L’alchimiste Stora et Larbi Ben M’hidi : homéopathe de la mémoire coloniale

Stora Macron
Benjamin Stora et Emmanuel Macron. D. R.

Une contribution de Khaled Boulaziz – «C’est Benjamin Stora qui avait suggéré de reconnaître l’assassinat de Larbi Ben M’hidi par l’armée française à Emmanuel Macron, lors de la réunion de septembre.» (1) Dans le théâtre des ombres qui encercle la conscience collective de la France, le colonialisme et ses affidés se faufilent tels des spectres tourmentés. Aujourd’hui, une certaine historiographie moderne semble s’engager dans une danse macabre de réconciliation, un vaudeville diplomatique où les tragédies de la Guerre d’Algérie se réduisent à des pions échangés dans les salons feutrés de l’élite politique. Ce qui aurait dû être un appel à l’introspection s’est perverti en une transaction cynique, et les souvenirs des atrocités qui peuplent les mémoires de toutes les familles algériennes se transforment en fades jetons de marchandage.

Les voix des parents des disparus, amplifiées par la mémoire vivante et gravées dans les archives numériques de 1000autres.org – site conçu en 2018 sous l’impulsion des historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi – dévoilent l’ampleur insondable des blessures que les ans n’ont su refermer. Ces témoignages, ardents et vivaces, élèvent un monument invisible aux âmes perdues et démontrent que les crimes coloniaux, loin de s’étioler avec le passage du temps, vibrent d’une indélébile noirceur qu’aucune contrition symbolique, qu’aucune politique pusillanime de «petits pas» n’ose pleinement embrasser.

Malika Rahal, incisive, fustige la stratégie mémorielle d’Emmanuel Macron qui, en politicien madré, semble instrumenter la mémoire des crimes coloniaux pour ses propres desseins. Elle évoque avec indignation l’assassinat de Larbi Ben M’hidi, ce héros révolutionnaire étouffé en février 1957 par l’infâme Paul Aussaresses dans une ferme anonyme de la Mitidja – un meurtre d’abord travesti en suicide par les autorités, mais plus tard avoué avec une froideur glaciale par Aussaresses lui-même, qui en imputa l’ordre aux plus hautes instances de l’Etat français. Marcel Bigeard, prélat de la répression algéroise, confia en 1984, sans vergogne, qu’il avait reçu instruction des instances politiques françaises de livrer Ben M’hidi aux hommes d’Aussaresses, faisant fi de toute humanité.

Devant ces aveux qui suintent de l’abîme même de l’âme humaine, comment pourrait-on, sans un vertige de répugnance, réduire de tels faits à de vulgaires «outils de négociation» ou à de pusillanimes gestes de réconciliation historique ? Cette reconnaissance parcellaire, lacunaire, de la longue nuit coloniale française – dont seuls quelques éclats, tels les meurtres de l’avocat Ali Boumendjel et de Maurice Audin, sont évoqués – diminue la portée morale de ces actes et ne saurait produire la résonance cathartique espérée. Elle révèle en filigrane l’âpreté d’un refus collectif, des instances dirigeantes aux consciences anonymes, d’affronter avec courage le legs fétide du colonialisme.

Aux heures fiévreuses qui suivirent l’indépendance algérienne, plusieurs ouvrages et témoignages personnels dévoilèrent déjà ces noirceurs ; parmi eux, le brûlot Où les as-tu cachés, général ? de Gilles Roy, en 1972, détruit les tromperies du général Massu qui, dans La Vraie Bataille d’Alger revendiquait, sans l’ombre d’un remords, les tortures, les assassinats et les enlèvements commis par ses troupes. Roy, s’adossant aux déclarations du commissaire de police Paul Teitgen – qui s’érigeait en héraut de la dignité au milieu des ténèbres, dénonçant ces méthodes infâmes puisées dans le répertoire nazi – retraça minutieusement les milliers de disparitions dans les sinistres lieux de détention de Ben Aknoun et Béni Messous, où des vies furent fauchées, des corps noyés, des identités ensevelies dans des fosses anonymes, laissant les familles dans l’illusion cruelle d’une possible survie.

L’historien Pierre Vidal-Naquet, quant à lui, grava ces événements dans le marbre de la mémoire dans Les Crimes de l’armée française, égrenant la liste macabre des massacres perpétrés : la mise à mort de quatre-vingt-dix militants dans une cave viticole de la Mitidja, l’exécution de quarante et un prisonniers à Aïn Sefra, le carnage des seize captifs de Sidi Bel-Abbes en avril 1957, et la fin tragique des vingt-et-un détenus de Mouzaïa.

Les avocats Jacques Vergès, Michel Zavrian et Maurice Courrège, quant à eux, déposèrent un réquisitoire vivant dans Les Carnets verts, compilant plus de cent cinquante disparitions sur la foi de témoignages familiaux, et réclamant sans relâche l’intervention de la Croix-Rouge internationale pour qu’éclatât enfin la vérité. Ils exigeaient des comptes, affrontaient le silence comme on affronte un mur d’infamie.

Des décennies plus tard, l’ombre des disparus algériens continue de hanter les mémoires et d’échapper aux réconciliations trop promptes. 1000autres.org poursuit l’archivage des absences et consigne de nouveaux cas, tels celui de Mohamed Okraine, emporté en avril 1957 par des parachutistes à Alger, et de Rabah Amraoui, capturé dans un marché de Thenia. Les témoignages lancinants de familles brisées, luttant contre le néant et l’oubli, constituent l’évidence éclatante d’une stratégie coloniale où les disparitions, les ombres et les silences furent autant d’armes affûtées pour terroriser et soumettre un peuple entier dans l’ombre glaçante de l’effacement systématique.

Comment oser prétendre panser cette plaie béante par les seules effusions sélectives et homéopathiques, distillées à petites doses par le grand illusionniste de l’histoire, Benjamin Stora, quand l’immensité des crimes appelle, non pas des discours feutrés, mais un tribunal solennel de la justice ? Il ne s’agit plus ici de rhétoriques convenues ou d’apaisements fragiles, mais d’ériger une arène semblable à Nuremberg, où sous les feux impitoyables de la vérité, l’histoire enfin rendrait des comptes. La mémoire seule, fût-elle écrite en lettres de sang, ne saurait suffire ; c’est une sentence qui est requise, des juges intègres et inflexibles, une scène où les bourreaux comparaîtraient, contraints de répondre de leurs actes devant la conscience humaine et l’implacable loi des hommes.

Mais Benjamin Stora, tel un alchimiste des mémoires mutilées, se profile en marchand de souvenirs édulcorés, distillant à la goutte, comme un apothicaire en son officine, une mémoire parcimonieuse, soigneusement calibrée, destinée à apaiser sans jamais vraiment éveiller les consciences. Sa démarche, empreinte d’un calcul feutré, dévoile une science de l’oubli partiel, une habileté à faire émerger du passé les ombres inoffensives, soigneusement triées, écartant les spectres plus tumultueux qui hantent encore les marges de l’histoire.

Cette «mémoire sélective et homéopathique» qu’il cultive avec une précision d’orfèvre laisse à peine affleurer, telle une flamme tremblante, la vérité douloureuse des crimes coloniaux et, en fin connaisseur des mécanismes de réconciliation superficielle, il sait doser, adoucir, sans jamais administrer le remède fulgurant de la pleine reconnaissance. Ainsi, à chaque parole, il semble invoquer les échos feutrés des drames passés, mais jamais assez fort pour troubler les conforts amnésiques de la France, troquant la justice éclatante pour le murmure complaisant d’une histoire arrangée, domestiquée.

Qui plus est, son silence complice face à l’extermination implacable du peuple palestinien, orchestrée par ses propres coreligionnaires, dévoile aux yeux du peuple algérien l’hypocrisie d’une prétendue démarche humaniste. Il ne s’agit là que d’une farce odieuse, d’un simulacre de compassion qui n’est, en réalité, qu’une vile supercherie historique. Ce masque de fausse compassion ne trompe plus personne : c’est une trahison cynique, une insulte à la nation algérienne.

K. B.

https://www.lepoint.fr/monde/algerie-l-affaire-mohamed-ben-m-hidi-prochain-geste-memoriel-de-macron-26-09-2024-2571249_24.php

Comment (41)

    Brahms
    5 novembre 2024 - 4 h 08 min

    Il faut cesser de financer la concurrence déloyale des entreprises françaises,

    En effet, la concurrence déloyale est le fait, dans le cadre d’une concurrence autorisée, de faire un usage excessif de sa liberté d’entreprendre, en recourant à des procédés contraires aux règles et usages, occasionnant un préjudice.

    Dans le cas présent, TOTAL, Engie viennent faire des bénéfices en Algérie puis vont investir au MAROC cette marge financière réalisée sur le sol algérien afin d’y concurrencer notre propre pays ce qui est anormal.

    Il faut donc faire marcher les clauses des contrats commerciaux pour y éjecter Total, Engie qui ne respectent pas le (principe de loyauté) concurrençant carrément la SONATRACH.

    On appelle cela du parasitisme. Les agissements d’un pays qui désorganise une entreprise concurrente constituent des actes de concurrence déloyale. Que nos dirigeants (Ministre du commerce) se réveille pour faire cesser ce trouble manifeste.

    Le stoïque du bled
    4 novembre 2024 - 23 h 53 min

    Dernièrement le président Teboune à déclaré à la télévision avoir mis fin à cette commission mixte donc plus de financement . Ce que devient stora du coup , ce n’est plus notre problème et perso je ne veux plus le voir gabarr comme un chacal trop près de nos frontières .

    L'hermitte
    4 novembre 2024 - 23 h 42 min

    On ne peut pas considérer un pays comme la France qui n’a jamais gagné de guerre comme une espèce de centre ou tous doit graviter autour , loin s’en faut et si enfin les ânes comprennent cela, des avancées spectaculaires auront lieu dans tous les domaines en se recentrant sur soi. Ils se prennent pour le nombril alors que ce n’est jamais qu’un trou de balle .

      BEN
      5 novembre 2024 - 4 h 09 min

      La guerre 1914/1918 !

    Brahms
    4 novembre 2024 - 21 h 56 min

    Derrière ces deux têtes de chiens battus, La France guette ce que l’ont fait en Algérie pour faire des doublettes au Maroc.

    Virez moi l’entreprise TOTAL d’Algérie, elle n’a rien à y faire, HOUARI BOUMEDIENE l’avait mise dehors en 1971, à savoir : ex (Elf Aquitaine) qui a changé de nom en Total, lisez un peu :

    – Le Sahara marocain offre de grandes opportunités » : le Maroc, nouvel eldorado vert des entreprises françaises

    Grâce à la visite d’Etat d’Emmanuel Macron la semaine dernière au Maroc, Engie, TotalEnergies ou encore EDF ont signé des contrats record. Le potentiel du pays dans les renouvelables est immense, malgré le risque géopolitique.

    Parc éolien de Tarfaya, dans le Sahara occidental, en octobre 2016.Parc éolien de Tarfaya, dans le Sahara occidental, en octobre 2016.

    Sagement assis à côté d’une brochette de patrons français, dans une salle de la splendide résidence des Hôtes Royaux à Rabat, Patrick Pouyanné a le sourire. Le PDG de Total Énergies est venu seulement quelques heures dans la capitale marocaine, où Emmanuel Macron a fait une visite d’Etat, du 28 au 30 octobre, pour célébrer la grande réconciliation entre les deux pays, après trois ans de brouille diplomatique. Mais le déplacement en valait la peine : il a signé un contrat prometteur avec l’Agence marocaine pour l’énergie durable, lui permettant de lancer un gros projet d’hydrogène vert dans la région de Guelmim-Oued Noun, à la frontière du Sahara occidental, pour y produire de l’électricité à partir de l’éolien et du solaire. Associé à des investisseurs danois, Pouyanné prévoit d’investir 2 milliards d’euros, en misant sur l’énorme potentiel des renouvelables. « Ici, il y a beaucoup de vent, de soleil et de la place pour lancer ce type de projet », lâche-t-il.

    Quelques rangs derrière lui, Catherine McGregor, directrice générale d’Engie, arbore un plus large sourire encore. Car elle va signer un contrat record de 3,5 milliards d’euros, le plus gros de la moisson des groupes français, avec le géant marocain OCP. Engie produira de l’électricité à partir de l’éolien et du solaire pour alimenter les usines de l’ex Office chérifien des phosphates, la première entreprise du pays,
    et construira des lignes électriques pour acheminer cette énergie. Très active au Maroc, où elle est née, Catherine McGregor a négocié ce contrat du siècle avec la puissante OCP, proche du Palais, malgré la fâcherie diplomatique. « Nous sommes pour des partenariats structurés », résume-t-elle sobrement, citant l’exemple emblématique du parc éolien de Tarfaya, dans le Sahara occidental, exploité avec Nareva, société fondée par le holding patrimonial d’un certain Mohammed VI, roi du Maroc.

    Que l’Etat fasse le job contre AMAR SAADANI étant précisé que TOTAL copie nos projets en mode hydrogène vert qui sont lancés en Algérie afin de faire de la concurrence déloyale juste à côté de chez nous.

    Très gonflé ces pouilleux de français et de juifs.

    il est temps de rembourser!
    4 novembre 2024 - 18 h 09 min

    Les chercheurs et historiens estiment que plus de 110 tonnes de trésors algériens d’or et d’argent et plus de 180 milliards de dollars se trouvent en France. il est temps de rembourser!

    chaklala
    4 novembre 2024 - 16 h 20 min

    Stora l’apothicaire des blessures mémorielles !!!

    Momouhh
    4 novembre 2024 - 14 h 51 min

    Sincèrement, je ne vois pas pourquoi et je comprends encore moins cette « attraction » illusoire que nous autres ALGÉRIENS avons pour ce pauvre demeuré qui est FONCIÈREMENT comme tous les siens FRANCHEMENT ANTI ALGÉRIENS….. C qu’il faut comprendre c’est que tous ses « écrits » sont UNIQUEMENT orientés pour le bénéfice de SES PROPRES FRÈRES et de SA PROPRE COMMUNAUTÉ.
    Point barre.

    Antisioniste
    4 novembre 2024 - 14 h 38 min

    L’histoire, dans les grandes largeurs ou les coins étroits, est grand mensonge sur lequel tout le monde s’est mis d’accord afin de perpétuer le camouflage de l’ignominie universel.

    Mohamed El Maadi
    4 novembre 2024 - 13 h 53 min

    La colonisation française en Algérie reste une tache indélébile sur l’histoire de la France, un chapitre sombre qui contraste violemment avec les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité dont elle se réclamait. Comment une nation qui se voulait le phare des Lumières a-t-elle pu s’engager dans une entreprise aussi brutale et inhumaine, à peine 50 ans après sa propre révolution ?

    Les véritables motifs de la conquête de l’Algérie apparaissent aujourd’hui dans toute leur ignominie : une dette non payée, prétexte fallacieux pour lancer une invasion dévastatrice. Les autres justifications avancées à l’époque s’effondrent face au verdict implacable de l’histoire. N’était-ce pas plutôt une manœuvre cynique pour offrir un exutoire à certaines factions de la société française, en leur donnant un pays entier à piller et exploiter ?

    Le pillage du trésor de la Casbah d’Alger reste emblématique de cette rapacité coloniale. Comment justifier moralement un tel acte de brigandage à grande échelle ? Et pourtant, ce n’était que le prélude à des décennies d’exploitation systématique et de crimes contre l’humanité.

    Les chiffres sont accablants : entre 1830 et 1872, l’Algérie a perdu 58% de sa population. Un véritable génocide qui se déroula sous les yeux d’une Europe prétendument civilisée. Comment calculer l’ampleur de cette tragédie ? Prenons la population estimée en 1830, soustrayons-en les pertes dues à la guerre, aux famines provoquées, aux maladies importées, et comparons avec les chiffres de 1872. Le résultat est une hécatombe dont l’ampleur défie l’entendement.

    Face à ces faits, comment peut-on encore parler de « concertation franco-algérienne sur la mémoire » ? C’est comme si l’on demandait à un violeur de participer au témoignage de sa victime, de proposer des solutions pour que le viol ne soit plus considéré comme une « responsabilité partagée ». L’absurdité d’une telle approche saute aux yeux, et pourtant c’est précisément ce que l’on observe dans les tentatives actuelles de « réconciliation mémorielle ».

    Il y a à peine 70 ans que cette période sanglante a pris fin – un battement de cil à l’échelle de l’histoire. La France, qui se targue d’être le pays des Lumières, semble oublier que cette lumière projette aussi l’ombre des cris et du sang du peuple algérien. Un peuple qui n’était coupable de rien, si ce n’est d’exister sur une terre convoitée par des puissances étrangères.

    La vraie réconciliation ne peut venir que d’une reconnaissance pleine et entière des crimes commis, sans atténuation ni justification. Il est temps que la France regarde son passé colonial en face, qu’elle assume la responsabilité de ses actes, et qu’elle cesse de se cacher derrière des euphémismes et des demi-vérités. Ce n’est qu’à ce prix que pourra s’ouvrir un véritable dialogue, fondé non pas sur l’oubli ou le déni, mais sur la vérité historique et le respect mutuel.

    Mohamed El Maadi
    4 novembre 2024 - 13 h 33 min

    La démarche de Macron et Stora concernant la mémoire coloniale en Algérie soulève de nombreuses questions troublantes et révèle une hypocrisie profonde au cœur de la politique mémorielle française. Leur approche, caractérisée par une reconnaissance sélective et homéopathique des crimes coloniaux, trahit non seulement un manque de courage face à l’histoire, mais aussi une forme de cynisme politique particulièrement répréhensible.

    Comment justifier cette politique des « petits pas » quand l’ampleur des crimes commis appelle une reconnaissance pleine et entière ? N’est-ce pas là une forme de négationnisme soft, qui, sous couvert de réconciliation, perpétue en réalité l’effacement des souffrances du peuple algérien ?

    La contradiction est flagrante : alors que des sondages suggèrent qu’une majorité de Français seraient prêts à une reconnaissance plus complète de l’histoire coloniale, pourquoi les instances dirigeantes persistent-elles dans cette voie de l’évitement ? Cette réticence ne serait-elle pas le symptôme d’un mal plus profond, celui d’une France incapable de se confronter honnêtement à son passé colonial ?

    Un élément clé de cette impasse, souvent négligé dans le débat public, pourrait être lié à la situation particulière de la communauté juive algérienne en France. Le décret Crémieux, qui a fait des juifs algériens des citoyens français, crée une situation paradoxale qui mérite d’être examinée de près. D’un côté, ces individus sont français, mais de l’autre, certains cherchent à obtenir des réparations en tant que juifs, à l’instar des accords entre le Maroc et Israël. Cette dualité ne pose-t-elle pas un problème éthique et juridique fondamental ?

    En effet, si la France reconnaissait pleinement sa responsabilité dans les crimes commis en Algérie, cela pourrait théoriquement empêcher les juifs algériens de revendiquer des réparations spécifiques, étant donné leur statut de citoyens français. N’y a-t-il pas là une forme d’instrumentalisation de l’identité, où l’on chercherait à bénéficier à la fois du statut de citoyen français et de celui de victime d’un État arabe ?

    Cette situation soulève des questions dérangeantes : la politique mémorielle de la France est-elle otage d’intérêts communautaires ? La reconnaissance des crimes coloniaux est-elle subordonnée à des considérations géopolitiques liées au conflit israélo-palestinien ? Comment justifier moralement une telle approche qui semble hiérarchiser les souffrances et les droits des victimes de l’histoire ?

    Par ailleurs, le silence assourdissant de Benjamin Stora sur la situation actuelle en Palestine n’est-il pas révélateur d’une forme d’hypocrisie intellectuelle ? Comment peut-on prétendre œuvrer pour la reconnaissance des crimes du passé tout en restant muet face aux injustices du présent ?

    La question de la mémoire coloniale en Algérie se trouve ainsi prise au piège d’intérêts contradictoires, où la quête de justice historique se heurte à des considérations politiques et communautaires complexes. Cette situation met en lumière les limites d’une approche de réconciliation qui ne confronte pas pleinement les réalités historiques et leurs implications actuelles.

    N’est-il pas temps pour la France de dépasser ces calculs mesquins et d’adopter une position courageuse et sans ambiguïté face à son passé colonial ? Une telle démarche ne serait-elle pas, en définitive, plus bénéfique pour tous, permettant enfin une véritable catharsis collective et ouvrant la voie à une relation franco-algérienne renouvelée et apaisée ?

    En fin de compte, la vraie réconciliation ne peut-elle advenir que par une confrontation honnête et sans fard avec l’histoire, quelles qu’en soient les conséquences politiques à court terme ? N’est-ce pas là le véritable défi que Macron et Stora, dans leur approche timorée, semblent incapables ou peu désireux de relever ?

    Simple
    4 novembre 2024 - 13 h 32 min

    Tout pour Éviter les Réparations

    Sprinkler
    4 novembre 2024 - 13 h 20 min

    Faut croire que TEBBOUNE a pris MACRON à son propre piège, à trop vouloir passer l’éponge sur 132 ans de barbarie coloniale, à peu de frais, à réduire ses crimes et abominations à un petit « manuel d’histoire » pour solde de tout compte ! Il n’y a pas de communauté d’histoire, à moins de nous laisser « enfumer » une seconde fois…MACRON et STORA ont vite déchanté devant l’ampleur et la démesure de ce « chantier » et de ses…charniers ! Ayant échoué à graver son nom dans l’Histoire comme « liquidateur » du passif colonial de la France en Algérie, face à un président algérien qui ne s’en est pas laissé compter, MACRON a joué son va-tout en proclamant à Rabat, sans sourciller, que le « présent et l’avenir du Sahara Occidental ne peut être envisagé que sous la souveraineté du Maroc »…Rien que ça ! À l’inconséquence de sa décision – sans aucun effet sur le destin de l’ancienne colonie espagnole vouée à l’indépendance – MACRON étala avec éclat et fracas son opportunisme et son machiavélisme en reconnaissant, ce 1 Novembre 2024, la responsabilité de l’armée française dans l’assassinat de Larbi BEN M’HIDI…Ou comment « se payer de mots » sans bourse délier…

    Anonym3
    4 novembre 2024 - 13 h 13 min

    Ce n’est pas a Benyamin Stora qui est français d’écrire nôtre histoire, c’est a nos historiens qui sont les propriétaires de la terre et non les envahisseurs.ce n’est pas aux présidents français qui sont responsables de la destruction de la libye ,de la syrie, des pays du sahel, de la haine, de la division et qui ont tous voulus voir L’Algérie divisé est en 🔥 .la preuve ils hébergent chez eux eux tout les traîtres Algériens, libyens, Syriens, du moyen orient et Africains.il faut être naïfs pour attendre que ces gens vont reconnaître leurs crimes contre l’humanité et Benyamin Stora va écrire la vérité. Nous avons besoins de nos intellectuels avec lès
    vrais cadres, médecins, avocats, historiens, etc etc d’écrire l’histoire de notre futur et surtout qu’ils contribuent à l’avenir de notre pays et ne pas laissé ces charlatans presque tous désignés pour être mieux contrôler dirigé notre pays.nous avons besoins d’un APN fort, des présidents D’APC pour dirigé leurs villes et communes sans la pression d’un wali parachuté 40 km loins de la commune qui connaît même pas où se trouve le souk de la ville, mais il connaît les superficies vierges,des tvs au sense propre du mots et non des televisions superette dirigé par des anciens journalistes médiocres ,chiyatines et beni amiss. Des vrais artistes pour dirigé notre cinéma et surtout notre culture et non les chanteurs des cabarets ,des tiktokeurs et les sois disant influenceurs. Pour que les français reconnaissent leurs crimes contre l’humanité et demandent pardon il faut qu’on sois un peuple en bonne santé, qui respecte la lois , travailleur,une jeunesse bien éduqué, un pays propre etc etc c’est comme ça que les peuples ont gagné le respect..
    Pour parler de el djazair el djadida il faut écrire ✍️ l’histoire de nôtre futur. On en a marre des discours du populisme et du bricolage.

    DZ story
    4 novembre 2024 - 13 h 02 min

    Leurs raisonnement est pourtant simple ;
    de l’argent et des contrats en échange de quelques vérités . Seul un vampire peut le comprendre .

    Brahms
    4 novembre 2024 - 12 h 17 min

    C’est l’holocauste des juifs qui prime pour la France.

    La France indemnise les juifs d’Israël en volant les pays africains via le Franc CFA, les dictateurs africains qu’elle place comme des potiches afin d’organiser des complots contre eux quand ils ne veulent plus répondre à ses besoins, Hubert Lyautey au Maroc.

    Tandis que les juifs sont de l’autre côté de la barrière et sont dans les médias, la finance, le commerce et jouent avec le reste du monde pour masquer cette entente avec la France.

    Il faut donc se réveiller car Israël c’est un petit appendice de 22149 km2 donc il faut arrêter l’hémorragie financière sinon, on va payer pendant 200 ans sous couvert de soi disant développement.

    La France est à éviter totalement car sinon, on paiera pour Israël, Maroc et les harkis qui se sauvent chez elle avec notre magot comme Saadani en fuite en France puis au Maroc ou Bouchouareb au Liban.

    Ca suffit ce petit jeu malsain.

    schlomomo6
    4 novembre 2024 - 8 h 59 min

    la france enjuivée est tenu en laisse et les juifs comme stora lui dicte sa politique

    Abou Stroff
    4 novembre 2024 - 7 h 42 min

    « L’alchimiste Stora et Larbi Ben M’hidi : homéopathe de la mémoire coloniale » titre K. B..

    je pense que stora est, d’abord et avant tout, un français qui défend les intérêts bien compris de la france.
    en effet, à moins de croire que nous vivons dans un monde des Bisounours, le « discours historique » est toujours empreint de subjectivité reposant sur des positions de classe et/ou nationales (conscientes ou inconscientes, peu importe) qui lui impriment sa « teneur ».

    en termes crus, l’Algérie et les algériens, n’ont rien à attendre de stora.

    par contre, posons nous une question à un doro:

    qui a chouchouté à l’oreille du président Tebboune l’idée de la mise en place d’une commission « mixte » pour que le colonisateur et le colonisé se mettent autour d’une table, sirotent un thé à la menthe et écrivent ensemble la même histoire?

    N’étant pas dans le secret des Dieux, je ne puis répondre à la question.

    ceci étant dit, K. B., parlant de stora, conclut son pamphlet par: « Qui plus est, son silence complice face à l’extermination implacable du peuple palestinien, orchestrée par ses propres coreligionnaires, dévoile aux yeux du peuple algérien l’hypocrisie d’une prétendue démarche humaniste. »

    primo, en tant que français (peu importe sa religion) stora ne fait qu’adopter la politique officielle prônée par la fafa du macron. Quant à la « démarche humaniste », je pense qu’il faut, me semble t il, vivre hors temps et hors espace pour parler d’un quelconque humanisme là où des intérêts palpables et quantifiables s’affrontent dans une lutte …………………à mort.

    secundo, tout observateur non-aveuglé par l’idéologie (religieuse ou profane, peu importe) peut remarquer que le silence complice de stora est accompagné par le silence (non-complice?) de quasiment tous les régimes arabo-musulmans (les coreligionnaires des palestiniens) qui attendent simplement l’extermination totale, non seulement du hamas, mais de la résistance palestinienne de son entièreté pour asseoir des relations « apaisées » avec l’entité sioniste.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part qu’il faut être naïf, pour ne pas dire niais, pour attendre des historiens (stora en est un) de fafa qu’ils écrivent, sans « biais », l’histoire de notre guerre d’indépendance, comme il faut être naïf, pour ne pas dire niais, pour croire que les régimes arabo-musulmans inféodés aux puissances impérialistes et à l’entité sioniste soutiennent la résistance palestinienne, mouvement anticolonialiste et antisioniste, comme il faut être naïf, pour ne pas dire niais, pour croire que les historiens algériens puissent écrire l’histoire de notre guerre d’indépendance, sans tenir compte des rapports de force internes*.

    * chacun sait que l’Histoire est écrite par les vainqueurs, en général, et par ceux qui détiennent le pouvoir politique, en particulier. je ne ne mentionnerai que 3 faits saillants, pour éviter d’encombrer la page d’AP.
    1- quand avons nous su que Abane Ramdane n’a pas été tué par l’armée coloniale mais fut assassiné par ses compagnons, i. e. ses « coreligionnaires »?
    2- pourquoi, du temps où ahmed taleb el ibrahimi était ministre de l’éducation nationale, enseignait on que l’association des oulémas algériens étaient le noyau de la résistance algérienne et le déclencheur du 1er novembre?
    3- quand avons nous su que ben bella n’était pas, dans les faits, un algérien mais un sujet marocain?

      Anonyme
      4 novembre 2024 - 12 h 21 min

      C’est très bien de poser les bonnes questions concernant Ramedane, taleb et ibrahimi comme de l’origine de Ben Bella mais tout cela est du passé et ces personnalité n’ont plus court actuellement
      .
      Restent leurs actes politiques et leurs décisions dans l’orientation qu’a prise notre nation depuis ce temps là.

      Nous sommes passés dans un autre contexte et dans un autre monde. Les jeunes générations ne pensent plus comme ceux qui survivent encore et qui ont connu, comme je les ai connus, les premiers mois et premières années de l’indépendance.

      Que la France écrive son histoire. Quant à la notre elle est déjà écrite depuis longtemps et enseignée dans les écoles algériennes depuis plus de 60 ans.

      Je me permets d’ajouter qu’il n’y a pas longtemps j’ai lu dans une contribution d’un lecteur d’internet que affectivement  » les oulémas algériens étaient le noyau de la résistance algérienne et le déclencheur du 1er novembre » sans que les nombreux lecteurs aient pris la peine de rectifier cette info.
      Et d’ailleurs pourquoi rectifier puis que c’est devenu La vérité historique.

    Tant de hashish
    4 novembre 2024 - 0 h 14 min

    À ce rythme la , il faudrait encore quelques millions d’années . Bon débarras même si le roquet de l’Élysée est encore dans sa descente du à la poudreuse de colombie et ne sait pas lire le communiqués présidentielle ou il est clairement précisé que benjamin stora, sa commission de khorty est partie décorée la poubelle .

    Seconde génération
    4 novembre 2024 - 0 h 05 min

    Leurs logiciels n’a pas changé d’un iota ;
    gratter ou ils le peuvent et sans aucuns scrupules .

    El Katibia
    3 novembre 2024 - 23 h 11 min

    Moi j’aimerai que l’on tourne la page définitivement avec la France ou il ne peut y avoir aucuns échanges sincères. C’est bon la! et Y en à marre de ces crouilles et nous le savons et le sauvegardons via nos générations futures point barre. Ils sont déshonorants,viles, bidons et n’ont pas de valeurs. Une perte de temps de devoir supporter leurs infamies.et leurs grosses gueules . Nous avons l’Algérie et c’est largement assez et suffisant, qu’ils dégagent et déblatérent ce qu’ils veulent, on s’en tape . Qu’ils aillent se faire mettre ailleurs ! .
    Tahia el djazair .

      Ce sont Nos Valeurs et c’est notre Serment.
      4 novembre 2024 - 16 h 50 min

      La Mémoire Glorieuse révolution des ALGÉRIENS au 20e Siècle a définitivement marqué l’AFRIQUE et le MONDE.
      L’ALGÉRIE 🇩🇿, est plus qu’un PAYS c’est un MESSAGE UNIVERSEL qui brille dans les Mémoires et les Esprits de toutes les Femmes et de tous les Hommes épris de LIBERTÉ , de JUSTICE et de DIGNITÉ dans le
      MONDE.
      .
      C’est comme ça et personne n’y pourra jamais Rien changer.
      c’est plus qu’un Héritage ,
      C’est plus qu’une Mémoire
      C’est notre ADN
      Ce sont Nos Valeurs et c’est notre Serment.
      Tahia El Djazair

    Bou-vilène
    3 novembre 2024 - 21 h 46 min

    Stora traite l’histoire au travers des harkis pour lesquelles l’on ressent d’emblée dans ses écrits une proximité fraternelle. Notre ami Benjamin comme aiment à le rappeler ces foutus harkioss complices des atrocités commises par l’armée coloniale française.

    tant que macron a que des conseillers sionistes, il sera toujours induit en erreur et entraine la france dans sa chute!
    3 novembre 2024 - 21 h 35 min

    le problème de la france actuelle, c’est que ces dirigeants n’écoutent plus les érudits français de souche, mais ils écoutent des usurpateurs, des escrocs, des opportunistes véreux, de la pure fripouille pseudo-intellectuelle. en sommes ils ont développé un complexe d’infériorité vis – à – vis de ces criminels sans scrupules pour la france et les français. macron a vendu son âme au diable, et va finir comme tous ceux de cette catégorie de faible, en enfer. celui qui a conseillé macron de reconnaitre l’assassinat de larbi ben m’hidi, franchement, il prend macron pour un super con.

      Anonyme
      4 novembre 2024 - 23 h 33 min

      Macron n’est pas seulement con,
      Il est au dessus de la mêlée de ce que l’on appelle des super-cons. Les britanniques l’ont perçu tel quel pendant la sortie du brexit monsieur qui exigeait des sanctions.

    Larbi Benmhidi
    3 novembre 2024 - 21 h 32 min

    Devant la léthargie du pouvoir de l’Époque incarné par le grand traître à son pays le nabot Léon, ils ont osé émettre la loi légitimant et glorifiant la colonisation avec « ses bienfaits »…Ils ont osé car ils étaient convaincu que le pantin était un fidèle serviteur, la suite on le verra pour sa 1ère maladie, sa seconde et convalescence aux invalides, les coups les plus tordus contre l’armée et les services après 2009, le viol de la constitution, le fauteuil roulant, l’humiliation de tout un pays par déclaration « alacritique » de Mr scooter…
    Maintenant Mr le président Teboune qui a montré qu’il est d’une autre trempe doit tout simplement tourner la page peu glorieuse de la commission mémoire et autre khorti pour solliciter les meilleurs juristes, historiens et mettre en place la loi criminalisant la colonisation et peut-être faire mieux en y associant des pays africains ayant subi cette injustice.

    Anonyme
    3 novembre 2024 - 21 h 15 min

    Vous croyez quoi?, stora bosse pour la France comme b.h.l pour la Palestine occupée par ses frères.

    Un seul héros le peuple
    3 novembre 2024 - 21 h 12 min

    Mettre fin à cette à cette supercherie de volonté mémorielle commune à été on ne peut plus réconfortante dans nos chaumières .

    Perkut
    3 novembre 2024 - 21 h 08 min

    On peut lire aussi Mohamed sifaoui qui ne fait jamais mention dans ses livres du détournement de fonds publics appelé fonds marianne avec l’aide d’une ministre.

    Cheyenne
    3 novembre 2024 - 21 h 01 min

    Le débile profond de macron faitt suite d’une rente mémorielle . Faudrait fêter le 14 juillet à Alger selon ce stupide invertébré.

    DZA
    3 novembre 2024 - 20 h 54 min

    Je ne pense pas que nous soyons aussi naïfs que pourrai le pense Macron et son historien attitré.
    L’histoire de la guerre d’Algérie et une affaire algérienne avant tout. Je ne vois pas quel besoin aurions nous à la faire valider par des assassins et des tortionnaires négationnistes.
    Spéculer sur l’histoire de la colonisation française de notre pays à des fins politiques, équivaut à la plus haute trahison et à un deuxième assassinat de nos martyrs et de nos valeureux moudjahidines.
    Notre devoir à tous, vis à vis de nos Chouhadas, des patriotiques Moudjahidines, du peuple Algériens et de ses souffrances durant les 132 années de colonisation implacable, est de respecter leurs sacrifices et leurs mémoires.
    La France ne sera jamais l’amie de l’Algérie, au meilleur des cas, un partenaire utile à ses intérêts, qu’elle regardera avec suffisance et dédain.

      Ouchen azguar
      4 novembre 2024 - 0 h 26 min

      Excellent commentaire !

    Anonyme
    3 novembre 2024 - 20 h 17 min

    Je vis en France mais jamais je ne lis leurs cochonneries . C’est comme la guerre Russo ukrainienne ou nous n’avons pas le son de cloche des russes .

    Ouchen azguar
    3 novembre 2024 - 20 h 13 min

    Si on les laisse écrire à notre place, un sentiment de culpabilité nous assaillera remplaçant les gentils par des méchants voir même s’excuser de nous avoir spoliés nos territoires.

    Assia
    3 novembre 2024 - 20 h 08 min

    Le grand max que l’on peut leurs donner est d’apposer leurs signatures sur nos bouquins traitant de ce sujet (guerre d’Algérie). Passer cette consigne serait une ouverture vers l’asservissement.

    Anonyme
    3 novembre 2024 - 19 h 49 min

    Fidèle aux « conseilleurs » qui chuchotent aux oreilles des puissants pour défendre leur boutique.
    Toujours la meme habitude, ces « conseillers » ont toujours apportés des troubles pour servir leur « chapelle ».
    Ce Stora est devenu insupportable à voir, à entendre.

    BENYOUNES
    3 novembre 2024 - 19 h 48 min

    Macron aux abois :
    Après sa désastre gestion de la France, après son ralliement à l’extrême droite, après le grand recul sur  » ses prétentions humanistes et universalistes  » au début de son premier mandat, dérapages après dérapages sur la question mémorielle avec l’Algérie en se rangeant derrière les  » nostalgiques de l’Algérie française  », le voilà en grand manipulateur pour endormir et tromper les gens en reconnaissant l’assassinat de Larbi Ben M’hidi par l’armée française… Par qui d’autres, à part cette armée coloniale présente en Algérie pendant 132 ans par des enfumades, des assassinats et des massacres de plus d’un million d’algériens-nes… Sur ce chiffre d’un million de personnes massacrées et assassinées, combien de temps ( ou d’années) faudrait il à Macron pour les reconnaître un à un au compte-goutte? Franchement même les algériens-nes qui l’écoutent ont perdus le nord … ils deviennent des harkis intellectuels complices de ses méthodes de récupération… Le problème du Sahara Occidental n’est qu’une excuse comme d’autres pour prolonger le problème mémorial franco-algérien afin d’éloigner la vrai reconnaissance … d’ailleurs un peu comme son comportement sur la question palestinienne : oui à deux États, mais en reconnaissant un seul … Je suis triste de voir certains journalistes/journaleux algériens qui donnent encore une certaine crédibilité à un certain Benjamin Stora: où sont ses écrits ou est sa voix sur ce qui se passe en Palestine? . Encore un qui profite, manipule et se cache derriere le mémoriel franco-algérien pour faire oublier aux gens ce qui se passe au Moyen-Orient. Pour ces personnages : Macron ou Stora, ils sont comme ces huîtres qui se renferment pour protéger leurs perles, donc peu importe leurs discours trompeurs, ils ne sont là où ils sont que pour défendre les avantages personnels et les intérêts de leur origine.
    Il est temps d’être des irréductibles de la réciprocité. Avoir l’indépendance territoriales n’est pas une fin en soi: il y a l’idéal d’une nation et ce qui l’entoure: identité, culture, Histoire, économie, le social et le politique. Vive l’Algérie.

    DZ
    3 novembre 2024 - 19 h 20 min

    pourquoi avoir joue le jeu avec stora ??? mettre les colons au meme niveau que les victimes les bourreaux avec les victimes arretez le marchandage avec la france des excuses et c est tout

    mansouridj
    3 novembre 2024 - 18 h 47 min

    Il serait utile de faire passer un communique via l’Aps pour prendre acte en developpant sur la demarche attendue de DZ soit reconnaitre tous les crimes et mefaits du colionalisme de maniere globale qui reste la seule demarche acceptee.

    Brahms
    3 novembre 2024 - 18 h 33 min

    La facture du colonialisme reste trop lourde pour eux,

    – L’or du Dey D’Alger à rendre, l’argent à rendre, l’indemnisation des viols, des crimes, des blessés graves, retard économique durant 132 ans, les pierres précieuses à restituer.

    Vols et crimes voilà, le bilan de ces mafieux.

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