La chanteuse Hasna El-Bacharia inhumée au cimetière de Béchar
La dépouille mortelle de l’icône de la musique Diwane au féminin, Hasna El-Bacharia décédée, mercredi à l’hôpital Tourabi-Boudjemaa de Béchar à l’âge de 74 ans, suite à un malaise cardiaque, a été inhumée jeudi au cimetière de sa ville natale Béchar.
Une foule nombreuse, des figures de la famille artistique locale et les autorités locales à leur tête le wali de Béchar, Mohamed Saïd Ben Kamou, ont assisté à l’enterrement de cette artiste.
Avec la perte de Hasna El-Bacharia, le secteur de la culture et des arts, tant dans la région du sud-ouest que dans le pays, a perdu une artiste au grand talent, qui a donné et valorisé le patrimoine culturel national, spécialement la musique et danse diwane, a indiqué le compositeur de musique Ammar Amroun, secrétaire général de la section locale du syndicat national des artistes de l’Union général des travailleurs algériens (UGTA).
De son côté, la chanteuse Souad Asla, l’une des artistes ayant longtemps collaboré avec la défunte au sein de la troupe de chant et musique féminine de la Saoura en l’occurrence «Lemma», s’est déclarée, dans un entretien téléphonique avec l’APS, très attristée par la perte d’une grande artiste de renommée internationale.
L’artiste Karima Chaabane a, pour sa part, estimé qu’avec le décès de Hasna El-Bacharia, la scène culturelle nationale a perdu une artiste et une femme ayant amplement contribué à faire connaître à l’échelle nationale et internationale la musique diwane.
Le défunte artiste a marqué de son empreinte durant une quarantaine d’année la musique et danse diwane, grâce à ses différentes chansons dont certaines écrites par elle-même et traitant de sujets liés à l’amitié, l’amour, la vie et ses aléas et surtout l’amour de la patrie, comme a été le cas dans son célèbre album «Djazaïr Djawhara».
R. C.
Comment (2)