Les parents des enfants morts aux Sablettes demandent à Tebboune de libérer leurs accompagnateurs

enfants noyés Sablettes
Des proches des enfants morts par noyade aux Sablettes.; D. R.

Les parents des cinq enfants morts par noyade aux Sablettes d’Alger ont demandé au président Tebboune de libérer leurs accompagnateurs placés en détention provisoire.

Ces parents ont affirmé, dans un enregistrement vidéo, qu’à l’affliction provoquée par la perte cruelle de leurs êtres chers s’ajoutait celle de l’emprisonnement de leurs enseignants qui, ont-ils assuré, considéraient les victimes comme leurs propres enfants et sont eux-mêmes profondément peinés par leur décès dans des circonstances terribles.

Les parents des cinq enfants originaires d’Aïn Boucif, dans la wilaya de Médéa, décédés alors qu’ils étaient en excursion sur la promenade des Sablettes, ont refusé de porter plainte contre les enseignants poursuivis pour négligence.

Ils affirment ne pas connaître les procédures judiciaires et sollicitent le premier magistrat du pays pour leur accorder la grâce.

H. A.

Comment (8)

    Setifien
    19 mai 2024 - 21 h 39 min

    Condoléances aux familles.
    Il n’y a qu’en Algérie où l’on peut voir autant de compassion et de pardon.
    Chapeau bas aux parents des enfants disparus, il en faut du courage pour pardonner et comprendre qu’il s’agissait d’un accident.
    Paix aux âmes des enfants.

    Anonyme
    18 mai 2024 - 17 h 31 min

    Je ne sais pas si en Algérie il existe des recommandations pour accompagner les enfants mais en général les parents accompagnateurs existent partout ailleurs au moins 1 parent pour 5 ou 7 élèves lors de sortie.

    Mémoria
    18 mai 2024 - 12 h 18 min

    ——-Il est indéniable qu’il y a eu faute{s} dans le fonds et la forme de l’organisation de ces excursions par l’administration de tutelle et le personnel pédagogique censé être diplômé dans la prise en charge hédonistique de ces catégories d’âge . Une maison de jeunes {MJS} n’est pas habilitée a accueillir dans ses structures immobilières et mobiles la catégorie enfance puisque ses cadres ont été formés depuis des décennies dans des instituts nationaux {INFSCJ]1 en tant qu’éducateurs/spécialisés/principaux de la jeunesse [Selon les grades, la plupart bacheliers} et ciblant la catégorie Adolescence et jeunesse dans les limites d’âge de 11/12 ans a moins de 25 ans ! De la a transformer les espaces jeunesse {Maisons de jeunes, salles polyvalentes, auberges de jeunesse} en garderies payantes pour enfants en mobilisant le personnel féminin diplômé du MJS avec des horaires domestiques et en deca de la charge règlementaire de travail, il y a péril en la demeure ! Les ministères ciblant les besoins hédonistiques et cognitifs de la catégorie Enfance y compris les handicapés psychomoteurs et mentaux sont connus : Education nationale. protection sociale, santé publique . Le Ministère de la jeunesse{et des sports} de par ses inspections hypothétiques a une part de responsabilité dans ce drame ne serait-ce qu’a travers la structure concernée {MJ} puisque informé depuis longtemps par certains de ses cadres et formateurs sur la paralysie de ses structures d’origine qui soit disant n’attirent plus les jeunes alors que ces derniers sont rejetés dans la rue et ses dangers de récupération en tous genres !
    La problématique du fonctionnement des associations en Algérie reste posée tant du point de vue réglementaire que politique et leur relation avec l’environnement institutionnel ,surtout de façon transversale ! Leurs règlementation et fonctionnement dans/avec l’institution éducative dépassent mes compétences pour juger du malheur arrivé a la plage des Sablettes ! Allah yarhamhoum !

    -1-INFSCJ= Institut national de formation supérieure des cadres de la jeunesse

    Abou Stroff
    18 mai 2024 - 7 h 03 min

    « Les parents des enfants morts aux Sablettes demandent à Tebboune de libérer leurs accompagnateurs » titre H. A..

    je pense que si tebboune accède à la demande des parents, alors, on pourra conclure que nous ne vivons pas dans un ETAT de DROIT.

    en effet, il y a eu mort d’enfants et c’est à la JUSTICE, et non à tebboune, de prendre en charge le problème et de se prononcer sur les suites à donner à la malheureuse tragédie.

    ceci étant dit, lorsque la justice prononcera son verdict après un procès en bonne et due forme, alors, le premier maistrat du pays aura la possibilité de prendre une décision.

    wa el fahem yefhem

      Si MOUH
      20 mai 2024 - 8 h 23 min

      @aboustroff.
      Toutes mes condoléances aux familles des victimes. Que ces derniers reposent en PAIX.
      Par ailleurs, même dans un état de droit, le président de la république est le magistrat suprême dont l’une des prérogatives est d’accorder la grâce présidentielle aux condamnés de la justice. Cependant, il faut attendre que la justice statue sur l’affaire, aussi dramatique soit-elle. Après le verdict la grâce éventuelle peut intervenir.
      Je suis d’accord avec vous que la grâce n’a pas à être prononcée maintenant, mais après jugement. C’est ça l’état de droit. Point barre !!

    Vision
    18 mai 2024 - 0 h 43 min

    Ses enfants n’étaient pas venus pour mourir.

    Ses enfants ne devaient pas mourir.

    Il n’y a pas de fatalité. Mais plutôt du
    train-train, voir du laissais aller.

    Où était-il ? Et, que faisait-il ? L’encadrement au moment de la catastrophe !

    On vous confie la vie d’innocent. Aujourd’hui, il y a une réalité… De rupture de confiance.

    Quels sont les protocoles d’actions, d’applications, et de responsabilité de l’encadrement, en réalité de terrain. Pour la sécurité et la prévention.

    Protocole de formation continue. Combien y a-t-il d’exercices de simulation de prévention sécurité par année. Pour protéger nos enfants.

    La responsabilité collectif et individuel pénale et civil de la direction est engagée.

    Des condamnations pénales doivent être prononcées.

    Enfin, les irresponsables doivent être relevés de leur fonction avec effet immédiat.

    Il y a ici, un devoir, une exigence morale, et juridique à la mémoire de 5 enfants victimes innocentes.

    Après les peines de prison.
    Le pardon peut-être

    Vert
    17 mai 2024 - 18 h 19 min

    C est humain et louable
    Mais
    Il doit y avoir investigation procédures et procès
    Il y a les sentiments et il y a la loi
    MAIS ce n est pas aux 5 accompagnateurs de payer SEULS

      Anonyme
      17 mai 2024 - 21 h 17 min

      A qui d’autres du coup ? Les accompagnateurs et ?

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