Saïd Chanegriha : «Tout droit qui n’est pas appuyé par la force ne serait plus qu’un mirage»
«Le droit de vivre en paix et en sécurité implique nécessairement de veiller à construire une force de défense dissuasive qui garantit et préserve ce droit», a affirmé le général d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), à partir de la 2e Région militaire, à Oran.
«Tous les peuples, sans exclusive, ont le droit de vivre dans la paix et d’aspirer à la sécurité et la quiétude. Il s’agit d’un droit garanti par toutes les lois humaines et les pays du monde entier œuvrent pour ce droit, en veillant à construire une force de défense dissuasive. Tout droit qui n’est pas appuyé par la force, ne serait, donc, plus qu’un mirage et un objectif irréaliste», a-t-il souligné.
«En ce sens, nous œuvrons au sein de l’ANP à conférer à l’Algérie la puissance à même de préserver le droit de son peuple à vivre dignement, dans l’indépendance et la souveraineté», a-t-il ajouté.
Le général d’armée a précisé que «l’ANP veille à la mise en œuvre d’une approche globale, qui vise l’accroissement continu des capacités de combat du corps de bataille et le renforcement de notre appareil de défense, à travers l’entraînement des personnels et la préparation au combat des unités, ainsi que la qualification des potentiels humains par la mise à sa disposition des conditions et des moyens leur permettant d’atteindre l’excellence».
«En effet, a-t-il poursuivi, nous avons la ferme conviction que la ressource humaine qualifiée qui maitrise les armements mis à sa disposition et qui accomplit au mieux les missions imparties, est la pierre angulaire de tout processus de développement et la base solide sur laquelle nous comptons énormément pour la concrétisation de notre ambition de construire une armée puissante et imposante».
«Par ailleurs, nous nous employons à développer nos matériels de combat et à moderniser nos systèmes d’armes de manière à permettre à l’ANP de se mettre en phase avec le développement technologique accéléré que connaissent les armées, aujourd’hui, à travers le monde», a-t-il ajouté.
R. N.
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