De l’islamisme violent à l’islamisme rampant ou les royaumes arabes comme exemples

Khelif terrorisme
Imane Khelif portée par tout un peuple. D. R.

Une contribution de Saadeddine Kouidri – Il faut répéter comme un leitmotiv qu’en Algérie le terrorisme a été vaincu par l’Armée nationale populaire secondée par les patriotes, car l’amnésie est largement cultivée chez nous. Il semblait au chef d’état-major d’alors, le général Mohamed Lamari, que ce n’était pas le cas pour l’intégrisme. Effectivement, sauf qu’il faut préciser que ce dernier n’est rien d’autre qu’un pendant du système politique dominant le tiers-monde pour le compte du grand capital. Ce que tout le monde semble ignorer. Plus précisément, il est une arme commune du colonialisme et du néocolonialisme sous couvert des religions. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet intégrisme prenait officiellement les couleurs tricolores bleu-blanc-rouge pour que la République laïque puisse offrir le statut de Français-musulman à l’indigène pour l’émanciper !

Cette métamorphose, tout en échouant, comme tant d’autres subterfuges, a creusé le sillon d’espoir de ceux qui préconisaient l’attachement de l’Algérie à la France. En réalité, si l’islamisme tricolore a échoué à soutenir l’Algérie dans le giron de la France, il reste fidèle à ses engagements après l’indépendance pour que la colonisation puisse continuer à se prévaloir de sa civilisation et du récit d’une histoire commune.

Lorsque le terrorisme a échoué, la réaction lâche ses charlatans et empreinte la thèse d’Ibn Badis pour qui le colonialisme n’était pas le principal ennemi en s’abstenant de dire que les paroles de ce savant musulman, à ce sujet, remontent aux années 30 du XXe siècle. La réaction chevauche Ibn Badis pour nuire au projet de Novembre et mener notre pays au niveau politique des royaumes arabes.

Contrairement à l’intégrisme qui paraissait spécifique au pays sous-développé, l’islam politique est activé dans les ex-colonies, dans ses anciennes métropoles et particulièrement au sein de l’immigration. La stratégie est de noyer les problèmes de la société dans le religieux pour exonérer leur système politique de ses injustices, de ses crimes et les coller au diable et au bon dieu, jusqu’à annihiler toute critique et toute liberté d’organisation militante et syndicale. Faire comme les royaumes arabes.

Certes que le génocide des Palestiniens est israélien et états-unien mais cela ne doit pas nous empêcher de constater que c’est la conséquence du système politique dominant à travers le monde. Gaza impacte le monde plus que ne l’a fait le mur de Berlin. Cela nous pousse encore à cette vérité : la solution à la guerre est dans l’émancipation de tous les pays, sans exception, du capitalisme.

La France coloniale pratiquait l’apartheid dans les colonies, elle ne le pratiquait pas en métropole. Israël n’ayant pas de métropole le pratique dans son pays et ses pratiques discriminatoires, criminels, génocidaires n’ont pas empêché les Occidentaux de la qualifier de démocratie comme ils l’avaient fait pour la Grèce antique, malgré sa pratique de l’esclavagisme. Comme on le voit, l’Occident écrit son récit sans tenir compte de l’histoire mais, pour faire vrai, elle transforme le mensonge en vraisemblable à l’image du cinéma avec la fiction.

Israël reprend les méthodes de la France dont celle du génocide et innove. Celui qui est musulman n’est pas français. Celui qui n’est pas juif n’est pas israélien. Si les israéliens sont régis par les mêmes lois, dans la pratique, leur Etat tient compte des identités de chacun. Une telle pratique finit par donner la phobie de l’autre, de l’étranger en général et particulièrement du musulman dans le but de le reloger dans la case de  «Français-musulman» ce citoyen de seconde zone qui fait partie du décor depuis si longtemps. Malgré les deux échecs mémorables, celui de la révolution et celui de la décennie sanglante (quand les hordes massacraient le peuple), l’islamisme ne cesse de progresser car son nourricier est le grand capital. Le dernier signe de son retour en force en Algérie est dans l’option de l’économie libérale attachée à cette misère de la famille politique qui a une certaine influence sur la diplomatie qu’elle vient de pousser à l’erreur lors d’une séance à l’ONU.

Est-il diplomatique de s’immiscer dans une lutte qui oppose des tiers en sachant que l’enjeu entre le CIO (Comité international olympique) et l’IBA (Association internationale de boxe amateur) ne concernait plus notre athlète au moment où l’Algérie accusait la Russie. Trump twittait : «Je garderai les hommes hors du sport féminin», quand plusieurs responsables républicains désignaient l’Algérienne comme un homme. Sur X, Georgia Meloni la première ministre d’Italie commentant la défaite de sa compatriote, dénonçait un combat qui, à ses yeux, «n’était pas sur un pied d’égalité». En sus qui prouve que le soutien de la dernière heure du CIO à notre boxeuse est gratuit ? Je n’insinue nullement une corruption quelconque mais pire, une erreur politique, une faiblesse du genre : Nass gaâ taghlabni wana naghlab oukhti Aïcha

La lutte entre la boxe amateure et la boxe professionnelle est complexe car non seulement elle remonte à la nuit des temps, elle brasse beaucoup d’argent et elle oriente l’avenir du sport. Dans ce combat qui impacte l’avenir de la jeunesse, le professionnalisme est de mauvais aloi particulièrement dans le sport de combat. Le combat de boxe amateur se caractérise surtout par le port du casque. Ce dernier a été éliminé dans le combat des hommes. Un signe qui laisse croire que le CIO entre crescendo dans le professionnalisme. Dans ce cas, elle ne s’oppose pas seulement à l’AIBA, (Association internationale de boxe amateur) mais à d’autres organismes qui gèrent le noble art.

C’est comme celui qui croit que des alliés, censés avoir des intérêts communs, puissent avoir des engagements opposés dans les conflits internationaux. A la fin de son mandat, Trump reconnaissait la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental qui, en contre parti reconnaissait Israël, tandis que Macron reconnaît la souveraineté du Maroc avec un gouvernement démissionnaire pour donner le feu vert à ses entrepreneurs le droit d’exploiter les richesses de ce pays colonisé. Il se met hors la loi car sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n’a aucun effet juridique sauf qu’elle oblige l’Algérie à faire le grand écart, enjambant le projet de l’histoire commune avec la France pour couper les relations diplomatiques avec elle. Cela, par contre, ne relève pas de l’erreur mais pose la question : Quelle est cette lacune dans la politique des affaires étrangères malgré sa performance ? La réponse est sous vos yeux, comme au jeu.

Imane Khelif s’est battue sur plusieurs fronts et n’a pas été championne sur le ring de boxe seulement, mais aussi aux coins extérieurs du ring quand elle a sauté de joie sur ses deux managers pour les enlacer, les embrasser, les caresser, les aimer en public face aux caméras du monde et, surtout, aux yeux de ses parents et ses fans du quartier à qui elle communiquait à travers les médias du monde, un sentiment des plus agréables d’autant qu’il est public pour fêter sa médaille d’or de championne olympique. Un moment de bonheur immensurable parce que commun.

Continuer à croire que le code de la famille n’est pas anachronique relève de la schizophrénie, jusqu’à photoshoper Kaylia Nemour, notre première médaille d’or en gymnastique, d’une longue jupe plissée.

Le harcèlement de nos champions par les adeptes du sport professionnel et de leurs mentors n’a eu raison ni de Nemour ni de Khelif mais de Sedjati parce qu’on tentait de le déstabiliser jusqu’au dernier moment. Il s’est déconcentré dans sa course durant une fraction de seconde qui permit à presque tout le peloton de coureurs de le dépasser avant qu’il ne se ressaisisse à temps pour une médaille de bronze. Son finish a été presque magnifique.

S. K.

Ndlr : Les avis exprimés n’engagent que l’auteur et ne sauraient être considérés comme constituant une prise de position du site.

Comment (14)

    Mohamed El Maadi
    15 août 2024 - 15 h 24 min

    Je vais parler de ce que je sais ! Je maintiens toujours qu’il ne faut jamais, mais au grand dam, utiliser la religion comme support politique. L’État algérien l’a fait notamment dans les années 80 : voulant combattre une autre idéologie, elle a nourri la bête et la fait grandir. Qu’on ne soit pas d’accord avec moi, je le conçois, mais les faits existent .

    La femme algérienne a été la grande perdante de la révolution malgré ses sacrifices et ses souffrances, et le sort qu’on lui a réservé n’a pas été meilleur que la paysanne Vietminh, pour vous dire.

    L’histoire est ce livre dont nous en connaissons la fin ou plutôt le développement de chaque chapitre, car c’est une leçon qui, faute d’être apprise et corrigée, revient continuellement nous tirer les oreilles.

    L’Algérie a toujours été un territoire soumis à de multiples civilisations qui, loin s’en faut, ont été une richesse, à part la parenthèse française qui, dès le départ, fut une aventure criminelle qui s’est comportée comme une association de malfaiteur et de bandit de grand chemin (on ne me raconte pas les infrastructures et autres réalisations mises en place pour mieux traire la vache à lait algérienne, car beaucoup ont servi à exporter ses mêmes richesses vers la métropole).

    Depuis tout temps, ceux qui ont eu à défendre l’Algérie sous d’autres appellations (Numidie) ont dû guerroyer et mettre des stratégies en place pour freiner certaines ardeurs et autres appétits venant de l’autre côté de la Méditerranée. Aujourd’hui, les choses n’ont pas changé et l’Algérie reste toujours un territoire convoité par des forces ou des coalitions pour ses richesses, mais également pour lui mettre la bride autour du cou et la corriger de ses atteintes à « la normalité » des choses en cours.

    Pour protéger notre Algérie, toutes les intelligences sont à prendre, qu’elles viennent des hommes, mais aussi des femmes. J’ai toujours été pour la participation des femmes à toute sorte de rôles, même certaines tâches qui répugnent à l’ordre moral, car pour gagner, il faut jouer avec les règles de l’adversaire. 

    Concernant les intérêts de l’Algérie, je serais ce que l’on appelle un beau salaud, c’est-à-dire que pour l’Algérie, tout est bon à trahir, même les amitiés les plus fidèles. Car je pense que les relations ne sont pas figées, ce qui est bon aujourd’hui pour l’Algérie sera mauvais demain et qu’une fidélité à trop de principes tuerait le principe initial, c’est-à-dire l’Algérie et seulement l’Algérie. 

    Après sa victoire et la récupération du Sinai par l’Égypte en 1973, Saddate décida que la guerre devait s’arrêter. 

    Un jour qu’il lisait son journal dans le jardin, sa femme l’interpella et lui dit : « Tu veux faire la paix ? » Pensant peut-être naïvement que d’autres combats seraient également partie prenante dans ce conflit. Et Saddate la regardant et lui disant : « J’ai récupéré ce qui était à l’Égypte et seulement à l’Égypte », voilà le sens du patriotisme égyptien : l’Égypte et rien d’autre. 

    Ce patriotisme peut sembler égoïste, mais c’est cela le sens véritable de l’intérêt national. 

    Je finirai également par ma vision du pays, alors certains diront qu’elle est trop « occidentale », car l’Algérie n’étant pas la terre qui m’a vu naître, mais je l’estime digne d’intérêt et profitable pour l’Algérie. 

    Pour combattre un ennemi efficacement, il faut savoir penser comme lui et utiliser ses propres mots pour ensuite le rendre à notre avantage. Pensiez-vous que si les révolutionnaires algériens ne s’étaient pas intellectuellement nourri des idéaux de la France, notre combat aurait été victorieux ? C’est avec les valeurs de

    France que nous avons pu imposer aux Nôtres. En nous servant des armes de l’ennemi, nous l’avons mis face à ses contradictions et c’est par ses faiblesses que le combat révolutionnaire a triomphé. 

    Tout cela ne passera que par l’éducation, voilà pourquoi je pense que ce bastion doit être pris par les forces progressistes et non par des religieux qui en feront de bons esclaves spirituels à la botte de l’Arabie saoudite.

    Pour cela, combattre pour que la femme Algérienne soit dans la société, pas à côté ni à l’extérieur, mais au cœur de tous les projets qui construiront l’Algérie de demain.

    Cessons d’infantiliser les Algériennes et les Algériens, mais au contraire, faisons participer toutes les intelligences et construisons une société du compromis et non pas d’un antagonisme qui ne fera que la part la plus belle à l’obscurantisme et à l’arriération des humanités.

      linadz
      17 août 2024 - 17 h 43 min

      l’islam nous enseigne déja de ne pas suivre ceux qui utilisent la religion dans la politique cette ignorance a été fatale et sa continue avec ce gouvernement qui n’en est pas un et ce peuple naif qui manque d’engagement et d’éducation
      regardez les chouhadas 100% algérien et ne craignaient aucun sacrifice j’ai honte de ces algériens je m’en foutiste et encore plus des khawawistes pour qui un wahabite, terroriste, nigériens, bousbiriens … n’importe quel etranger est plus son frère qu’un algérien parceque ceux la revendique l’algérie mais se comportent comme des invités ou même des ennemis en algérie leur frères noirs et arabes etaient les premiers à s’allier a la france contre nous et ils riaient de la decennie noire
      moi même je vis a l’étranger je vois que les autres peuples n’ont rien de plus que l’algérie ils ont juste mis de l’ordre tôt ou tard on peut arrêter le sabotage des fonctionnaires et du gouvernement mais l’installation des bousbiriens beni addas et etrangers est un enorme danger les algeriens ne remarquent pas l’impact négatif ils detruisent nos valeurs tout et depriment les algériens par leur mauvais comportement
      on ne reconnait plus l’héritage de hassiba ben bouali, la femme algerienne est aujourd’hui la première a céder à la gitanisation et la pseudo salafisation du pays, devenue dependante et suiveuse alorsque son ambition est de fonder une famille, comme dis ben badis « un homme instruit fait un homme, une femme instruit fait une nation » la femme algerienne doit être responsabilisée libre forte et instruite pour batir une algérie meilleure

    Lahouaria
    15 août 2024 - 12 h 42 min

    Non c’est bien moi qui ai inventé ce proverbe, Ga3 ness tedroubni wana nedroub Aicha khti

    RBOBA
    14 août 2024 - 18 h 27 min

    Rien à ajouter : excellent article, excellente analyse. Oui, l’islamisme (le fanatisme donc, l’obscurantisme) se nourrit et se satisfait du Capitalisme. L’Algérie doit se rappeler et en être fière, son Histoire singulière, sa Culture et sa lutte pour l’indépendance qui ne passait pas par des femmes (qui ont largement contribué à cette lutte) couvertes de ce que j’appelle moi, des haillons noirs corbeaux, sales ou qui le deviennent a force de traîner par terre et de « récupérer » tout ce qui s’y trouve, pas besoin d’en faire l’énumération. Je ne savais pas que Kayla Nemour avait été photoshoper pour la recouvrir de cette tenue hideuse et répugnante. Le Code de la famille relève non seulement de la schizophrénie mais empêche l’Algérie d’accéder à la Modernité dans le domaine des hautes technologies, de la Science, de la Recherche et en conséquence, freine son développement, dans la mesure où les femmes sont considérées comme d’éternelles mineures. Il est à noter aussi le retour à grande vitesse des mariages entre cousins et cousines dont le résultat est des enfants handicapés moteurs et/ou mentaux. Que deviendront-ils une fois les parents disparus ? Merci donc pour cet article COURAGEUX.

    Ferid-R. CHIKHI
    14 août 2024 - 13 h 01 min

    L’Algérie et les Algériens, gouvernants et peuples, doivent se désaliéner des séquelles des différents conquérants, occupants et autres infiltrés. Ils doivent retrouver leur Algériaité dans toutes ses dimensions civilisationnelle, culturelle, identitaire… sans quoi il n’y aucun salut !

      "Algérianité", c'est quoi?
      14 août 2024 - 16 h 25 min

      « …se désaliéner des séquelles des différents conquérants, occupants et autres infiltrés ».

      Et si toutes ces « séquelles », venues d’ailleurs, faisaient parties, comme partout ailleurs, de la composition de l' »Algérianité », lui donnant ainsi sa richesse?

      Ferid-R. CHIKHI, tout scientifique, en sciences physiques ou en sciences sociales, soutiendra qu’un pays, un territoire, sont peuplés d’êtres vivants en perpétuelle évolution, c’est-à-dire en changement constant, s’enrichissant du nouveau et se délestant de l’inutile.

      L’Algérie est un territoire peuplé de vivants, baignant dans un monde de vivants, ne peut faire exception.

      Les Algériens qui vivent dans d’autres pays enrichissent leurs pays d’accueil avec ce qu’ils apportent « aux talons de leurs souliers », : force de travail, intelligence, culture, et même le couscous…

      Vous devez en savoir quelque chose vous qui vivez à l’étranger.

      Petite question en toute innocence, ou presque : qui peut prétendre, par exemple, que la France d’aujourd’hui est la même que celle des années 1950-60-90-2000?
      Réponse : les fascistes, bien sûr, qui n’arrêtent pas de raconter chacun ses racines « françaises ».

      Voulons-nous les imiter? Pouvons-nous seulement?

      Et cela au moment où certains d’entre nous partent ailleurs et des citoyens d’autres pays viennent « chez nous » qui va devenir leur nouveau « chez eux », comme nombres de citoyens des pays du Sahel ou du Moyen Orient en feu.

      Je leur dis pour ma part « marhaba » comme je souhaite qu’on me le dise si je partais pour une raison quelconque.

      L' »Algérianité » se fait et se refait à tout instant, il suffit de prendre un peu de temps pour l’observer. Rien ne peut arrêter cela, …

      C’est le fleuve d’Héraclite.

      Il est des moments où l’histoire humaine, phénomène culturel, montre qu’elle est partie intégrante de toute l’évolution, y compris biologique, phénomène naturel.

      Soyons généreux avec nous-mêmes, l' »Algérianité » en élaboration constante, et envers les autres que le mouvement du monde pousse à nous rejoindre.

        magnifique commentaire!
        14 août 2024 - 22 h 32 min

        Votre commentaire est touchant de sincérité, de lucidité, d’honnêteté et de générosité.

        C’est une magnifique réponse contre tous les xénophobes et racistes.

        Je ne m’adresse à personne en particulier.

        Permettez-moi de le résumer à ma manière :

        l’identité est ce qui se renouvelle à tout instant, y compris les humains et leurs sociétés.

        Meilleures salutations.

        Ferid-R. Chikhi
        14 août 2024 - 22 h 57 min

        Bravo ! Vous avez tout compris !
        La seule problématique qui vous échappe cela n’a rien à voir avec le pays oü je vis mais avec le pays d’ou je viens et le peupel auquel j’appartiens. Comme beaucoup d’autres Algériens vocus parlez d’identité et vous la définissez sans ses repères anthropologiques, ethnologiques, etc… Toute société, y compris la française et les autres, celles d’Europe ne partent de l’identité pour qualifier leurs peuples mais de la personnalité de ce peuple dans toute sa diversité physique, humaine, culturelle, historique mais cette personnalité a ses ancrages dans les racines profondes qui ont vu apparaitre ce peuple et sa société. Le reste se passe de commentaires.

        Le jour oü vous aurez compris le processus éssentiel de l’infitié du changement et de sa pérénité, j’aurais peut l’opportunité de vous en dire plus.

        Et, de grâce ne me faites pas dire ce que je ne pensse même pas. Un autre idéal que vous ignorez, ayez le courage de signer de votre nom.

        Cordialement !

          abou saqla.
          15 août 2024 - 8 h 01 min

          Ferid-R. Chikhi, votre réaction vous enfonce davantage.

          1- Quelle différence y-aurait-il entre  » le pays oü je vis avec le pays d’ou je viens, concernant le mouvement de l’histoire et les changements de son envirronement?

          2- « repères anthropologiques, ethnologiques, etc…  » :
          les répères anthropoliques sont en perpétuel changement comme toute chose.
          Vous semblez ingnorer l’anthropologie, sinon vous ne citerez pas l’ethnologie, aujourd’hui condamnée par l’anthropologie comme par les autres sciences sociales comme idéologie xénophobe et raciste à prétention « scientifique »; elle n’ést plus enseignée comme discipline scientique.
          Quant au etc…, laissons cela aux devins.

          3-  » l’identité pour qualifier leurs peuples mais de la personnalité « : la différence relèverait du sophisme, pour faire court, très court.

          4-  » racines profondes « , seules les extrêmes droites parlent de  » racines profondes « , car elles n’existent que dans leur imagination et leurs phantasmes. Tout est en perpétuel changement, y compris les territoires et leurs habitants.

          Etrange discours qu’est le vôtre. Derrrière une façade de mots quelque peu « recherchés », dont le sens de certains vous échappent (anthropologie, ethnologie), semble se cacher une idéologie fixiste, propre aux conservateurs et aux extrêmes droites.

          Il existe un remède pour la changer : se cultiver avec humilité et beaucoup de sincérité.

          En toute humilité, votre dévoué Abou Saqla.

        Ferid Racim CHIKHI
        15 août 2024 - 12 h 52 min

        Pour une raison de conformité et des coquilles qui ses sont glissées dans mon commentaire je le reprends :
        ==================
        Bravo ! Vous avez tout compris !

        La problématique qui vous échappe n’a rien à voir avec le pays oû je vis mais avec le pays d’oû je
        viens et le peuple auquel j’appartiens.
        Pour le reste, comme beaucoup d’autres Algériens vous parlez d’identité et vous la définissez sans ses repères anthropologiques, ethnologiques, etc… Toute société, y compris la française et les autres, celles d’Europe ne partent de l’identité pour qualifier leurs peuples mais de la personnalité de ce peuple dans toute sa diversité physique, humaine, culturelle, historique et cette personnalité a ses ancrages dans les racines profondes qui ont vu apparaitre ce peuple et sa société. Le reste se passe de commentaires.

        Le jour oü vous aurez compris le processus éssentiel de l’infitié du changement et de sa pérénité, j’aurais peut l’opportunité de vous en dire plus.

        Et, de grâce ne me faites pas dire ce que je ne pensse même pas. Un autre idéal que vous ignorez, ayez le courage de signer de votre nom.

        Cordialement !
        =======================
        Juste, une précision de savoir et de savoir être, ne paraphrasez pas ChapGt, Google et les encyclpédies électroniques, beaucoup sont le copie coller, comme vous pensez bien le faire.

        Enfin et brièvement, allez d’abord, refaire vos classes et apprenez à être humble avant de parler avec vos ainés, si tant vous savez ce que le respect veut dire !

        Anonyme
        15 août 2024 - 15 h 33 min

        Expulsion de tous les mrrarkas et subsahariens et sahéliens chez toi en France et chez eux, procédés sionistes de déstabilisation du pays qui est en première ligne.

      Alif
      15 août 2024 - 13 h 53 min

      L’ignorance institutionnalisée, dénoncée par des intellectuels comme Mohamed Arkoun, reste un obstacle majeur. Arkoun a souvent critiqué la manière dont l’ignorance et le manque de pensée critique sont perpétués par les institutions, empêchant ainsi une véritable progression intellectuelle et sociale.

      Une société doit évoluer par l’intermédiaire de débats collectifs et sereins. Les pays arabes monarchiques, dont on parle sans connaissance, ont enregistré des progrès significatifs dans divers domaines.

      Pour progresser, l’Algérie doit réévaluer ses structures politiques et son système éducatif. Un système éducatif plus inclusif et ouvert est essentiel pour encourager la pensée critique et contrer les tendances extrémistes. Il est crucial de dépasser les oppositions stériles entre les parties en présence et éviter l’utilisation de concepts vides de sens comme ceux en vogues depuis les années 70.

      Les défis de l’Algérie ont été diagnostiqués par des figures emblématiques comme Feraht Abbas. Dans *L’Indépendance Confisquée*, Abbas dénonce comment l’indépendance promise a été compromise par une concentration du pouvoir et un manque de réformes essentielles, entraînant une gestion autoritaire et des restrictions des libertés politiques. Il critique la trahison des idéaux de liberté et de justice pour lesquels toute une communauté s’est battu.

      Aujourd’hui, les différents pouvoirs qui ont succédé depuis l’indépendance ont souvent empêché tout débat pour maintenir le statu quo, une approche contre-productive. Cette stratégie freine les discussions constructives nécessaires aux réformes et détourne l’attention des véritables enjeux.
      La fuite en avant n’est pas une solution; elle ne fait qu’aggraver les problèmes en évitant d’aborder les véritables enjeux.

    Raïss
    14 août 2024 - 12 h 31 min

    Si vous vous respectez, vous respectez automatiquement les autres. En Algérie, nous avons surtout besoin de ceux qui se respectent. Le respect est crucial dans une société déjà perturbée par tout ce qui est incompréhensible. La compréhension et le bon sens sont essentiels dans tous les domaines.

    Ni l'un ni l'autre
    14 août 2024 - 10 h 04 min

    Affirmons notre Algeriannite, nos spécificités, nos différences , notre unité, notre histoire pour une Algérie prospère, ouverte, tolérante, dynamique, généreuse en dehors des obscurantistes et des monarchies hypocrites et traîtres. Une République moderne avec ses 3 constantes constitutionnelles qui avance la tête haute, qui n’a pas peur de son ombre!

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