Du bien-dire de Victor Hugo au charabia de Kamel Daoud : le verbe fait naufrage  

Kamel Daoud
En France, la décadence touche même la littérature. D. R.

Par Karim B. – La littérature française suit une courbe descendante. Elle est comme l’art culinaire qui est passé de la cuisine raffinée à la malbouffe imposée au désir inconscient de la société de consommation. C’est le neveu de Sigmund Freud, Edward Barnays, qui a inventé la fabrique du consentement, une méthode basée sur l’influence mentale qui transforme la médiocrité en excellence et le vice en vertu. Les puissants lobbies se sont emparés de ce procédé en France pour faire aimer aux Français le charabia de Kamel Daoud, présenté comme de la littérature de haute volée, distinguée par les faiseurs d’écrivains qui se sont autoproclamés distributeurs ès qualité des médailles du mérite littéraire.

La recette d’Edward Barnays est simple comme bonjour. C’est lui-même qui l’explique aux nuls : «Le bacon [lard fumé] est mauvais pour la santé. Invitez quatre médecins à la télévision pour dire le contraire, et tout le monde se mettra à en consommer à volonté !» Le bacon dans la littérature française d’aujourd’hui, c’est le petit-nègre de Kamel Daoud métamorphosé par la Propaganda – titre du livre d’Edward Barnays – en belles-lettres. Tant et si bien qu’à chaque fois qu’Algeriepatriotique alerte sur l’imposture de ce faux écrivain, il reçoit une avalanche de critiques sans que leurs auteurs sachent que nous savons, nous, le rebut de cet ancien barbu – un fanatique primitif du FIS peut-il troquer son qamis pour un porte-plume anti-islam ? Voici comment.

Il y a quelques années, une journaliste d’Algeriepatriotique, estomaquée par ce qu’elle venait de lire dans Le Quotidien d’Oran, dans les colonnes duquel Kamel Daoud pond ses œufs pourris, décida de lui renvoyer sa copie après avoir pris le soin de corriger en rouge les innombrables fautes de grammaire, de syntaxe et d’orthographe qui garnissaient les trois quarts de sa «chronique». Déstabilisé, ce dernier, ne pouvant nier l’évidence, répondit qu’il s’agissait d’une erreur de la rédaction en chef du journal qui aurait publié la «mauvaise version» (sic). Le génie de la langue de Molière avouait ainsi, bien maladroitement, que ce que les lecteurs découvrent dans sa camelote vendue au public est une version intégralement retravaillée par des rewriters anonymes auxquels revient le vrai mérite. Que reste-t-il de la rognure originelle ? Rien !

Adoubé par les magnats du très lucratif buziness du livre en France, l’Algérien nouvellement naturalisé s’est fendu d’une nouvelle chronique qu’il a lue à la façon de l’écolier débutant, se forçant, jusqu’à ressentir des courbatures aux zygomatiques, à adapter son accent à celui d’un Français de souche. Il tente de chasser le naturel, mais l’inflexion de l’arabisant revient au galop. Nous invitons nos lecteurs à suivre le galimatias de ce candidat au Goncourt sur ce lien, dans l’espoir qu’il s’en trouve parmi eux quelque génie qui pourra dissiper le halo de mystère qui entoure les figures de style de ce Proust des temps modernes.

K. B.

Comment (10)

    Brahms
    21 septembre 2024 - 20 h 25 min

    C’est un marocain celui qui est derrière le premier qui parle, à droite.

    L’équipe va dénigrer et le Français va remettre des prix avec une petite somme en euro pour que la machine de la manipulation continuer de tourner. On a pas de pétrole mais on a des idées tordues.

    Celui du milieu est décédé (Bernard Pivot) donc ils vont tous partir au cimetière, c’est chacun son tour.

    Le tiroir caisse est tenu par l’algérien, c’est fini de mettre les mains dedans comme en 1815.

    Larbi Benmhidi
    21 septembre 2024 - 19 h 05 min

    Le psy que je ne suis pas va essayer d’expliquer le regard de l’impur (parce que c’est blasphèmer que d’appeler cette raclure Tahar) Benkelboun. Dans le regard de cette raclure né esclave par consentement car vivant loin de la violence de la bouteille dans le rectum pratique courante dans le bousbireland, l’impur est dans la génuflexion exagérée pour mimi sexe et de ce fait se joint à la meute de chiens qui aboient matin-soir-nuit contre notre belle Algérie juste pour plaire aux 2 maîtres: l’un chez qui il est né et l’autre chez qui il habite.
    En tant que lèche savate et obligé de fafa il en veut à kamel david de l’avoir détrôné auprès du maître de céans non par égo mais surtout par haine de tout ce qui est DZ chez ce gnou en fin de vie même si ce DZ est juste un vulgaire chek…m comme lui. N’a t-il pas passé son temps depuis une décade à dénigrer Y. Khadra prétendant que tout ce qu’écrit cet auteur DZ n’est pas son œuvre propre mais de « négriers » qui écrivent à sa place et pourquoi cette méchanceté? tout simplement parce que Y. Khadra est un DZ et de plus prolifique et largement traduit dans le monde…. Tout pour déclencher l’algérianite aiguë que provoque chez le maroki servile le mot Algérie, Algérien et surtout quand il s’agit de réussite ou succès.

    Anonyme
    21 septembre 2024 - 18 h 43 min

    Le Poooovre……….Arriviste comme il est il croit vraiment que les BWANAS ont changé……………d ‘ ADN .
    Le Pooooovre …….il compète avec un autre Arriviste Makhnazi incapable de décliner une phrase digne de ce nom en langue française …..
    Il vont faire la paire pour remplacer le personnage de ben Laden dans les Guignols …..

    Anonyme
    21 septembre 2024 - 18 h 40 min

    « De toutes les croyances, je choisis le point d’interrogation », c’est ce que disent les Kabbalistes et les Francs-maçons pour mépriser la religion chrétienne et musulmane. Il est bien parrainé notre Camus d’emprunt.

    Anonyme
    21 septembre 2024 - 18 h 36 min

    J’ai écouté la vidéo https://www.facebook.com/reel/434814589055819.
    C’est de la rhétorique, pauvre, ridicule et surtout qui a pour seul but de se mettre en avant « moi, je », « moi, je suis meilleur », « moi, je suis différent », « moi, moi, moi ». Le ballon gonflé finira par se dégonfler, le temps est tient toujours ses promesses. Le jour où le ballon de « moi, je » « moi, Kamel Daoud, l’homme libre que essaie de vous convaincre avec mes violents » éclatera, ce sera « champomy » toute la soirée. Patience, il finira par se réveiller.

    Anonyme
    21 septembre 2024 - 18 h 25 min

    Nous avons un problème avec certains « ténors » ou « barons » de nos élites.
    Ceux qui ont fait carrière dans un domaine, ici la littérature, et qui sont sensibles au titre « de premier de la classe » et qui adorent entendre que EUX ils sont différents, super, uniques, magnifiques, etc comparés à la « masse » des algériens et surtout aux algériens patriotes (évidemment…).
    Ce sont des personnes fragiles, sensibles à la flatterie, au confort et aux récompenses. Évidemment ils ne méritent le titre d’élites avec des pincettes et des parenthèses.
    Nous aimerions qu’ils ne se disent pas algériens. Ils agissent comme des pleutres. Les tiendrait-on eux aussi par quelque menu désobligeant ?

    Mohamed
    21 septembre 2024 - 18 h 24 min

    Évoquer ce vendu c’est lui faire de la publicité et par là même lui donner de l’importance. Il fait le faire valoir des médias français.et il ne trompera personne.

    Beau panier, quel ramassis........
    21 septembre 2024 - 17 h 56 min

    Il faut avoir du temps à perdre et un ventre insensible pour résister à……..vomir.

    Kamel B, pourquoi infliger à certains lecteurs de AP ce ...
    21 septembre 2024 - 17 h 53 min

    supplice?
    « Nous invitons nos lecteurs à suivre le galimatias de ce candidat au Goncourt sur ce lien, dans l’espoir qu’il s’en trouve parmi eux quelque génie qui pourra dissiper le halo de mystère qui entoure les figures de style de ce Proust des temps modernes. »
    A la place du lien, permettez-moi de rappeler ces quelques vers d’un poème universel, l’anti innommable …
    Avec l’aimable permission de AP, malgré sa longueur. Merci pour les bonnes lettres.

    Tirade des Non, merci – Cyrano de Bergerac
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8528775g
    Constant Coquelin dit aîné créateur de Cyrano. Source : BnF/ Gallica
    Extrait de l’Acte II, scène 8
    Lien vers le texte intégral de Cyrano de Bergerac sur Libre Théâtre

    Le Comte De Guiche propose à Cyrano de devenir son poète officiel. Il refuse avec force et ses amis sont dépités.

    Le Bret.
    Si tu laissais un peu ton âme mousquetaire
    La fortune et la gloire…

    Cyrano.
    Et que faudrait-il faire ?
    Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
    Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
    Et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce,
    Grimper par ruse au lieu de s’élever par force ?
    Non, merci. Dédier, comme tous ils le font,
    Des vers aux financiers ? Se changer en bouffon
    Dans l’espoir vil de voir, aux lèvres d’un ministre,
    Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
    Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d’un crapaud ?
    Avoir un ventre usé par la marche ? Une peau
    Qui plus vite, à l’endroit des genoux, devient sale ?
    Exécuter des tours de souplesse dorsale ?…
    Non, merci. D’une main flatter la chèvre au cou
    Cependant que, de l’autre, on arrose le chou,
    Et donneur de séné par désir de rhubarbe,
    Avoir un encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
    Non, merci ! Se pousser de giron en giron,
    Devenir un petit grand homme dans un rond,
    Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
    Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?
    Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy
    Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !
    S’aller faire nommer pape par les conciles
    Que dans les cabarets tiennent des imbéciles ?
    Non, merci ! Travailler à se construire un nom
    Sur un sonnet, au lieu d’en faire d’autres ? Non,
    Merci ! Ne découvrir du talent qu’aux mazettes ?
    Être terrorisé par de vagues gazettes,
    Et se dire sans cesse : « Oh, pourvu que je sois
    Dans les petits papiers du Mercure François ? »…
    Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême,
    Préférer faire une visite qu’un poème,
    Rédiger des placets, se faire présenter ?
    Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais… chanter,
    Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
    Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
    Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
    Pour un oui, pour un non, se battre, – ou faire un vers !
    Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
    À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
    N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
    Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit,
    Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
    Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
    Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
    Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
    Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
    Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
    Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
    Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !

    Terre à terre
    21 septembre 2024 - 16 h 18 min

    Je n’ai pas lu le dernier opus de KD, je m’abstiens de le commenter. Mais ce que j’ai à dire c’est le regard de Tahar Bendjelloun, sur la photo illustrant cet article, qui me parait très expressif, j’aimerais bien savoir ce qu’en pense un psychologue….

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