L’Afrique fournisseur de ressources pour l’Europe : merci le libre-échange !

Europe libre-échange
La relation Afrique-Europe révèle des déséquilibres profonds. D. R.

Une contribution du Dr A. Boumezrag – Le libre-échange, ce concept si séduisant en apparence, est souvent présenté comme la clé d’une prospérité partagée entre nations. Il promet l’ouverture des marchés, la circulation des biens et la création de richesses mutuelles. Mais pour l’Afrique, l’histoire du libre-échange avec l’Europe ressemble davantage à un échange de promesses contre des réalités bien plus amères.

Depuis des décennies, l’Afrique se voit offrir un accès au marché européen en échange de l’ouverture de ses propres frontières commerciales. Ce qui pourrait sembler être un accord gagnant-gagnant s’avère, à bien des égards, un jeu à somme nulle, ou plutôt à sens unique. Sous couvert de partenariat, l’Europe continue d’aspirer les richesses naturelles africaines, tandis que les pays africains peinent à s’industrialiser et à diversifier leurs économies.

Le mythe du libre-échange : une liberté enchaînée

En théorie, le libre-échange devrait permettre à chaque pays de se spécialiser dans ce qu’il produit de mieux, pour ensuite échanger ses produits avec d’autres. Pour l’Afrique, cela signifie exporter ses matières premières – pétrole, métaux, cacao, et autres richesses naturelles – vers l’Europe, où elles sont transformées en produits finis, vendus ensuite à des prix bien plus élevés. L’Afrique reste donc enfermée dans une dépendance à l’exportation de ressources brutes, tandis que l’Europe, elle, engrange les bénéfices de la transformation industrielle.

Cette dynamique n’est pas sans rappeler le colonialisme d’antan. A l’époque, les puissances européennes contrôlaient directement les territoires africains pour en extraire les ressources. Aujourd’hui, c’est par des accords commerciaux que l’Europe continue de puiser dans les trésors africains, en maintenant une structure économique déséquilibrée. La dépendance s’est institutionnalisée sous des termes plus modernes : «partenariat», «coopération», «développement durable». Mais au final, l’Afrique reste un fournisseur officiel de matières premières, tandis que les promesses de développement industriel local restent des vœux pieux.

Le cheval de Troie du libre-échange

Les Accords de partenariat économique (APE), signés entre l’Union européenne et les pays africains, sont l’illustration parfaite de ce paradoxe. Présentés comme des accords équitables favorisant le développement des échanges, ils obligent souvent les pays africains à ouvrir leurs marchés aux produits européens subventionnés. Le secteur agricole, par exemple, en souffre particulièrement : les petits producteurs africains ne peuvent concurrencer les produits européens, souvent vendus à des prix bien inférieurs grâce aux subventions de la Politique agricole commune (PAC).

Ainsi, l’Europe prêche la doctrine du libre-échange tout en protégeant farouchement ses propres secteurs économiques. Ce n’est pas du libre-échange, mais du libre-accès aux marchés africains, unilatéralement favorable aux intérêts européens. L’ironie ici est mordante : ce qui est vendu à l’Afrique comme une opportunité de développement économique est en réalité un cheval de Troie, un mécanisme qui maintient les économies africaines dans une dépendance structurelle.

La fuite des richesses et des talents

Le commerce inégal ne se limite pas aux matières premières. Un autre aspect de ce libre-échange déséquilibré concerne la fuite des cerveaux. Chaque année, des milliers de jeunes Africains, formés dans leurs pays d’origine, partent en Europe ou en Amérique du Nord à la recherche d’opportunités économiques. Ce phénomène, connu sous le nom de fuite des cerveaux, prive les pays africains de leur capital humain le plus précieux, freinant leur potentiel de développement.

L’ironie est double : l’Afrique investit dans l’éducation de sa jeunesse, mais n’offre pas les opportunités nécessaires pour les retenir. Ce sont donc les pays européens qui bénéficient indirectement de cette main-d’œuvre qualifiée, sans avoir eu à supporter les coûts de formation. Une fois de plus, l’Afrique échange sa richesse contre des promesses – cette fois-ci sous la forme de ses talents.

Un cycle d’endettement et de dépendance

Le cycle de dépendance se renforce également par le biais de l’aide au développement et des prêts internationaux. Sous couvert d’investissements, l’Europe et les institutions financières internationales accordent des prêts aux pays africains, avec des conditions souvent strictes. Ces prêts servent à financer des projets d’infrastructure, mais l’endettement qui en résulte freine la capacité des gouvernements africains à investir dans des secteurs stratégiques comme l’industrie ou la technologie.

Ce cycle de l’endettement, souvent accompagné de programmes d’ajustement structurel, empêche les pays africains de se libérer de l’emprise économique européenne. En échange de cette «aide», ils cèdent une part importante de leur souveraineté économique, en adoptant des réformes imposées depuis l’extérieur. L’Afrique, au lieu de prospérer, reste piégée dans un système d’asservissement économique modernisé.

La «liberté» véritable : un rêve encore à conquérir

Au final, cette relation Europe-Afrique, qui se présente sous les auspices de la coopération et du libre-échange, révèle des déséquilibres profonds. L’Afrique continue d’être perçue comme un réservoir de ressources, à la fois naturelles et humaines, que l’Europe exploite pour maintenir sa propre prospérité. Ce n’est pas un échange de liberté, mais une liberté échangée – troquée contre des accords qui enchaînent davantage l’Afrique dans la dépendance.

Pour briser ce cycle, l’Afrique doit non seulement repenser ses relations commerciales avec l’Europe, mais surtout valoriser ses ressources localement. Cela implique des politiques industrielles audacieuses, la création d’infrastructures locales pour transformer ses matières premières et des investissements dans l’éducation pour retenir ses talents.

L’avenir de l’Afrique ne se trouve pas dans une Union euro-africaine hypothétique où les règles du jeu sont fixées par les puissances du Nord, mais dans la capacité du continent à reprendre le contrôle de ses ressources et de son destin économique.

La véritable liberté pour l’Afrique ne viendra pas des accords de libre-échange, mais d’une rupture avec ces mécanismes qui la maintiennent dans une position de fournisseur officiel de ressources pour l’Europe. Merci le libre-échange ? Pas si sûr. Le véritable défi est de faire de cette «liberté» un concept tangible plutôt qu’un prétexte à l’exploitation perpétuée.

En conclusion, la dynamique commerciale actuelle entre l’Afrique et l’Europe, sous couvert de libre-échange, révèle des mécanismes profondément inégaux qui perpétuent une exploitation néocoloniale. Loin de favoriser un développement partagé, ces échanges déséquilibrés transforment l’Afrique en simple fournisseur de matières premières et de talents pour les économies européennes. La promesse de liberté économique se transforme en une dépendance systémique où l’Afrique troque ses richesses contre des illusions de progrès.

Pour inverser cette tendance, l’Afrique devra prendre en main son propre destin en développant des industries locales, en transformant ses ressources sur place et en créant un marché interne fort. La véritable liberté, pour l’Afrique, réside dans sa capacité à sortir de cette relation asymétrique et à redéfinir les termes de son engagement commercial avec le reste du monde.

Le véritable libre-échange ne se mesure pas en promesses échangées contre des ressources brutes, mais en la capacité d’une nation à transformer ses richesses pour son propre développement. L’Afrique ne peut se contenter d’être le fournisseur officiel de l’Europe si elle aspire à la liberté économique

La liberté ne s’octroie pas ; elle se conquiert. L’Afrique doit se libérer de la dépendance économique imposée pour saisir véritablement son avenir.

A. B.

Comment (16)

    Algerien Pur Et Dur
    21 septembre 2024 - 20 h 32 min

    Parlant de libres échanges, pourquoi ne pas s’étendre sur la récente interdiction d’une pâte à tartiner en France qui est devenue le symbole des déséquilibres de l’accord de coopération économique signé entre l’Algérie et l’Union européenne en 2002, et entré en vigueur en 2005. Cet accord, censé éliminer les droits de douane pour stimuler le développement économique, a eu des résultats décevants. Au lieu de favoriser une transformation économique réelle, il a surtout transformé l’Algérie en un véritable dépotoir pour les produits européens, notamment français, qui auraient pu être fabriqués localement. Les bénéfices attendus en matière de modernisation et de diversification se sont révélés très limités.

    Selon certains observateurs, l’assistance technique et financière promise a plutôt conduit à une « clochardisation » de l’économie algérienne sous l’ère Bouteflika, exacerbant la dépendance du pays à des importations parfois absurdes, telles que des pommes des Alpes alors que l’Algérie en produit en quantité, ou encore du sable importé d’Espagne alors que le pays repose sur le plus grand désert du monde. Le paradoxe est aujourd’hui flagrant : même une simple pâte à tartiner se voit bloquée à Marseille pour des raisons liées à un lait pourtant d’origine française, illustrant l’absurdité d’une relation commerciale déséquilibrée.

    Ce qui aurait dû être un partenariat de coopération s’est en réalité transformé en un mécanisme profitant surtout à une seule partie, l’Europe et particulièrement la France. La diversification économique, pourtant l’un des principaux objectifs, semble reléguée aux calendes grecques, perpétuellement repoussée et jamais concrétisée.

    Les objectifs initiaux de l’accord incluaient également le renforcement du dialogue politique et la promotion de l’État de droit. Cependant, cette volonté parait paradoxale lorsqu’elle émane d’un pays qui peine à l’appliquer chez lui. En effet, la France (de même que l’Espagne et l’Allemagne avant elle) a récemment reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, en contradiction avec le droit international et les résolutions des Nations Unies. Cette décision a non seulement jeté un doute sur la cohérence de ses engagements à l’étranger, mais elle a aussi soulevé des interrogations sur la crédibilité de ses politiques.

    De plus, le gouvernement actuel Michel Barnier en France, souvent surnommé le « gouvernement des perdants », reflète un dysfonctionnement démocratique. Comme on le sait tous, ce surnom lui a été attribué car il représente à peine le parti ayant gagné les élections, mettant ainsi en lumière un système politique qui semble déconnecté des résultats électoraux. Cette situation fragilise davantage la légitimité de la France à promouvoir l’État de droit ailleurs et particulièrement s’en donner comme exemple aux algériens, alors qu’elle en fait fit.

    Face à ces déséquilibres, il paraît crucial pour l’Algérie (et l’Afrique) de reconsidérer ses partenariats économiques. Peut-être est-il temps de mettre fin à cet accord d’association avec l’Europe et de chercher des partenaires plus respectueux et équitables. Après tout, l’Algérie n’a aucune leçon à recevoir d’un pays où la légitimité politique est elle-même contestée.

    Raïss
    18 septembre 2024 - 19 h 54 min

    Tant que la corruption africaine fera ce business avec les sangsues d’Afrique, les Européens sous la présidence de van der Leyen, la vampire nazi allemande, l’Afrique restera dans la boue jusqu’au cou.

    Brahms
    18 septembre 2024 - 8 h 04 min

    L’Europe refuse la pâte à tartiner El Mordjene et ça parle de libre – échange ?

    Ces gens sont affiliés aux USA, ils suivent juste la feuille de route américaine et quand leur caisse financière devient vide avec les salaires et primes qu’ils se versent abondamment, ils envoient des représentants pour signer des accords afin de nous pomper notre cash disponible.

    Il n’y a rien d’intéressant. Faîtes le calcul, avec Bouteflika, on a perdu plus de 2 milliards d’euros en
    mode accord d’association donc que de la perte financière.

    En clair, le seul pays fort c’est l’Allemagne mais les autres pays sont à la ramasse comme la (Roumanie, Pologne, Hongrie, Grèce) en sorte que l’Europe compense leurs faiblesses en venant chez nous.

    Ainsi, on paie pour eux via des vases communicants comme les (accord d’association ; libre – échange ; taxe de douane) et autres formules toutes trouvées par ces aigrefins.

    A éviter, surtout que ces gens préfèrent (l’entre soi) donc qu’ils restent ainsi entre 28 pays européens.

    la france s'attaque à l'économie algérienne, il n'y a pas que le cas el mordjene, il y a le transporteur maritime de marchandises, CMA CGM
    17 septembre 2024 - 22 h 27 min

    en voilà une information qui passe inaperçu, et elle est très grave et porte atteinte à notre économie. la france bloque les exportations algériennes d’une manière très vicieuse. elle favorise les produits marocains aux notres, surtout si la chine envisage d’exporter vers l’europe via l’algérie. en effet la société de transport française a subitement et sans aucune explication logique vient d’augmenter ses tarifs d’exportations vers la france et l’europe. l’algérie est deux à trois fois plus chère que le maroc. si c’est pas une agression pure et simple, je ne sais pas comment on l’appelle. n’importe quel pays à notre s’insurge contre cette discrimination.
    ENCORE DU SILENCE ALGERIEN
    et si la chine choisira le maroc n’allez pas pleurer. Comme d’habitude on n’agit jamais sur le moment, mais toujours une fois que le mal est fait et que c’est trop tard! comme d’habitude on n’anticipe pas, on ne prévoit pas, on n’a aucune vision du futur, vraiment aucune, et on va être laminé par ce couple diabolique france maroc !
    monsieur tebboune, où est le grand port algérien ? combien, de bateaux de fret, disposons-nous  ? qu’attendons-nous pour augmenter notre flotte pour ne pas être des victimes de la politique française anti algérienne et toujours promarocaine ???

    Anonyme
    17 septembre 2024 - 16 h 08 min

    Libre échange hors hydrocarbures n existe pas, vous avez tt importé de ces pays depuis vos indépendances . Et qd on veut le faire il y a des obstacles et du protectionnisme de leurs parts, la pâte à tartiner algérienne en est un bon exemple..Le gaz le pétrole ils ne le bloquent pas et ne les réacheminement vers leurs destinataires non plus…C est un rapport de force tt simplement qui leur est favorable.

    Luca
    17 septembre 2024 - 11 h 50 min

    Avec la France et les pays européens, vous avez à faire à des grands racistes et des pervers jusqu’à dans l’âme. C’est dur de faire plus pervers que ces gens là, dieu l’a fait une fois , mais je peux vous garantir que il ne recommencera plus , il fera autre chose que cette inutilité qui brave inutilement

    Salim Samai
    17 septembre 2024 - 9 h 19 min

    Il n´y a JAMAIS eu de « Libre Echange », ni JADIS ni AUJOURD`HUI!
    Etat, Geopolitique, Containment par l`Exemple et les SUBVENTIONS furent toujours á la pointe!
    S´il y avait « Libre Echange » recemment, la Chine aurait TOUT ACHETÈ en Europe & aux USA!

    Quand NY/Londres/Paris dominait le NARRATIVE, il n´y avait PAS de « Desinformation » & « Libre Echange »!
    Quand les GUEUX ont GRANDI, Chine & « Poutine » font « DESINFORMATION » & « Concurrence Deloyale »! « Seul » Tik Tok-Iran-Caracas-Hamas-Hizbolah-Damas « MANIPULE & MENT »! Israel-USA « Se Defend » & dit que « Verite, Women´s Lib. & Democratie »!

    l'europe fait du protectionnisme vicieux, le cas d'el mordjene un exemple qui va tout exploser
    17 septembre 2024 - 6 h 03 min

    l’europe adopte la politique « fait ce que je te dis mains ne fait pas ce que je fais ». l’algérie a raison de remettre en question les clauses des échanges économiques avec l’europe qui sont carrément à l’avantage de l’europe. on est passé de 250 milliards de réserves de Change à 50 milliards en l’espace de 8 ans, en faveur de l’europe et surtout de la france qui pleurniche et qui inverse les rôles pour justifier l’alignement illégal, car ils sont corrompus par le makhzen, sur le maroc.
    macron et les isonistes paye certains journalistes corrompus et malhonnêtes pour déverser tous le sjours aux francais des mensonges pour justifier la prise de position illégale et unilatérale de macron pour la marocanité du sahara. sahara occidental qui n’a jamais été marocain ni historiquement, ni ethniquement, ni juridiquement. le maroc non seulement colonise illégalement et contre les résolutions onusiennes, un pays voisin, mais pire encore, il commet des crimes contre l’humanité que la france censure.
    le cas de la pâte el mordjene est très édifiant. comment on interdit un produit sous prétexte qu’il y a du lait dedans, alors que le lait en question et qu’utilise el mordjene vient de l’europe? el mordjene doit jouer sur ça, pour faire rentrer ces produits qui sont sous embargo européen.
    l’europe s’est dotée d’une législation sur les importations, qui est faite sur mesure pour protéger leur marché au détriment surtout des pays pauvres et africains. l’europe fait tout pour que l’afrique assure l’approvisionnement en matières premières, tandis que l’Afrique doit rester un marché pour les produits euroépens, c’est ça la réalité, sous prétexte que les produits africains ne correspondent pas aux normes européennes. et pour répondre aux normes europeennes, les produits africains couteront deux fois plus cher et dont le seul qui tire profit de cette hausse des prix de revient , c’est bien entendu l’europe d’une manière indirecte.
    VOILA POURQUOI J’AI TOUJOURS DIT QUE L’ACHAT DE LA RAFFINERIE AUGUSTA EN ITALIE EST UNE EXCELLENTE AFFAIRE POUR SONATRACH, CAR ELLE EST DANS L’ESPACE SCHENGEN, ET L »ALGERIE QUI N’EXPLOITE PAS CETTE AFFAIRE CONVENABLEMENT PERD BEAUCOUP D’ARGENT. CAR QU’EST-CE QUI EMPÊCHE SONATRACH D’OUVRIR DES STATIONS D’ESSENCE EN EUROPE, A L’IMAGE DE TOTAL, BP, SHELL EST….? en tout cas ce que feraient les saoudiens ou les russes s’ils avaient acheté cette affaire dont ils regrettent à mort; merci à l’italie de nous l’avoir vendu !!!!

      oud
      17 septembre 2024 - 10 h 26 min

      la Norvège petit pays de 5 millions d habitants exportateur de pétrole qui ne fait pas partie de l u e . détient 1500 milliards de réserves de Change .
      a méditer

        Djabous
        17 septembre 2024 - 12 h 33 min

        La Norvège détient une somme colossale qui dépasse les 30 000 milliard de $.

          Anonyme
          17 septembre 2024 - 17 h 15 min

          Source svp sur ces 30 milles milliards de dollars que détiendrait la Norvège ? Si i c’est le cas la Norvège devrait le convertir en or vu la dette abyssale des états Unis et premier imprimeur du dollars, je dis ça au cas il ferait une chute phénoménale le dollars américains, ça reste du papier. c est bcp plus facile à faire pour les états unis d imprimer. La Norvège devrait prendre les devants au cas où si elle possède bien cette somme phénoménale mais je pense que la France et les USA et anglais lui auront piqué tt ce fric par n importe quels moyens, même la guerre mais ça fait de la Norvège un pays très puissant financièrement même devt ces endettés d américains et f européens si c’est le cas. J attend votre source bien-sûr si vous le voulez bien ?

        Y A RIEN A MEDITER
        17 septembre 2024 - 12 h 35 min

        Franchement y a rien à méditer quand tu as un petit pays avec à peine 5 millions d’habitants, qui est dans le marché économique européen donc pas de restriction économique à l’exportation, 3ieme exportateurs au monde du pétrole et du gaz, après la russie et l’arabie saoudite, pas d’industrie notable, à part les usines de saumon, pas de problème d’eau, pas d’autoroutes, routes simples et un réseau routier à deux voies (il relie 15 villes au total, contre des milliers de villes « éparpillées façon puzzle » en algérie, qui fait 8 fois sa superficie, pas de mosquées dont l’entretien coute de l’argent à la collectivité (églises) en milliers, leur bouffe est limitée à deux ou trois poissons et cheese burger, etc. y a rien qui me fait rêver dans ce pays.
        par contre, on a tout intérêt à méditer le modèle turc, et son partenariat avec les USA,

          oud
          17 septembre 2024 - 14 h 21 min

          @Y A RIEN A MEDITER
          tu veux faire de nous des Dönme des girouettes qui mangent a tout les râteliers premier pays musulman a avoir reconnu Israël .
          pour tenir de tels inepties tu doit être d un gabarit exceptionnel si la connerie se mesurerai tu servirais de mètre étalon .
          toi et ton model turc ont s’en passera ont est pas a vendre

          @oud si ça te dérange toi, personnellement, les algériens non, tu n'as qu'à vivre en algérie et être algérien
          17 septembre 2024 - 22 h 10 min

          je te fais savoir que les algériens vont se soigner en turquie, que les algériens s’habillent chez les turcs, que les algériens rêvent tous de partir en vacances en turquie, que les trabendistes achètent qu’en turquie, que la turquie dispose des technologie avancées, grace aux américains, que même les russes ne peuvent concurrencer, ni en syrie ni en azerbaidjan vs arménie etc.
          maintenant si toi un partenariat algéro américains c)te dérange car tu es marocains, c’est ton problème, mais reste loin des algériens ! tu n’a aucun argument pour justifier tes propos haineux envers les USA, que j’entends et je lis chez les marocains dès qu’on cite un partenariat algéro américain.
          tout ce que nous exportions à l’étranger et ça va de sonatarch à l’agriculture, est le fruit de la technologie américaine, tout !

          Anonyme
          18 septembre 2024 - 19 h 54 min

          Moi juste j attendais la source de Djabous qui a sorti un chiffre colossal . Hada maken il y a rien à méditer comme tu le dis. La Turquie va très mal en interne due à l inflation , il faut jamais confondre tourisme et résident, il y a un monde qui les sépare. Après oui ils sont bosseurs et c est vrai pas chez nous et c est ça qui faudrait voir Tebboune en premier lieu, le travail .

    Le Chat Botté
    17 septembre 2024 - 3 h 33 min

    L’Afrique fournisseur de ressources pour l’Europe : merci le libre-échange ! Vous dites
    Je dirais contrairement à ce qui se trame dans les autes sphéres; l’Afrique vache à lait de l’Europe.
    Une innocente question pour comprendre ce qui se cache derrière cette mascarade de libre échange.
    L’Afrique est le continent le plus pauvre de la planète en matière d’Éducation et de hautes technologie tout domaine cobfondus que même en production agricole il est dépendent de l’Europe toute entière même ses résidus de l’ancien bloc socialiste.pour ne pas les nommés qui viennent nous apprendre comment planter des patates dans le desert.
    Qui le dirait même les plus duppes d’entre-nous le comprendrait

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