Pourquoi l’Algérie a eu raison de refuser de faire du pays un dépotoir touristique

surtourisme Algérie
Gigantesque manifestation à Barcelone contre l'invasion touristique. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – Ces dernières années, dans de nombreux pays, la dénonciation du surtourisme n’a pas cessé de s’amplifier. En Algérie, c’est tout le contraire. Certains dirigeants et hommes d’affaires dénoncent sans cesse le sous-tourisme. Pour rappel, le surtourisme, autrement dit l’invasion du tourisme de masse, est la forte concentration de touristes dans des lieux jugés attractifs, entraînant un certain nombre de dysfonctionnements et de nuisances pour les habitants du pays d’accueil (choc des cultures, perturbation de la population locale, embouteillages, bruit, flambée des prix de location et d’achat foncier, etc.). Le sous-tourisme, lui, se caractérise par la faiblesse du potentiel touristique, une offre «patrimoniale» historique nationale, certes, abondante mais peu valorisée, rarement exploitée.

Une chose est certaine, l’Algérie a toujours été en délicatesse avec le tourisme. En Algérie, le tourisme n’a jamais décollé. Pourtant, le pays recèle des trésors touristiques splendides. En dépit de ses multiples atouts enchanteurs, l’Algérie n’attire pas les investisseurs dans le secteur du tourisme. Donc les touristes.

Sans conteste, avec son interminable littoral de 1 600 km, l’Algérie constitue une destination idéale pour le tourisme. Sans oublier d’autres merveilles, telles que les vestiges romains, les gravures rupestres, le majestueux désert. Néanmoins, le tourisme sommeille sous le soleil ardent, réchauffant et irradiant uniquement les habitants algériens, sous le ciel bleu azur réservé aux seuls citoyens algériens. Et pour cause.

Nombre d’Algériens intéressés, notamment la corporation affairiste sévissant dans le commerce, déplorent l’absence d’investissement dans le secteur du tourisme. En effet, l’activité touristique en Algérie ne parvient pas à se réveiller de sa léthargie économique. Actuellement, en Algérie, ce secteur touristique fait l’objet d’un immense investissement verbal politique par les acteurs de la représentation nationale et commerciale pour dynamiser le tourisme. Toutes les solutions sont proposées par les affairistes du secteur touristique, ces requins financiers pressés de transformer les côtes balnéaires algériennes en complexes bétonnés lucratifs pour eux, mais écologiquement et architecturalement répulsifs aux yeux des Algériens.

Dépotoir «déculturatoire» touristique

D’aucuns suggèrent, pour booster le tourisme en Algérie, de favoriser le tourisme cynégétique ou chasse touristique. Rassurez-vous : il ne s’agit pas de «tourisme génésique», à la manière du voisin de l’Ouest, autrement dit la chasse de la chair fraîche humaine à des fins sexuelles.

Le tourisme cynégétique, destiné à une clientèle fortunée, permet aux richissimes de se livrer à la chasse du gibier. Mais ces lubriques touristes se livrent souvent aux deux formes de tourisme : cynégétique et génésique.

Pour autant, l’activité touristique n’est pas près de décoller. Pour preuve, ces vingt dernières années, l’Algérie n’a attiré que 3 000 touristes par an. Chiffre ridiculement dérisoire comparé aux autres pays voisins, la Tunisie et le Maroc. Le secteur du tourisme a été négligé sous le règne de Bouteflika, en particulier par ses acolytes ministériels et affairistes écornifleurs, occupés à exporter leurs richesses spoliées vers les pays étrangers, expatrier leurs progénitures et familles dans les contrées riches.

A cet égard, il est utile de relever que, sur la carte touristique mondiale, l’Algérie demeure toujours inexistante, inconnue du système GPS des voyagistes. Depuis 30 ans, l’Algérie est absente sur la carte touristique internationale. Pourtant, ces dernières années, à la suite de la baisse du prix du pétrole, dans le cadre du projet de diversification de l’économie algérienne principalement tributaire des hydrocarbures, l’activité touristique a été inscrite dans le programme de réorientation de l’économie. En dépit de la volonté affichée par le pouvoir de promouvoir et de relancer l’activité touristique, on n’assiste à aucun démarrage de ce secteur déserté par les investisseurs. Outre l’indigence de la politique de promotion du tourisme en Algérie vient se greffer le problème de l’obtention du visa algérien pour les nombreux voyageurs désireux de visiter l’Algérie. Depuis janvier 2023, seulement 7 755 autorisations d’embarquement ont été délivrées à des touristes de 57 nationalités par l’intermédiaire de 175 agences.

Aujourd’hui, au plan des infrastructures touristiques, l’Algérie ne dispose que de 60 000 lits en bord de mer dont moins de 10% correspondent aux normes internationales. A l’échelle nationale, l’Algérie compte seulement un peu plus de 110 000 lits. En outre, pour des raisons de sécurité, de nombreux sites touristiques, tel le Hoggar, sont fermés aux étrangers.

Quant au rapport qualité/prix, en termes d’attractivité tarifaire, l’Algérie demeure parmi les destinations les plus onéreuses de l’Afrique du Nord. Le prix du billet d’avion à lui seul est prohibitif. De même le coût du séjour est très onéreux, comparé aux autres pays voisins.

Néanmoins, contrairement aux thuriféraires du libéralisme, partisans de l’ouverture de l’Algérie au tourisme, on peut considérer la décision de fermeture des frontières au tourisme international, donc l’absence d’investissement dans le secteur touristique depuis les années 1980, comme un choix politique légitime et vertueux.

En effet, à la faveur de l’augmentation considérable des recettes pétrolières, dès les années 1990-2000, l’Algérie avait tourné le dos au tourisme exogène, le tourisme réceptif international, pour promouvoir et investir dans le tourisme endogène, destiné aux seuls citoyens algériens. En outre, ce choix de se détourner du tourisme international avait été motivé par des raisons de préservation des traditions algériennes susceptibles d’être corrompues par l’invasion des touristes occidentaux porteurs de cultures étrangères dissolvantes (sic). Cette crainte du saccage du patrimoine culturel algérien par les hordes touristiques occidentales et/ou orientales est fondée. De même, la peur de la pollution immorale de l’Algérie par ses multitudes occidentales/orientales libidineuses est motivée.

L’Algérie a eu raison de refuser de transformer le pays en dépotoir «déculturatoire» touristique, en bordel des Occidentaux ou des Orientaux libidineux, en contrée exotique exploitée par le capital financier international.

Des caprices des touristes

De surcroît, sous le mode de production capitaliste, le tourisme, ce vecteur de mondialisation, est le cheval de Troie des intérêts du capital, de la finance internationale. La grande porte d’entrée à la contamination culturelle, la corruption morale, l’avilissement national.

Le tourisme est le colonialisme contemporain de l’Occidental pauvre, ce voyeuriste de la nudité sociale autochtone, cet idiot heureux appartenant à la petite et moyenne bourgeoisie, infatué de son aliénation, qui, l’espace de quelques jours, pétri de relents colonialistes et paternalistes, peut se croire riche dans un pays pauvre, se comporter en territoire conquis par la grâce de ses dollars ou euros amassés par son esclavage salarié.

Dans les pays touristiques, les populations «autochtones» sont folklorisées par les protagonistes de leur déculturation, ces Occidentaux ethnocidaires, responsables des désordres anthropologiques irréversibles infligés aux peuples longtemps colonisés (introduction de l’argent, de la propriété privée ; destruction des modes de production traditionnels, exode rural, etc.). De plus, les multiples hôtels de luxe accueillant les touristes, outre le fait de saturer et de défigurer les côtes, déversent leurs eaux usées directement dans la mer, provoquant la pollution de la végétation marine, l’extinction de certaines espèces de poissons.

Comble d’absurdité, les touristes visitent souvent un pays sans même parfois parler à un seul autochtone, voire en croiser un lors de leur circuit organisé. Ils sont récupérés à l’aéroport, acheminés comme du bétail dans leur hôtel planté dans un complexe touristique forteresse, éloigné des habitations des autochtones, tenus à l’écart pour ne pas souiller la vue de ces touristes occidentaux (ou riches orientaux) qui passent leurs vacances dans des espaces réservés, dans un entre-soi vacancier.

Par ailleurs, le secteur touristique est très aléatoire, entièrement tributaire des caprices des touristes, des effets de mode et, de nos jours, des vicissitudes géopolitiques ou sanitaires. Un pays dépendant des recettes du tourisme s’expose aux retournements de situations géopolitiques et sanitaires, au basculement des habitudes des consommateurs de voyage.

Comble du cynisme, la majorité de la population locale impécunieuse des pays dits touristiques ne profite jamais des infrastructures du tourisme (complexes touristiques, hôtels, piscines, plages, divers secteurs de distractions et de loisirs, et autres multiples sites), réservées exclusivement aux seuls voyageurs occidentaux richement solvables.

Au vrai, le tourisme est une forme d’exploitation qui s’inscrit dans le prolongement du néocolonialisme, la division internationale du travail. Le marché du tourisme est dominé par quelques acteurs mondialistes, basés dans les pays capitalistes occidentaux, des groupes hôteliers, des entreprises spécialisées dans le transport aérien, des tour-opérateurs.

A qui profite donc le tourisme ?

En tout cas, ni à la population autochtone, ni aux commerçants «généralistes», ni à la collectivité, ni à l’Etat. Au plan commercial, la majorité des touristes étrangers ne franchissent pas la porte des magasins, sinon celle de quelques boutiques spécialisées vendant des objets traditionnels et des produits de souvenir. Ni, non plus, la porte des restaurants mais celle de la restauration rapide (fast-foods, sandwicheries, kebabs), peu chère.

Cela étant, les promoteurs du tourisme affirment que le tourisme fait rentrer de l’argent. En réalité, l’argent engrangé par le tourisme sort immédiatement du pays. Car la plupart des infrastructures touristiques (hôtels, entreprises de divertissement) appartiennent à des multinationales, des groupes étrangers. Les profits tirés du tourisme sont ainsi accaparés par des groupes d’entrepreneurs restreints autochtones, reliés à des multinationales, notamment des banques.

Dans les pays dits touristiques, les bénéfices de l’économie du tourisme profitent non seulement à un nombre restreint d’entrepreneurs autochtones, mais une grande partie de ces bénéfices part à l’étranger, sur les comptes bancaires des investisseurs capitalistes.

Aussi les retombées touristiques ne se reflètent-elles pas sur les données économiques de l’Etat. Le tourisme n’a jamais permis de renflouer les comptes publics des pays touristiques, ni de diminuer le chômage. Et le secteur touristique n’emploie le plus souvent que des travailleurs saisonniers, autrement dit des précaires qui alternent de courtes périodes de travail intense et de longues phases d’inactivité.

En tout cas, la masse touristique ne génère pour l’Etat aucune manne financière. Et pour les populations autochtones, l’arrivée de cette masse touristique ne les empêche pas d’être prises dans la nasse.

En Algérie, les promoteurs du secteur touristique, pour louer les vertus de ce secteur qu’ils souhaitent développer et fructifier pour leurs intérêts, parlent de tourisme régénératif. Il s’agit plutôt de tourisme dégénératif.

Ces promoteurs du tourisme dégénératif s’obstinent sans répit à vouloir transformer l’Algérie en une destination pour touristes, mais jamais à transformer la destinée sociale des Algériens, le destin économique global de la nation algérienne.

L’urgence pour l’Algérie n’est pas de devenir une nation récréative et attractive pour touristes occidentaux et riches orientaux libidineux. Mais une nation économiquement productive et socialement améliorative.

K. M.

Comment (47)

    Brahms
    19 septembre 2024 - 1 h 16 min

    Pour finir, l’Espagne, le Maroc et la Tunisie récoltent quel type de touriste à votre avis ?

    Ces trois pays que je viens de citer, prennent en réalité ceux qui n’arrivent pas à se payer des vacances
    à Nice, Cannes et Monaco. Il y a donc un tri sélectif qui se fait via le pouvoir d’achat, la classe sociale.

    On appelle cela de la discrimination par les tarifs pour éliminer discrètement une catégorie de gens.

    Ainsi, une famille ouvrière n’ira jamais passer ses congés à Monaco car elle sait qu’elle sera très vite dépassé dans l’habillement, dans la présentation de sa voiture une vieille Clio avec 150 000 km au compteur alors qu’en face, il y aura une Audi R8 décapotable donnant in fine le snobisme.

    Le dégoût l’emportera chez cette famille ouvrière qui partira aussitôt à la Costa Brava en Espagne pour 500 €, en location pour 2 semaines et prendra sa glacière pour aller à la plage avec dedans des boites de sardines, baguette de pains, quelques fruits et du Coca Cola pour finir sa période de congés.

    Ce dépaysement amène bon an mal an 20 millions de touristes en Espagne 12 au Maroc et 8.8 en Tunisie.

    Kafka kifkif
    19 septembre 2024 - 0 h 11 min

    Je suis franco-algérien, j’ai grandi en Algérie et avec mon passeport français valide et mon passeport algérien périmé depuis quelques années seulement, je ne peux pas aller au bled sans un visa (à 110 euros), alors que les Maliens sont autorisés à rentrer sur le territoire algérien sans visa puisqu’ils en sont exemptés.

      Brahms
      19 septembre 2024 - 9 h 33 min

      @Kafka Kifkif

      En réponse, l’Etat n’a pas à régler vos problèmes personnels aux niveaux administratifs et juridiques. C’est à vous de vous présenter avec votre passeport périmé pour en faire un passeport biométrique et ainsi, vous serez tranquille.
      Il faut toujours être à jour dans ses papiers, ne jamais attendre la dernière minute, ni attendre que les pièces soient périmées car si demain, vous deviez partir dans l’instantané (maladie, décès, mariage), vous seriez le premier embêté. Impossible de partir et dans tous les pays du monde c’est la même chose.

    Anonyme
    18 septembre 2024 - 17 h 05 min

    Salam alikoum
    Il faut un tourisme seulement national, réservé que pour les Algériens, d’Algérie ou de la diaspora.
    Cela suffit amplement.
    Ce n’est pas le tourisme qui fera émerger notre pays mais le TRAVAIL.

    Brahms
    18 septembre 2024 - 11 h 53 min

    A votre avis pourquoi (MONACO) c’est très cher ?

    Parce que le Prince de Monaco fait un tri dans la population qu’il souhaite avoir. Il veut des gens éduqués, propre sur eux, clinquant qui aiment le must, qui paye cash, qui consomme une nuit d’hôtel à 800 € la nuit.

    Petit déjeuner à 20 €, plat du midi à 125 € et +

    Avec ces tarifs, il est sûr de rentabiliser (MONACO) et d’investir dans son pays.

    Par contre, s’il accueille des soi disant touristes de Roumanie, vous n’aurez que des désagréments, des romanichelles qui viendront piller MONACO sans rien consommer ou payer car tous fauchés.

    La théorie c’est bien beau mais à un moment donné c’est la réalité économique qui l’emporte toujours.

    Le Prince de Monaco reçoit donc des koweitiens, saoudiens, qatariens car il sait qu’ils sont tous friqués et éduqués payant cash pour consommer et sans faire d’histoires. La différence est donc là.

    issam
    18 septembre 2024 - 11 h 25 min

    L’Algérie doit permettre à des étrangers de la visiter il ne faut pas non plus être fermer ,

    Brahms
    18 septembre 2024 - 8 h 15 min

    Preuve du tourisme dégradant, la Thaïlande :

    Thaïlande : la ville de Chiang Rai inondée.

    Les sauveteurs de la ville de Chiang Rai, dans le nord de la Thaïlande, évacuaient jeudi des écoliers et des habitants pris au piège des inondations provoquées par le passage du typhon Yagi.

    La raison est connue : Ils n’ont pas d’égout, pas de barrage d’eau, aucune infrastructure moderne, ce sont des baraques en bois, la moindre tempête tout s’envol.

    Par contre, ils veulent des touristes étrangers pour trainer du côté de Bangkok dans les bars.

    Voilà, le résultat.

      BentElHadjHadja
      18 septembre 2024 - 9 h 50 min

      @brams , il y a différentes catégories de Tourismes , le Tourisme Culturel dont peut entreprendre l Algérie ouvrira des champs de visions des peuples à travers le monde et donnera un autre modèle de compréhension de ce qu est l Algérie : Artisanats , chants ancestraux, monuments, guides touristiques des lieux de Tortures / Tombés des Chouhadas, raconter leurs Histoires courages, des incorruptibles qui n ont pas vendu leurs pays, le Potentiel y est , … En attendant que l Algérie se décide … Le Maroc s est approprié pendant 20 ans la culture algérienne , l Algérie va attendre jusqu’à quand ?

    Brahms
    18 septembre 2024 - 2 h 49 min

    Si vous ouvrez le pays au tourisme, il faudra donner plus de pouvoir aux douaniers algériens.

    Il faudra aussi surveiller tous ces touristes étrangers à distance donc il faudra plus de moyens financiers donc l’un dans l’autre, je ne pense pas que cela apportera un quelconque gain financier.

    Par ailleurs, il y aura nettement plus de pollution, de consommation d’eau et de déchets en tous genres.

    10 millions de personnes qui jettent leurs ordures, couches, cigarettes, serviettes, urine et j’en passe vous n’aurez comme résultat que de la crasse à récupérer.

    Pour moi, l’Algérie n’a pas suffisamment d’usine de traitement des déchets ménagers, de camion poubelle, de personnels bien rémunérés pour traiter une surpopulation qui viendrait tout saccager dans le pays.

    Avant tout, il faut déjà bâtir une nation forte en hôpitaux, CHU, infrastructures autoroutières, aire de repos, stations d’essence moderne, sécurité, une population bien formée et bien payée en salaire primes et retraites avant de s’ouvrir au tourisme de masse qui n’apportera aucune plus value au pays.

    Ouvrez votre maison à des inconnus étrangers, vous verrez les désagréments que cela génère.

      issam
      18 septembre 2024 - 11 h 32 min

      Bizarrement ceux qui jettent les déchets c’est plutot les algériens on peut reprocher beaucoup de choses aux européens mais pas qu’ils sont irrespectueux de l’environnement .

    HANNIBAL
    17 septembre 2024 - 21 h 54 min

    L’Algérie n’a pas cherché la voie de la facilité et la voie du tourisme des dépravés comme Daniel galvan !
    L’Algérie n’est pas comparable au marok , avec son peuple qui n’attend que de baiser la main de sa majesté un peuple abatardit qui se plie en quatre pour un dirham !
    Le touriste européen vient se défouler au hmarok et s’en vante ce qu’il a fait aux bougnouls en septembre
    Pour attirer les touristes il faut plusieurs conditions qu’il faudrait 10 ans pour les énumérés !
    Les Algériens ne sont pas maléables ,c’est dans leur mentalité et encore moins la bassesse de mendier
    chose naturelle au hmarouk ! les mendiants pullulent par horde aux alentours des villes vous etes assaillis
    Il y a trop de touristes que les maroké veulent entrer a CEUTA par vague pour faire du tourisme !

    DZ31
    17 septembre 2024 - 16 h 24 min

    L’ouverture de l’Algérie au tourisme comporterait nombreux inconvénients et d’énormes risques mais pas que…
    Les inconvénients:
    Tout d’abord il y aurait la levée de certaines restrictions pour entrer en Algérie avec un risque accrue d’infiltration par les ennemis de l’Algérie,ensuite nous aurons affaire à des touristes majoritairement français connus pour leur avarie et leur arrogance,sans oublier qu’en Algérie nombreux produits et biens de consommation sont subventionnés par l’état ce qui n’est pas du tout rentable pour le trésor et les caisses de l’état.

    Le seul avantage est que le tourisme changerait les mentalités en poussant certains algériens à plus de discipline et de civisme seul remède contre l’anarchie mais cela permettrait aussi de se mettre à niveau,d’être plus compétitifs et plus professionnels en adoptant les standards internationaux au niveau des services,des structures et des infrastructures.

      Anonyme
      17 septembre 2024 - 19 h 48 min

      Rien de ce que vous écrivez sur les avantages est vrai.
      1) Le touriste ne viendra que pour deux semaines. Comment peut-il apprendre à l’Algérien la discipline et le civisme.
      2) Les standarts internationaux interessants sont dans les technologies avancées et dans les services de restauration et hoteleie.

        Anonyme
        17 septembre 2024 - 21 h 09 min

        il faut lire : et NON dans les services de la restauration de l’hotelerie

      BentElHadjHadja
      18 septembre 2024 - 9 h 48 min

      @DZ31 , il y a différentes catégories de Tourismes , le Tourisme Culturel dont peut entreprendre l Algérie ouvrira des champs de visions des peuples à travers le monde et donnera un autre modèle de compréhension de ce qu est l Algérie : Artisanats , chants ancestraux, monuments, guides touristiques des lieux de Tortures / Tombés des Chouhadas, raconter leurs Histoires courages, des incorruptibles qui n ont pas vendu leurs pays, le Potentiel y est , … En attendant que l Algérie se décide … Le Maroc s est approprié pendant 20 ans la culture algérienne , l Algérie va attendre jusqu’à quand ?

    Abou Stroff
    17 septembre 2024 - 14 h 37 min

    je remarque que mes deux commentaires sur le sujet traité par K. M. n’ont pas été publiés.
    pouvez vous, en quelques mots (vous avez mon e mail) m’expliquer en quoi mes propos ne seraient ils pas pertinents concernant la probématique soulevée par l’auteur?
    pour enrichir le débat, je vous pris donc de publier le commentaire qui suit et qui ne peut qu’enclencher un débat fructueux (que AP, contrairment aux autres médias, favorise.

    « Pourquoi l’Algérie a eu raison de refuser de faire du pays un dépotoir touristique » titre K. M..
    je pense que, tant que les ounboubs de pétrole et de gaz fonctionnent à plein régime et qu’ils permettent aux distributeurs de la rente de jouir des bienfaits de cette dernière tout en en saupoudrant, pour avoir la ………… »paix sociale », une partie sur les tubes digestifs ambulants doublés de zombies qu’ils dirigent, il n’y a aucune raison de se triturer les méninges et de penser à développer un quelconque secteur à forte valeur ajouté, y compris le tourisme.
    ceci étant dit, je ne pense pas que ce soit le régime algérien qui refuse de faire du pays un « dépotoire touristique » puisque l’observation de la saleté qui envahit nos villes et villages montre que l’Algérie est déjà un dépotoire, sans qu’un quelconque tourisme y soit pour quelque chose.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que ceux qui nous gouvernent et dont le pouvoir repose essentiellement sur le monopole qu’ils exercent sur la distribution de la rente, n’ont aucun intérêt à développer des secteurs productifs qui engendreraient des couches sociales (capitalistes et travailleurs) indépendants de la rente en tant que rapport social et qui se mettraient à revendiquer …………………… le pouvoir politique.
    PS: quant à la conclusion de K. M. qui suggère que l’urgence pour l’Algérie est de devenir « une nation économiquement productive et socialement améliorative », c’est exactement l’inverse qui sied le mieux aux intérêts bien compris des couches rentières qui abhorrent le travail en tant qu’il mine le système basé sur le distribution de la rente et sur la prédation et qu’il mine, par conséquent, leur pouvoir sur la société dans son entièreté..
    wa el fahem yefhem.

    c'est pour ça que j'ai toujours défendu le tourisme sahara iens qui ne peut être un tourisme de masse
    17 septembre 2024 - 14 h 22 min

    l’algérie est très en retard en matière d’infrastructure touristique au sud. on n’a quasiment pas de grand hôtels, aux normes internationales. ces hôtels qui attirent non seulement des touristes fortunés et de qualité, mais aussi permet à l’algérie d’engranger de substantiels bénéfices, pas uniquement monétaires, mais surtout sociaux et économiques.
    l’algérien va s’habituer aux étrangers. tout en veillant à leur confort, car l’algérien est très très hospitalier, l’algérien va s’épanouir aussi en captant ce qui de positif chez ces étrangers de qualité, (en général tous les touristes qui vont au sud, sont d’un certain âge, matures, responsables et sympathiques), car souvent les étrangers de cette qualité voyage avec l’espoir de laisser une bonne impression, d’être utile, et donc ils viennent avec un esprit constructif et sain. avec eux, l’algérien améliore son niveau de vie qui va le ramener au niveau des étrangers. c’est le nivellement par le haut, dont on a horriblement besoin.
    DONC JE LANCE UN APPEL SOLENNEL A NOS AUTORITÉS D’INJECTER AU MOINS 10 MILLIARDS D’EUROS DANS LES INFRASTRUCTURES TOURISTIQUES QU’AU SUD ALGÉRIEN, A L’IMAGE DE CE QUE FAIT LA TURQUIE EN CAPPADOCE OU LES HÔTELS AUX USA (les USA ont quasiment la même topographie que nous). on doit avoir des hôtels de grand standing, avec des piscines adéquates, des lits suspendus quand les touristes partent en bivouacs, il faut assurer leur parfaite hygiène, douche, toilettes et d’éventuels soins. il existe des camion-caravanes toilettes et douches qui doivent être archipropres et des lits (de vrais lits) suspendus, etc.
    le maroc et la france qui sont complices et qui sont à l’origine du terrorisme islamique en algérie et maintenant au sahel, font tout pour éloigner ses touristes de notre pays, pas au nord, mais au sud, car ils savent que la manne financière mais aussi l’image d’un pays, se font au sud. d’où l’attaque de tiguentourine. ils ont aussi attaqué le tourisme en tunisie avec les attentats du bardo commandité par un marocain selon les résultats des enquêtes internationales, donc forcément du makhzen.

    Abou Stroff
    17 septembre 2024 - 14 h 11 min

    puisque, nous, les algériens, avons une posture repose sur le « nif » qui nous oblige à ne pas accepter de devenir un dépotoir touristique, pourquoi ne pas imiter la Corée du Nord en fermant complètement nos frontières aux étrangers et en vivant en autarcie?

    je pense que l’idée n’est pas du tout farfelue si nous ne voulons pas être submergés par la « débauche » que semble craindre K. M. et nous retrouver aussi « nus » que nos voisins de l’ouest.

    au fait, lorsque K. M. avance que, « sous le mode de production capitaliste, le tourisme, ce vecteur de mondialisation, est le cheval de Troie des intérêts du capital, de la finance internationale. », il semble oublier que, sous le mode de production capitaliste, toute activité (y compris le temps de repos du « travailleur ») s’inscrit, directement ou indirectement, au sein de rapports sociaux capitalistes et constituent, de fait un cheval de Troie des intérêts du capital mondialisé.
    par conséquent, si nous voulons éviter l’introduction de tout cheval de Troie du capitalisme, ne serait il logique d’isoler complètement l’économie algérienne de l’économie mondiale?

    PS: je pense que si le tourisme n’est pas un secteur prioritaire pour la régime en place, c’est tout simplement parce que ce régime se contente de gérer la rente conséquente que lui procure l’exportation des hydrocarbures et qu’il n’est pas dans son intérêt de développer un secteur à forte valeur ajouté dont les promoteurs, devenus autonomes de la rente peuvent réclamer le pouvoir politique.

    wa el fahem yefhem

    Anonyme
    17 septembre 2024 - 14 h 05 min

    Le tourisme rapport 250 milliards de dollars a l’Espagne pas an.

      Anonyme
      17 septembre 2024 - 16 h 17 min

      Et les espagnols manifestent pour mettre les touristes dehors car ils leur pourissent la vie.

    DZA
    17 septembre 2024 - 13 h 52 min

    KM a très bien décrit les multiples facettes du tourisme de masse avec ses conséquences perverses aussi bien sur les sociétés autochtones que sur l’environnement local.
    Il n’y a qu’à regarder ce qui se passe ailleurs. L’Italie, pays qui a de tout temps attiré des touristes par sa beauté naturelle, ses sites et monuments historiques, ses musées, ses théâtres, son art culinaire et ses manifestations culturelles. Ces 40 dernières années, avec les vagues massives de touristes durant toute l’année, les habitants de Rome, florence et Venise et autres villes ont fui, leurs vies ont été chamboulées.
    A Barcelone cet été, les habitants de la ville ont manifesté contre la présence excessive des touristes en les arrosant avec de l’eau.
    L’Algérie ferait bien de ne pas tomber dans les problémes du tourisme envahissant dont les conséquences néfastes seront irréparables. D’autant plus que nous n’avons ni les infrastructures ni le personnel adéquat pour un métier très difficile. Servir les hôtes est un art et surtout une mentalité que peu d’Algériens possèdent. Qui peut me dire combien il y a de toilettes publiques à Alger ? La ville la plus visitée du pays.
    On voit chaque fin d’année dans quel état est Taghit et ses environs après le réveillon, un décharge publique à ciel ouvert, il y a même des vandales qui n’hésitent pas à dégrader les parois millénaires portant des gravures rupestres, et j’en passe.
    Ce sera magnifique le jour où nous pourront prendre en charge correctement les Algériens d’Algérie et de l’étranger.
    Ne sont-ils pas des millions ceux qui partent en vacances chaque année en Tunisie? Pourquoi?

    Il existe plusieurs façons de faire du tourisme sont pour autant rien dénaturer. L’Algérie doit s’ouvrir aux touristes. Il est juste qu’elle soigne son image et redore son blason, mais pas à n’importe comment et à n’importe qu’elle prix.
    Il faut penser à un tourisme inscrit dans des créneaux spécifiques, qui s’adressent à une clientèle précise à travers des évènements à caractère sportifs et culturels. Le tourisme de masse est absolument à proscrire, partout où il existe, le coût des dommages est supérieur au bénéfice.

    lhadi
    17 septembre 2024 - 13 h 02 min

    Il faut se garder de juger avec trop de tranchant quand on porte des oeillères.

    Le citoyen algérien que je suis plaide pour une politique qui préserve et développe l’initiative individuelle à la vie sociale, à sa culture et à ses valeurs. Ce n’est pas par esprit de boutique ! C’est pour garantir les intérêts des masses laborieuses, de la nation, pour le progrès. C’est le fait qu’à une conception claire de ces intérêts et de ces objectifs, correspondants à des méthodes d’action éprouvées.

    L’ampleur et la difficulté de cette tâche sont telles qu’elles ne peuvent s’accomplir qu’en faisant appel à l’énergie, à l’esprit d’initiative, et à l’intelligence des citoyens algériens qui veulent vivre leur temps, bâtir leur avenir tout en bâtissant l’avenir du pays.

    C’est pourquoi, Il importe à la gouvernance du pays de sortir des sentiers battus et de faire preuve de hardiesse intelligente pour donner tous ses soins à une politique de préservation de la nature, de la culture et du tourisme, qui correspond à un immense besoin social et aux intérêts les plus élevés de la nation. Ainsi, sera protégé, aménagé, rendu accessible et, le cas échéant, reconstitué dans l’intérêt de tous, le patrimoine que constituent notre culture, notre histoire, notre désert, nos campagnes, nos rivages marins, nos fleuves, nos forets, nos montagnes, nettoyés des pollutions – morales, physiques, sonores, visuelles – qui les souillent.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    DZ
    17 septembre 2024 - 12 h 40 min

    NON AU TOURISME DE MASSE LALGERIE S EN TAPE DES TOURISTES

    Analyse tronquée
    17 septembre 2024 - 11 h 50 min

    On peut être d’accord avec cet article si on parle de tourisme de masse auquel l’Algérie doit éviter de tomber dans ce piège. Pour des raisons expliquées dans cet article, un tourisme polluant, dégradant,..
    aux antipodes avec la culture algerienne.

    Cependant, ilbfaut aller vers lavm diversification de l’économie et sortir des hydrocarbures (ou plutôt moins en dépendre) avec le bon mix : techno, TICs, industrie, tourisme, hydrocarbures, textile, agriculture, fructiculture,… faut se différencier versus les pays Méditerranéen. Faire du tourisme à valeur ajoutée et de niche en capitalisant sur nos atouts: littoral, montagnes, steppes et désert en s’appuyant sur les circuits touristiques à thèmes, des évènements à thèmes, des circuits sportifs (treks,..), la gastronomie , maosobs d’hotes, Sons & lumières dans le désert, des évènements musicaux, les thermes/SPA…

    En conclusion, oui il fait développer le tourisme à niche, se différencier qui profitera aux autochtones en terme de revenus et d’emplois, à l’économie mais aussi à l’image et au Soft Power Algérien.

    Abou Stroff
    17 septembre 2024 - 11 h 30 min

    apparemment, si le commentateur ne brosse pas dans le sens du poil, il a de fortes chances de ne pas être publié. pourtant AP nous a l’habitude de publier des idées qui sortent des chemins battus.

    dommage pour la liberté d’expression et vive la laudation tout azimut!

      Cubano1997
      18 septembre 2024 - 1 h 11 min

      Tu es omniprésent sur ce site pour insulter l Algérie, qui te paye pour faire ce sale boulot ???Je sais que tu n es pas un compte algérien , et que tu viens déverser ta haine et ta propagande scélérate sioniste contre l Algérie.

        Anonyme
        18 septembre 2024 - 20 h 25 min

        Il est trop stupide et croit impressionner ici avec ses envolées lyriques bidons depuis son canapé en France.

    Abou Stroff
    17 septembre 2024 - 10 h 25 min

    « En Algérie, le tourisme n’a jamais décollé. Pourtant, le pays recèle des trésors touristiques splendides. » avance K. B..

    je pense que le tourisme n’a jamais décollé en Algérie, pour la simple raison que la rente prétrolière permet de couvrir tous nos « besoins » et qu’il n’y a pas lieu, pour ceux qui contrôlent la distribution de la rente, de développer des activités (le tourisme, entre autres) qui pourraient remettre en cause le pouvoir qu’ils exercent sur la société dans son entièreté.

    en effet, si des activités à forte valeur ajoutée (le tourisme, entre autres) se développaient en dehors du contrôle des couches qui dominent le système basé sur la distribution de la rente et sur le prédation, le pouvoir de ces dernières s’amenuiserait et elles risqueraient de disparaitre en tant que couches dominantes.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que si l’Algérie (ou plus précisément,le pouvoir algérien) refuse de faire du pays un « dépotoir touristique », c’est, tout simplement parce que le secteur des hydrocarbures couvre nos besoins en dévises fortes.
    autrement, nous aurions fait les mêmes choix que les pays dépourvus de ressources nécessaires au fonctionnement du capitalisme mondialisé et nous aurions ouvert* nos frontières aux « hommes aux écus ».

    *je pense qu’il est tout à fait ridicule d’expliquer « l’absence d’investissement dans le secteur touristique depuis les années 1980, comme un choix politique légitime et vertueux ».
    en effet, je pense que le régime algérien a simplement choisi le solution de facilité qui consiste à exporter les hydrocarbures pour profiter des bienfaits de la rente, sans avoir à gérer des secteurs (le tourisme, entre autres) qui exigent des compétences spécifiques, lesquels compétences peuvent, à terme, remettre en cause le pouvoir des couches rentières indigènes sur la société.

    wa el fahem yefhem.

    PS: la france (4ème destination touristique, au niveau mondial) qui reçoit en 2023, 98 millions d’arrivées en France et enregistre des recettes de 63,5 milliards, est elle un dépotoir?

    Salim Samai
    17 septembre 2024 - 8 h 54 min

    Bon DEBAT! Le dilemme est dans le tourisme et TOUTE l`ECONOMIE! 100% ou 49%.

    1)- Developper « En 24h » en TOUT OUVRANT puis « Remettre les Clés » á Amazon, Bill Ackman, El Khalij & les Corsaires-Casino de Wall Street qui deja POSSÈDENT les USA & MAINTS pays OU…….
    2)- « Gerer son Gourbi Cahin Caha á la Cuba » & INDEPENDANT fidéle au Serment! Je n´ai PAS reponse!

    Cubano1997
    17 septembre 2024 - 8 h 46 min

    Le tourisme de masse vers les pays du Sud est toujours synonyme de tourisme sexuel, plusieurs pays que je ne citerai pas par respect pour leurs populations sont devenus des  » bordels lowcost  » pour tous les prédateurs et autres frustrés occidentaux .On a vu des smicards se comporter comme des nababs au milieu de gens plus pauvres qu eux, surtout à cause d un taux de change scandaleusement avantageux pour ces charognards qui s autorisent un droit de cuissage sur des gamines qui n ont pas d autre choix pour survivre. Ces neocolons ne seront jamais les bienvenus dans un pays fier et rugueux comme l Algérie. Ceux qui veulent suivre le modèle de certains pays voisins et autres n ont qu à aller voir sur place le résultat .

    Nif_Dz
    17 septembre 2024 - 6 h 16 min

    Nôtre mentalité d’Algériens est à mille lieues de celle des marocains et des tunisiens. On en veut pa du touriste arrogant.
    Elle est résumée dans cette vidéo :
    https://youtu.be/T1Pu1dUc5mk?si=6aTBFY9HC9Gxrqpr

      BENYOUNES
      17 septembre 2024 - 8 h 50 min

      Mr. Khider Mesloub,
      Je n’ai rarement été d’accord avec nombreux de vos écrits, ce qui est normal, vu votre position …
      Mais là, votre analyse du tourisme, je vous tire chapeau bas et vous dit merci.
      Je suis un grand voyageur à travers le Monde. D’abord je confirme les nuisances du tourisme de masse et surtout ses nombreuses conséquences négatives.
      Je partage votre point de vue d’autant que vous signalez les nuisances occidentales et orientales, ce qui est juste et partial.
      Oui pour le tourisme, mais un tourisme responsable. Non pour un tourisme  » sauvage, destructeur et irresponsable ‘
      Nous sommes un pays millénaire, pluriel et ancré dans nos traditions millénaires que nous aimerions sauvegarder car riches sociales et solidaires.

      linadz
      17 septembre 2024 - 16 h 47 min

      pourtant des milliers d’algériens remplissent les caisses de la turquie l’espagne et même en tunisie sa se permet de l’arrogance envers les algeriens
      les pays autour ont volés notre patrimoine les commentaires qui disent craindre le tourisme a cause de la debauche … viennent des bousbiriens qui ne veulent pas de tourisme en algerie ils inondent les pages sur la decouverte de l’algerie avec leur propagande nous sommes triplement perdant l’algerien donne sont argent pour être méprisé à l’etranger, l’algérie est inconnue ce qui permet aux bousbiriens de salir notre image librement (je vous invite a voir les stats de la deliquance des clandestins en europe), les bousbirien et nigérien remplissent l’algerie a la place

    Brahms
    17 septembre 2024 - 4 h 47 min

    Bravo au journaliste K.M, il a très bien résumé le concept du tourisme international.

    En effet, j’ai déjà discuté avec des catholiques sur leur séjour en vacances et eux, sur leur lieux de travail, ils racontent leurs histoires coquines pendant leurs vacances.

    Ils disent à chaque fois, j’ai été en Hollande pour coucher avec une hollandaise et après ça va en Belgique pour faire la même chose et ça repart en Allemagne pour aller voir des femmes et ça finit en Espagne ou en Angleterre et ainsi de suite.

    Ne croyez surtout pas les touristes catholiques qui font des 1000 à 3000 kilomètres pour aller voir des cailloux ou du sable ou pour boire un café. Regardez la Thaïlande, les femmes sont toutes contaminées
    de sida, hépatite B car pauvres et sans emploi ce que savent ces touristes étrangers prédateurs.

    La pauvre Thaïlandaise va donc vendre son corps pour 50 euros au touriste étranger qui va après repartir dans son pays comme si de rien n’était alors qu’en France, il serait poursuivi en justice.

    Exemple d’une audience au Palais de justice de Castres

    1°) Une vingtaine d’hommes concernés, âgés de 20 à 68 ans. Pour la plupart mariés et père de famille. Bilan des sanctions : des amendes de 300 à 700 euros assorties d’un « stage » de responsabilisation. L’habituelle foire aux excuses a été convoquée lors de l’audience au tribunal de police : « ma femme est ménopausée », « ma compagne m’a trompée », « je ne savais pas que c’était interdit de leur téléphoner »… En attendant, des courriers ont été envoyés à leur domicile pour la convocation au « stage ». Histoire de ne pas laisser trop vite la place à l’oubli… Derrière ces violences sexuelles, un réseau de jeunes femmes originaires d’Amérique Latine. Autrement dit, une organisation tierce qui a permis leur venue et leur exploitation…

    Autre exemple dans la ville d’Argentan

    2°) Un homme de 43 ans condamné à effectuer un « stage ». La victime, une nouvelle fois mineure, 17 ans. L’excuse toute trouvée : « je ne savais pas ». Le condamné les faisait venir chez lui. Livrées à domicile. Par le proxénète. Comme des pizzas ? A la barre du tribunal d’Argentan, l’individu a reconnu tous les faits, sauf la connaissance de l’âge de la victime. Et une bonne inscription au casier au cas où l’envie de récidiver lui viendrait ?

    Même si la Fondation Scelles aurait souhaité des peines plus sévères, considérant la gravité des violences perpétrées et leurs conséquences, nous nous félicitons des actions concrètes de la mise en œuvre de la pénalisation des « clients » prostitueurs que la loi 2016-444 rend responsables de la perpétuation d’un système d’exploitation qui touche d’abord les femmes et les filles. La fin d’un monde peut-être, ou le commencement de la fin pour ces hommes qui se croient à l’abri en passant par internet, au-dessus des lois, innocents. Mais bizarrement, quand on leur demande de se mettre à la place de leur compagne et d’imaginer, un instant, que cette dernière soit condamnée, elle aussi, pour un achat d’actes sexuels, ils ne l’envisagent pas : « ce n’est pas possible », « je la quitte », « je la tue », « les femmes n’ont pas les mêmes besoins que nous »… Il reste encore beaucoup de travail… et beaucoup de place pour les sanctions qui viendront assécher les réseaux de traite et de proxénétisme et tous ceux qui profitent de cette exploitation, « clients » compris.

    En vérité, sur 10 millions de touristes étrangers, si vous avez 1 million de prédateur sexuel, ils vous transformeront votre pays en poubelle avec un seul billet de 50 € comme au Maroc, Thaïlande.

    Il faut faire comme en Australie, le douanier pourra chercher dans le passé du touriste étranger et annuler son visa sur le champ pour un vol retour dans l’instantané via une base de données.

    Algérien Pur Et Dur
    16 septembre 2024 - 23 h 22 min

    Comme le dit l’adage, « la meilleure des choses est celle du juste milieu » (« خير الأمور أوسطها »). Depuis les années Boumediene dans les années 60, bien avant la présidence de Bouteflika, l’Algérie a négligé le tourisme, se confinant ainsi dans un isolement qui fait que peu de pays la connaissent, et ceux qui en ont entendu parler peinent à la situer sur une carte. C’est l’inverse pour le Maroc et même la Tunisie, bien plus familiers, bien qu’ils ne disposent pas de richesses naturelles touristiques comparables à celles de l’Algérie.

    Cette approche extrême ne nous a guère servi, tout comme l’autre extrémité — une ouverture excessive à l’image du Maroc — n’aurait pas été plus bénéfique. Adopter une voie médiane pourrait nous éviter les écueils décrits dans cet article. Un tourisme ciblé, misant sur la qualité plutôt que sur la quantité, serait bénéfique pour l’Algérie et les Algériens. Continuer à vivre caché du reste du monde n’est pas une solution optimale pour notre développement.

      Salim Samai
      17 septembre 2024 - 8 h 59 min

      Bon DEBAT! Le dilemme est dans le tourisme et TOUTE l`ECONOMIE! 100% ou 49%.

      1)- Developper « En 24h » en TOUT OUVRANT puis « Remettre les Clés » á Amazon, Bill Ackman, El Khalij & les Corsaires-Casino de Wall Street qui deja POSSÈDENT les USA & MAINTS pays OU…….
      2)- « Gerer son Gourbi Cahin Caha á la Cuba » & INDEPENDANT fidéle au Serment! Je n´ai PAS reponse!

      Salim Samai
      17 septembre 2024 - 9 h 02 min

      Merci! « La meilleure des choses est celle du juste milieu » (« خير الأمور أوسطها »). Bonne Philosophie + « Ijtihad »!

    Le Chat Botté
    16 septembre 2024 - 23 h 10 min

    Pour résumer tout ce chari vari on appélerait ca du tourisme bas de gamme.
    Dormir a la belle étoile dans des parks d’attraction ou des bordures de rue et se nourrir d’une tranche de Pizza n’apporte rien du tout ni au pays ni a l’image qu’ils vont laisser derriére eux.
    En bout de ligne il vaut mieux qu’ils restent chez-eux. Ils vont tout au mieux soulager les éboueurs de leurs résudus.

      Cubano1997
      17 septembre 2024 - 7 h 41 min

      Pas de tourisme sexuel en Algérie !!!j ai vu dans plusieurs pays les ravages de ces prédateurs qui se comportent comme en terrain conquis, qui insultent les populations autochtones, les traitant  » d animaux  » et qui  » achètent des gamines de 16 ans pour 10 euros pour satisfaire leur libido de dépravés. Jamais ce tourisme pour l Algérie qui est un pays riche qui n a pas besoin de cette racaille neocoloniale. Un peu de vrais touristes respectueux de nos traditions c est mille fois mieux que c’est hordes de barbares imbéciles et sans scrupules. J ai vu les ravages de ce tourisme merdique en République Dominicaine, à Cuba, au Brésil, en Afrique….Cet article est totalement déconnecté de la réalité et même irresponsable.

    M'hand eldjidj
    16 septembre 2024 - 23 h 01 min

    Excellente contribution !.
    C’est une politique suicidaire qui nous créerait de graves troubles dans notre société . Je privilégie uniquement le tourisme régional uniquement pour les Algériens .

    Anonyme
    16 septembre 2024 - 22 h 55 min

    L’Algérie a vocation à devenir un paradis touristique pour les Algériens.

    L’Algérie peut et doit investir dans des infrastructures de qualité, une formation de qualité, pour que le peuple Algérien puisse profiter de la diversité et de la beauté de notre merveilleux pays, sans avoir envie de prendre l’avion pour de simples vacances.

    Quant aux étrangers, ils peuvent venir, à condition qu’ils viennent pour découvrir un peuple et sa civilisation.

    Pour éviter les travers dont ce plaignent les Espagnols et d’autres, on peut imaginer de mettre en place une taxe d’entrée très couteuse – 1000 à 5000 euros par touriste – afin de filtrer les entrées, et utiliser cet argent pour améliorer les infrastructures locales.

    Ainsi, on éviterait d’acceillir tous ces occidentaux miséreux qui pourraient être tentés de s’imaginer que venir en Algérie, c’est comme aller dans les dépotoirs à petits blancs en mal de nostalgie coloniale, comme dans la narco monarchie de l’ouest.

      yassine
      17 septembre 2024 - 10 h 54 min

      taxe de 1000 à 5000 euros hahahaha mais vous etes completement à côté de la plaque. Il y a des pays où les infrastructures sont excellentes qui ne demandent pas un centime et c est en Algerie ou les dechets et la saleté est partout sans infrastructures que vous souhaitez arnaquer les gens. Je suis algerien mais dans les commentaires je ne lis que de la vantardise du blabla vous vous voyez trop beau alors que rien en Algerie ne permet d’acceuillir des tourstes et encore moins notre mentalité fermée. Expliquez moi pourquoi bcq d algeriens passe leurs vacances dans la petite tunisie alors qu ici le littoral est énorme. Arretons de fanfaronnet et surtout de nous vanter, (…) que du blabla nettoyons deja le pays avant ne serait ce qu envisager le tourisme local en algerie

        Anonyme
        17 septembre 2024 - 16 h 10 min

        On en veut pas des touristes qui vont dans ta narco monarchie.

        Avec une taxe exhorbitante, on est sûr de ne pas recevoir les déchets de l’occident dégénéré, ils iront en Thailande, au Maroc ou au diable, c’est pas notre problème.

          yassine
          19 septembre 2024 - 14 h 37 min

          les déchets des autres pays? mais c est quoi cette mentalité de victimes qui ne se remet jamais en question?? c est tellement choquant ce sont les mains des occidentaux qui ont salit comme jamais l Algérie ou celle des algériens? quelle honte de rejeter systématiquement la faute sur les autres au lieu de tout faire pour changer, quelle mentalité de perdants pessimistes, quelle déception de voir mon peuple si faible, ca vraiment mal. Vous criez tahia DZ et vous salissez sans vergogne chaque parcelle de l Algerie cherche l erreur ou l hypocrisie là dedans!:

    Saïd belkam
    16 septembre 2024 - 22 h 55 min

    Comme c’est maintenant c’est le top du top. Chez la famille , à peine une journée à la mer sur 3 semaines , petits resto, balades et les causeries entre amis. Je ne peut me permettre de parler au nom du pays car je suis un immigré sur la politique touristique mais je ne passe plus mes vacances qu’en Algérie et je serai écoeuré de voir mon premier pays envahi par les ingrats ,irresponsables et irrévérencieux occidentaux sur la terre des martyrs. PS: J ‘espère visiter notre désert dans un avenir proche.

    Lyes Oukane
    16 septembre 2024 - 22 h 45 min

    Une étude récente et poussée de l’INTC ( Institut National de Cartographie et de Télédétection ) sous le patronage du Ministère de la Défense Nationale nous révèle que le littoral algérien mesure 2148 km exactement et non pas 1600 km ou même 1200 km selon les sources qui n’expliquaient jamais que ces deux mesures correspondaient à une ligne droite imaginaire partant d’un point extrême de l’est de notre pays à un autre à l’ouest ( communément appelée à vol d’oiseau ) .
    Cette nouvelle mesure exacte et réelle ,cette fois, a été donné par l’APS ( Algérie Presse Service ) fin juin 2023 .

    Luct
    16 septembre 2024 - 22 h 32 min

    La grande Algérie à raison de maintenir un protectionnisme anti prédation pédophile , libertine et dépravé, anti touristisex

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