Pénuries : Tebboune met en garde contre le relâchement de certains responsables

Conseil relâchement
Le président Tebboune a été ferme. D. R.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée, dimanche, de procéder à une révision radicale de la règlementation régissant la commercialisation du produit national pour le citoyen, à travers une loi consacrant un système de plafonnement des prix.

S’exprimant suite à un exposé présenté conjointement par les ministres du Commerce et de l’Industrie et de l’Agriculture, concernant la veille sur la pénurie, le président de la République a mis en garde contre un relâchement perçu chez certains, soulignant la nécessité pour tous de se ressaisir et de déterminer les responsabilités, par fidélité aux missions assignées vis-à-vis du citoyen qui doit être la majeure préoccupation de chaque employé.

Dans le même contexte, le président de la République a ordonné de ne pas interdire les opérations d’importation des matières premières utilisées dans la chaîne de production et les industries vitales. Le reste des opérations d’importation sont soumises à une déclaration préalable, insiste-t-il.

Par ailleurs, le Conseil des ministres a approuvé les mesures relatives à la bourse des étudiants et des enseignants chercheurs au niveau des Ecoles supérieures du Pôle scientifique et technologique de Sidi Abdallah.

R. N.

 

 

Comment (2)

    Brahms
    22 octobre 2024 - 8 h 58 min

    Se mettre au travail chaque jour et pas de corruption car l’européen quand il sait qu’il y a de la corruption, il vous dévalorise en 5/7.

    lhadi
    21 octobre 2024 - 18 h 34 min

    L’Algérie est malade aussi de sa dépendance des hydrocarbures. Ceci signifie que l’économie algérienne reste à la merci de toute forte baisse du pétrole et du gaz.

    Les questions sont simples : comment une économie dépendante pour l’essentiel de ses exportations de pétrole et de gaz pourra-t-elle développer et supporter le choc de la libération de son commerce extérieur ? Comment developper une économie compétitive si on aborde pas les questions du clientélisme et du manque d’indépendance du système économique par rapport au système politique ?

    Passionné par son pays, le citoyen algérien que je suis plaide pour des réformes politiques et économique qui permettront l’essor d’un secteur privé condition sine qua non pour améliorer la compétitivité de l’économie et in fine préparer une intégration graduellement réussie dans l’O.M.C.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

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