gaulle, ni Giscard, ni Mitterrand, ni Chirac. Il est plutôt du calibre de Sarkozy et de Hollande. C’est-à-dire un président parachuté et sponsorisé. Ses mentors ne soutiendront, voire ne laisseront jamais en paix une Algérie indépendante, pro-palestinienne et pro-sahraouie. Macron est sous pression. Il doit livrer, mais ne peut pas. Il harcèle donc, lorsqu’il peut et là où il peut. Mais il n’est que la partie visible de l’iceberg. En effet, derrière lui, c’est tout l’Etat profond français qui s’active à museler les institutions algériennes, grâce aux mécanismes et aux moyens de pression et de lobbying qu’il a développés, avant et après l’indépendance.

On l’a vu pendant les préparatifs de la visite de Macron à Alger, en août 2022. On le voit aujourd’hui avec sa stratégie de récupération. Entre autres, en jouant sur les sentiments patriotiques des Algériens de la diaspora, qu’on essaye d’instrumentaliser et de structurer dans des organes fabriqués. Tel le nouveau CMDA – Conseil mondial de la diaspora algérienne – présidé par un ancien député européen connu pour sa proximité avec la macronie, qui s’appelle Karim Zéribi et qui, selon Wikipédia, fut condamné en 2021 par la justice à 3 ans de prison avec sursis, une privation de ses droits civils pendant 5 ans et une interdiction de gérer sur la même période. En dehors de cet aspect moral accablant, il est signifiant de mentionner qu’il est aussi chroniqueur de CNews, la chaîne de télévision connue pour sa ligne éditoriale proche de l’extrême-droite et appartenant à l’oligarque Vincent Bolloré.

Ignorer l’anti-algérianisme profond, ancré au sein du cercle décideur de l’establishment et de l’Etat profond français, ainsi que leur soif chronique de revanche et leur désir ardent de resoumettre notre pays, c’est commettre une grave erreur envers la mémoire des millions de martyrs et envers la nation algérienne. Les actions cosmétiques alibi, comme la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat français pendant les massacres commis contre des Algériens à Paris en 1961 par la police de Papon, votée tout récemment par le Parlement français, ne sont que de la poudre aux yeux qu’il faut protéger, sinon on perdra et la vue et la raison.

H.-N. B.

P.-S. : L’objectif de l’auteur n’est ni de gêner le Président ni de s’opposer à sa candidature. Il souhaite, en revanche, d’une part, que notre pays renoue avec l’approche de Boumediene qui voulait bâtir des institutions fiables et pérennes qui survivent aux hommes et, d’autre part, attirer l’attention sur les dangers qui guettent la nation algérienne, entre autres, en raison de la politique extérieure ambivalente vis-à-vis de l’ex-occupant, depuis plus de quarante ans.

Comment (25)

    lhadi
    5 avril 2024 - 18 h 59 min

    La vie libre, la vie authentiquement libre, est réglée par la loi – une norme contraignante reconnue par tous – Or le plus nuisible à l’esprit public est de faire une loi et de ne pas l’observer : et d’autant plus lorsqu’elle n’est pas observée par celui qui l’a édictée.

    Je sais sais que beaucoup ont écris à ce propos, je crains, en écrivant moi aussi d’être tenu pour présomptueux d’autant que je m’écarte, en disputant de cette matière, de l’ordre des autres. Mais puisque mon intention est d’écrire chose utile à qui l’entend, il m’est apparu plus convenable d’aller tout droit à la vérité effective de la chose qu’à l’image qu’en on a.

    Selon le citoyen algérien que je suis, le Président de la république s’adapte aux circonstances et farde les mensonges par un misérable tas de ruses qui se réduit aux habilités faciles de la dissimulation.

    « élection présidentielle anticipée pour raison technique « . Tout est dit en quelques mots. Nécessaire : sa pensée politique est une philosophie de la nécessité. Elle vise un but : se maintenir.

    N’est pas Mandela qui veut !

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Hommage au Militant Patriote Si Lotfi
    5 avril 2024 - 8 h 36 min

    Allah Yerahmou
    le Colonel Lotfi prédisait:
    «Le peuple algérien est arrivé à un tournant de son histoire. Une ère nouvelle s’ouvre à lui. Il saura l’aborder avec foi et esprit d’initiative.»
    – Éviter que cette construction ne soit le fruit de la précipitation et de l’improvisation, ni qu’elle soit confiée au parti de la médiocrité qui mène fatalement à l’aventurisme.
    Pour cela, il compte sur une élite jeune, formée, capable de prendre en mains les destinées du pays comme il l’écrira dans sa lettre d’adieu au colonel Ali Kafi le 14 mars 1960 :
    «… Ma recommandation essentielle, en cet instant, est que tu œuvres grandement à encourager et faire émerger les meilleurs cadres qui seront appelés à prendre en charge les responsabilités que requiert le devenir de notre révolution et éviter que notre pays ne soit dirigé par des incapables ou des bornés.»
    Pour pallier les contraintes exprimées dans ces préalables, il compte sur le principe du consensus national en faisant jouer la légalité institutionnelle et le processus démocratique.
    ..
    Le caractère démocratique de l’Algérie que nous voulons construire nous interdit par avance tout choix arrêté. Seul le peuple algérien libre et souverain sera à même demain de choisir la voie dans laquelle il veut s’engager.»
    Lotfi pense également que la démocratie et la justice doivent se compléter par la promotion des valeurs spirituelles et morales, le respect des engagements, la fidélité aux valeurs d’authenticité originelles telles que l’amour de la patrie, de même qu’un attachement aux valeurs universelles inhérentes à la condition humaine, la dignité, la liberté, l’équité sociale et la solidarité, toutes «valeurs, qui ont forgé l’âme et l’identité du peuple et de la nation au cours de sa longue histoire».

    Al Majd oua El Khouloud li Chouhadana El Abrar
    Tahia El Djazair
    Source
    (…)

    Banu:Hilal
    4 avril 2024 - 18 h 46 min

    Lors de sa campagne présidentielle de 2019, Mr Tebboune avait dit qu’il remplirait un seul mandat.
    Juste pour accompagner la transition pacifique et mettre fin au hirak islamo-berberiste…

    Anonyme
    2 avril 2024 - 15 h 06 min

    @ Anonyme 1 avril 2024 – 22 h 25 min

    Mon père a fait la révolution pendant 7 ans et n’a tué que des soldats français (allah ghaleb, c’était la guerre), et fut emprisonné par l’équipe de Boumediene, qui le soupçonnait d’être avec le GPRA.
    N’empêche que pour mon père, Boumediene était un grand leader et un grand patriote. Souvenez-vous de ce que disait en 2020 aussi le grand patriote Bouregaa (commandant dans la Wilaya IV) qui lui-même fut emprisonné : « Nous avons besoin de 48 Boumediene, un pour chaque Wilaya ».

    Lhadi
    2 avril 2024 - 13 h 54 min

    « Quand on plonge un peuple dans la misère et qu’il se trouve exposé aux sévices du pouvoir arbitraire…vous pouvez faire passer les gouvernants pour ce que vous voudrez, vous arriverez toujours au même résultat. Le peuple qu’on maltraite d’une manière illégale saisira la première occasion de se libérer d’un fardeau qui lui pèse lourdement. Il appellera de ses vœux le moment opportun et il guettera : les affaires humaines sont sujettes à tant de fluctuations, de faiblesses et d’accidents, qu’il est rare que l’occasion tarde à se présenter d’elle même. »

    John Locke

    fraternellement Lhadi
    ([email protected])

    Brahms
    2 avril 2024 - 8 h 38 min

    La visite de Mr Tebboune en France est un très mauvais choix,

    La France a besoin de cash, elle a 3200 milliards d’euros de dettes + 75 milliards d’euros d’intérêts à payer chaque année donc rien qu’avec sa dette abyssale, le petit oiseau France peut venir manger dans notre main tout seul car il a faim et sans cash c’est comme une voiture qui n’a pas d’essence pour avancer.

    Mr Tebboune va donc signer des contrats commerciaux à deux chiffres et notre tirelire de cash va se vider en France, elle ne montera jamais comme le FINLANDE qui a un fonds de 1500 milliards d’euros rien qu’avec son gaz et pétrole.

    Ensuite, notre argent va être redistribué dans les comptes publics, aux israéliens et aux marocains pour des projets futuristes et nous on aura des contrats surévalués de 40 % avec des projets sans suivis qui ne donneront que de la dépendance économique vis à vis de l’ancien colonisateur.

    Ce qui me stupéfait c’est que l’on retourne toujours chez l’ex-colonisateur c’est cela qui est affligeant.

      Jazayria
      3 avril 2024 - 9 h 03 min

      Brahms. Oui, c’est affligeant. La relation France-Algérie est une relation toxique, de dépendance affective. L’Algérie vole au secours d’une France qui ne cesse de nous tirer vers le bas. L’Algérie a largement les capacités de sa dépendance économique pourvu que des hommes intégres mènent à bien le bateau…

    Laptop
    2 avril 2024 - 0 h 36 min

    Ma grande famille et moi, environs 100 équipes de foot de 11 joueurs sans compter les remplaçants (tes) à peu près 1400,
    on votera tous pour Tebboune.
    Juda Semmar et sa candidate Zoubida Azoulay recevront des oeufs frais
    ou des tomates marroki empoisonnées sur la tronche, mdr

    Saha ftourkom

    DIVERSITE - COLLÉGIALITÉ - UNITÉ
    2 avril 2024 - 0 h 30 min

    Quel que soit le résultat des ÉLECTIONS
    A mon humble Avis , Il faudra revenir aux FONDAMENTAUX avec 3 Éléments ;
    .
    1. De La DIVERSITE dans les DÉBATS
    2. De La COLLÉGIALITÉ dans les DÉCISIONS
    3. De L’UNITÉ dans l’ACTION
    .

      TAJMAAT- TOUIZA - NIF oua TAGHANAN’T
      3 avril 2024 - 5 h 43 min

      Je pense que l’anthropologie politique ALGERIENNE Contre les Injustices et pour la Dignité
      c’est
      TAJMAAT / DJAMAA : Débats et Collégialité
      TOUIZA / NIDHAM : Solidarité et Union
      NIF / TAGHANAN’T : Détermination et Action
      .
      Avec des partis FORUMS , La DÉMOCRATIE ALGERIENNE c’est le REFERENDUM PERMANENT

    Tizi
    1 avril 2024 - 20 h 45 min

    En Algérie , les élections n’ont jamais existé.
    Le citoyen n’a jamais eu le droit de choisir ses responsables.
    Si élections libres existaient en Algérie , il y’aura ni ben Bella , ni Boumedienne ni chadli ni boutef ni teboune.
    C’est un jeu électorale mis en place par les décideurs pour se donner une certaine légitimité vis avis de l’extérieur.
    Pour eux l’algérien est immature, sans droit à la citoyenneté pour décider de son avenir.
    Le citoyen est absent pour eux.
    la raison , l’algérien n’a jamais su se battre pour son droit d’exister autant que citoyen à part entière et il n’a jamais su s’approprier le pays à l’image du peuple sénégalais.
    On est condamné malheureusement de subir le monopole d’une gérontocratie sans projets pour répondre aux revendications du peuple et aux défis du monde moderne.

    Il ne faut pas oublier le candidat caniche 🐩 qui a déjà annoncé sa candidature depuis sa niche française.
    Il est déjà rentré dans le dur en lançant un (con)cept original que seul un esprit cocaïné peut trouver. Avec son « moi président », abdou le toutou 🐩, toujours égal à lui-même, se lance dans des diarrhées verbales chroniques dont lui seul a le secret.
    Toujours aux ordres de ses maîtres, le fidèle toutou 🐩 à sa mémère mimi 106 et son pépère sahyouni, devrait représenter le parti makhzeno-sioniste (pms) si sa candidature venait à être validée. 😉

    En Turquie l' islamiste Erdodan reconnaît la défaite démocratiquement
    1 avril 2024 - 13 h 52 min

    Le vrai problème est que Tebboune aurait dit durant la rencontre avec les journalistes,  » qu’il se rendrai en France et que cette visite serait maintenue…  » alors que le scrutin présidentiel se tiendra en septembre  » comme je ne comprend pas ce lapsus sémantique, je demande donc à l’auteur de nous révéler quel gris gris islamique pour renverser la chronologie, la Nasa serait intéressée notamment pour les voyages interstellaires😂
    La Turquie vient de célébrer des élections vraiment démocratiques, pourquoi les demi- turcs arabisés par l’islam ne sont pas plus proches de leur cousin Erdogan et singent la  » oumma » songe éphémère??? Quand Erdogan reconnaît défaite démocratiquement, les algériens ont établi la victoire avant les élections……

    Anonyme
    1 avril 2024 - 13 h 06 min

    Quand un président est patriote, apte à ressuciter l autorité de l´état, met la justice au service du citoyen, a de grandes ambitions pour le pays en mettant les personnes compétentes aux bons endroits et qu´il arrive à donner le gout du travail aux citoyens, la manière de son élection alors devient secondaire, me concernant.

    Vert
    1 avril 2024 - 12 h 49 min

    J ai lu et parcouru plusieurs Articles concernant les élections présidentielles anticipées en Algérie dans plusieurs Journaux et Medias français et occidentaux
    C est exactement les même Termes
    Les mêmes arguments que vous reprenez ici
    Si la date des élections en Algerie obéit
    Au bon vouloir de la partie Française et de son calendrier
    Ca serait vraiment grave…

      Anonyme
      1 avril 2024 - 18 h 38 min

      Je suis personnellement interessé à lire les journaux et medias français et occidentaux » qui traitent le même sujet et vous serez reconnaissant de nous poster leurs noms et la date d’apparition.

    Anonyme
    1 avril 2024 - 12 h 07 min

    boumediene, n’a jamais été élu. Il fit le 1_r coup d’État contre le Gpra le deuxième contre son berzidan benbella, les deux sous hypnose de Nasser!!! En 76 c’est le bourrage des urnes…
    Le mensonge a les jambes courtes disent les italiens!

      Anonyme
      1 avril 2024 - 12 h 47 min

      Que vous soyez un adversaire de Boumediène, c’est votre droit, mais dire qu’il n’a pas été élu en décembre 1976 est un pur mensonge. Oui, la région de Kabylie a en majorité boykotté les urnes. Mais le reste de l’Algérie a voté massivement pour Boumediène. D’ailleurs, 50 ans après, les Algériens qui l’ont connu souhaiterait qu’un autre Boumediène prenne les rênes du pouvoir.

        Anonyme
        1 avril 2024 - 22 h 25 min

        Les faits sont têtus, il a organisé un charnier encablures 63! Ces «  » personnes «  » doivent répondre publiquement. Ce qui est certain, c’ est un criminel et un féroce dictateur qui n’a tué que des algériens!!!
        Ça ce sont les faits que « ceux qui le connaissent et le lavent de ses crimes  » ne sont pas une référence démocratique!

    c'est dieu qui le veut !
    1 avril 2024 - 11 h 38 min

    Tout est ficelé au sommet du pouvoir, tout est prêt pour un nouveau mandat de tonton Tebboune. C’est normal car c’est Dieu qui en a décidé ainsi ! Le créateur a décidé (…)…. ad vitam aeternam !

    Par ailleurs, pour que Tebboune puisse faire sa campagne électorale un peu plus tranquillus en Kabylie, le Wali fourni des efforts herculéens ! Dernièrement il a même organisé un iftar ramdanesque hors du commun dans le stade de Tizi Ouzou ! Tout le parcours du stade a été garni de milliers tables pour accueillir des milliers …. d’amateurs ! Plein à craquer , aucune chaise n’était disponible. Même à la Mecque les autorités religieuses n’ont pas encore réussi à égaler cette prouesse kabyle … iftaresque !

    NB : Ichaa allah la montée du prix des hydrocarbures pour faire encore mieux dans d’autres domaines variés comme par exemple le financement de milliers d’associations de la « société civile » et des corps intermédiaires !

    zembla
    1 avril 2024 - 11 h 11 min

    Nous sommes indépendants depuis plus de 60 ans et nous en sommes toujours au même point « c’est la faute de la France  » pendant ce temps là les Vietnamiens qui n’ont pas les richesses du sol Algérien avancent ,eux, pendant que nous, nous faisons du sur place

      Luca
      1 avril 2024 - 20 h 12 min

      Parce qu’il est bon . Rajla les hommes , ceux qui ne pensent qu’au bonheur du , et a cette chose qui s’appelle ya ya , you you , yes yes

        zembla
        2 avril 2024 - 9 h 53 min

        Rien compris

    Abou Stroff
    1 avril 2024 - 10 h 41 min

    « Pourquoi Abdelmadjid Tebboune sera encore président pendant cinq autres années » titre H. N. B..

    je pense que les hypothèses de l’auteur sont tout à fait recevables mais elles s’inscrivent dans le domaine de la spéculation, sans plus.

    par contre, j’avance un constat palpable et vérifiable qui ne prêtera à aucune équivoque:

    si tebboune est soutenu par la haute hiérarchie miliraire en général et et par le général chengriha, en particulier, alors il se présentera pour un deuxième mandat et aura même toute la latitude pour tripoter la constitution (comme l’ont fait ces prédécesseurs) pour briguer un troisième mandat.

    PS: tous les algériens qui ne sont pas des perdreaux de l’année, savent que, depuis 1962, ce sont les militaires qui « élisent » le président de la république (chacun sait que tebboune a été « élu » par feu gaïd salah) et que les soi disant partis et les soi disant électeurs ne font que de la figuration, et bi ci tou!

    Salim Samai
    1 avril 2024 - 10 h 34 min

    Tebboune, Moussa,Aissa ou Tatakoul; « PEU IMPORTE, l`ESSENTIEL est que le Chat(il) attrape la Souris! »
    Gouverner par l´Etat de Droit/El Haq & des CONTROLES de TOUS & TOUTE Institution! Si 1 Agent de l`Etat ou le Voisin me frappe en VIOLANT le Codex, j´ai 1 RECOURS, PEUX me plaindre & le sanctionner!

    Le Role de l`Etat?
    GERER en Harmonie & en Bon Pere de Famille pour TOUTE la Tribu! Puis IJTIHAD in l´Espace & le Temps telle la Cour Supreme car TOUTE LOI EVOLUE avec les circonstances & TEMPS qui CHANGENT!

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